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- Antonio José de Sucre y Alcala « Grand maréchal d'Ayacucho », né le 3 février 1795 à Cumaná au Venezuela et mort le 4 juin 1830 à Berruecos en Colombie, est un dirigeant indépendantiste et homme d'État sud-américain, proche de Simón Bolívar. En 1811, Sucre rejoint les bataillons qui luttent pour l'indépendance des colonies espagnoles. Démontrant rapidement des capacités de direction, il est promu colonel en 1817. En 1819, à l'âge de 24 ans, il devient le plus jeune chef de l'armée en étant nommé général de brigade. À la suite de la bataille de Boyacá, il entre dans la garde rapprochée de Simón Bolívar. En 1821, Bolívar le charge d'aller libérer Quito. Sucre remporte une victoire décisive lors de la bataille de Pichincha, le 24 mai 1822. Peu après cette victoire, Bolívar et Sucre entrent dans Quito libérée et Sucre est nommé président de la province de Quito, alors même qu'il ne souhaitait pas ce poste. En 1823, il est brièvement président de la république du Pérou. Lieutenant du libérateur Simón Bolívar, Sucre remporte au Pérou d'autres victoires contre les forces espagnoles, notamment le 6 août 1824 lors de la bataille de Junín. Le 9 décembre, il capture la majorité des troupes royales et leurs officiers, dont le vice-roi, lors de la bataille d'Ayacucho. Ce succès assure l'indépendance des colonies espagnoles d'Amérique du Sud. Sucre et Bolívar étaient proches, le second ayant pleine confiance en le premier. En 1825, la république nouvellement créée de Bolivie, ainsi nommée en l'honneur de Bolívar, décide de donner à sa capitale le nom de Sucre. En décembre 1825, il est élu président à vie du pays, succédant à Bolívar. Il démissionne en 1828 pour se présenter à l'élection présidentielle de Colombie. Il est élu mais meurt assassiné à Berruecos, en Colombie, peu de temps après. (fr)
- Antonio José de Sucre y Alcala « Grand maréchal d'Ayacucho », né le 3 février 1795 à Cumaná au Venezuela et mort le 4 juin 1830 à Berruecos en Colombie, est un dirigeant indépendantiste et homme d'État sud-américain, proche de Simón Bolívar. En 1811, Sucre rejoint les bataillons qui luttent pour l'indépendance des colonies espagnoles. Démontrant rapidement des capacités de direction, il est promu colonel en 1817. En 1819, à l'âge de 24 ans, il devient le plus jeune chef de l'armée en étant nommé général de brigade. À la suite de la bataille de Boyacá, il entre dans la garde rapprochée de Simón Bolívar. En 1821, Bolívar le charge d'aller libérer Quito. Sucre remporte une victoire décisive lors de la bataille de Pichincha, le 24 mai 1822. Peu après cette victoire, Bolívar et Sucre entrent dans Quito libérée et Sucre est nommé président de la province de Quito, alors même qu'il ne souhaitait pas ce poste. En 1823, il est brièvement président de la république du Pérou. Lieutenant du libérateur Simón Bolívar, Sucre remporte au Pérou d'autres victoires contre les forces espagnoles, notamment le 6 août 1824 lors de la bataille de Junín. Le 9 décembre, il capture la majorité des troupes royales et leurs officiers, dont le vice-roi, lors de la bataille d'Ayacucho. Ce succès assure l'indépendance des colonies espagnoles d'Amérique du Sud. Sucre et Bolívar étaient proches, le second ayant pleine confiance en le premier. En 1825, la république nouvellement créée de Bolivie, ainsi nommée en l'honneur de Bolívar, décide de donner à sa capitale le nom de Sucre. En décembre 1825, il est élu président à vie du pays, succédant à Bolívar. Il démissionne en 1828 pour se présenter à l'élection présidentielle de Colombie. Il est élu mais meurt assassiné à Berruecos, en Colombie, peu de temps après. (fr)
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