L'accès à un port de mer est indispensable pour que le pétrole puisse être vendu sur le marché au prix international. Le port doit pouvoir accueillir des pétroliers et être pourvu des services techniques et administratifs nécessaires à l'import-export. Les milieux pétroliers utilisent le terme anglais « tidewater » pour désigner cette réalité. Une grande part du pétrole canadien est exportée aux États-Unis. Au premier trimestre 2014, ce marché absorbe 3,4 millions de barils par jour de pétrole canadien.

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  • L'accès à un port de mer est indispensable pour que le pétrole puisse être vendu sur le marché au prix international. Le port doit pouvoir accueillir des pétroliers et être pourvu des services techniques et administratifs nécessaires à l'import-export. Les milieux pétroliers utilisent le terme anglais « tidewater » pour désigner cette réalité. Le problème de l'accès à un port de mer est particulièrement aigu pour l'Alberta (Canada), qui possède d'immenses réserves de pétrole dans les sables bitumineux de l'Athabasca, et dont la production en 2012 était de 1,9 million de barils par jour (305 000 m3). La production en 2022 pourrait atteindre 3 800 000 bbl/j, soit 221 millions de m3/an. À cela s'ajoute la production de pétrole brut venant de puits conventionnels, qui était en 2012 de 556 000 bbl/j. Or, le Canada présente la « douteuse singularité d'être le seul grand pays producteur de pétrole à ne pas disposer d'un accès à un port de mer pour sa productionThe Globe and Mail, 31 août 2013, ». Le pétrole des sables bitumineux étant trop visqueux pour être transporté par oléoduc, il doit être converti en pétrole brut de synthèse dans une pré-raffinerie ou mélangé à du condensat, ce qui produit du bitume dilué ou dilbit. Le mélange standard mis en place par les grandes compagnies se vend sous le label Western Canadian Select (WCS). En cas de déversement, le dilbit est beaucoup plus difficile à nettoyer que le brut ordinaire et les pipelines qui le transportent connaissent en moyenne 3,6 fois plus de fuites par km. L'Alberta est enclavé dans le continent nord-américain et l'accès à un terminal maritime se heurte à des obstacles multiples. Son pétrole WCS subit donc une décote importante sur les marchés, laquelle avait atteint 42,50 US$ sous le prix du Brent en décembre 2012. Le manque à gagner en impôts se chiffre, pour l'année 2013, à 6 milliards $ CA pour la seule province de l'Alberta. Diverses voies sont explorées pour corriger la situation. La situation d'enclavement est la même pour le pétrole de la Saskatchewan, dont les installations de Burstall et de Kerrobert sont déjà intégrées au réseau de pipelines de l'Alberta. La production de l'Alberta compte pour 74 % de la production canadienne, contre 14 % pour la Saskatchewan et 9 % pour Terre-Neuve. Une grande part du pétrole canadien est exportée aux États-Unis. Au premier trimestre 2014, ce marché absorbe 3,4 millions de barils par jour de pétrole canadien. Parmi les nouveaux marchés à atteindre, figurent au premier rang les pays d'Asie (Chine, Japon, Corée, Malaisie), qui ont tous investi dans les sables bitumineux. L'Inde est également un importateur potentiel car il s'y construisait en 2013 des raffineries capables de traiter le bitume dilué. Dans le monde, la demande de pétrole est de 93,5 millions de barils par jour. (fr)
  • L'accès à un port de mer est indispensable pour que le pétrole puisse être vendu sur le marché au prix international. Le port doit pouvoir accueillir des pétroliers et être pourvu des services techniques et administratifs nécessaires à l'import-export. Les milieux pétroliers utilisent le terme anglais « tidewater » pour désigner cette réalité. Le problème de l'accès à un port de mer est particulièrement aigu pour l'Alberta (Canada), qui possède d'immenses réserves de pétrole dans les sables bitumineux de l'Athabasca, et dont la production en 2012 était de 1,9 million de barils par jour (305 000 m3). La production en 2022 pourrait atteindre 3 800 000 bbl/j, soit 221 millions de m3/an. À cela s'ajoute la production de pétrole brut venant de puits conventionnels, qui était en 2012 de 556 000 bbl/j. Or, le Canada présente la « douteuse singularité d'être le seul grand pays producteur de pétrole à ne pas disposer d'un accès à un port de mer pour sa productionThe Globe and Mail, 31 août 2013, ». Le pétrole des sables bitumineux étant trop visqueux pour être transporté par oléoduc, il doit être converti en pétrole brut de synthèse dans une pré-raffinerie ou mélangé à du condensat, ce qui produit du bitume dilué ou dilbit. Le mélange standard mis en place par les grandes compagnies se vend sous le label Western Canadian Select (WCS). En cas de déversement, le dilbit est beaucoup plus difficile à nettoyer que le brut ordinaire et les pipelines qui le transportent connaissent en moyenne 3,6 fois plus de fuites par km. L'Alberta est enclavé dans le continent nord-américain et l'accès à un terminal maritime se heurte à des obstacles multiples. Son pétrole WCS subit donc une décote importante sur les marchés, laquelle avait atteint 42,50 US$ sous le prix du Brent en décembre 2012. Le manque à gagner en impôts se chiffre, pour l'année 2013, à 6 milliards $ CA pour la seule province de l'Alberta. Diverses voies sont explorées pour corriger la situation. La situation d'enclavement est la même pour le pétrole de la Saskatchewan, dont les installations de Burstall et de Kerrobert sont déjà intégrées au réseau de pipelines de l'Alberta. La production de l'Alberta compte pour 74 % de la production canadienne, contre 14 % pour la Saskatchewan et 9 % pour Terre-Neuve. Une grande part du pétrole canadien est exportée aux États-Unis. Au premier trimestre 2014, ce marché absorbe 3,4 millions de barils par jour de pétrole canadien. Parmi les nouveaux marchés à atteindre, figurent au premier rang les pays d'Asie (Chine, Japon, Corée, Malaisie), qui ont tous investi dans les sables bitumineux. L'Inde est également un importateur potentiel car il s'y construisait en 2013 des raffineries capables de traiter le bitume dilué. Dans le monde, la demande de pétrole est de 93,5 millions de barils par jour. (fr)
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  • L'accès à un port de mer est indispensable pour que le pétrole puisse être vendu sur le marché au prix international. Le port doit pouvoir accueillir des pétroliers et être pourvu des services techniques et administratifs nécessaires à l'import-export. Les milieux pétroliers utilisent le terme anglais « tidewater » pour désigner cette réalité. Une grande part du pétrole canadien est exportée aux États-Unis. Au premier trimestre 2014, ce marché absorbe 3,4 millions de barils par jour de pétrole canadien. (fr)
  • L'accès à un port de mer est indispensable pour que le pétrole puisse être vendu sur le marché au prix international. Le port doit pouvoir accueillir des pétroliers et être pourvu des services techniques et administratifs nécessaires à l'import-export. Les milieux pétroliers utilisent le terme anglais « tidewater » pour désigner cette réalité. Une grande part du pétrole canadien est exportée aux États-Unis. Au premier trimestre 2014, ce marché absorbe 3,4 millions de barils par jour de pétrole canadien. (fr)
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  • Accès du pétrole de l'Alberta à un port de mer (fr)
  • Tidewater (marketing) (en)
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