dbo:abstract
|
- L'élection présidentielle française du 17 janvier 1906 vise à choisir pour sept ans le successeur d'Émile Loubet, président sortant ne briguant pas un second mandat. Elle se tient au suffrage indirect, conformément aux lois constitutionnelles de 1875. Président du Sénat investi par la majorité parlementaire du Bloc des gauches, le modéré Armand Fallières est élu au premier tour avec 53 % des suffrages exprimés, face au radical dissident Paul Doumer, président de la Chambre des députés appuyé par une partie du centre et de l'opposition de droite. Cette élection présente deux particularités : elle oppose pour la première fois les présidents respectifs des deux chambres du Parlement et présente le paradoxe d'un modéré investi par la gauche affrontant un radical soutenu par la droite. (fr)
- L'élection présidentielle française du 17 janvier 1906 vise à choisir pour sept ans le successeur d'Émile Loubet, président sortant ne briguant pas un second mandat. Elle se tient au suffrage indirect, conformément aux lois constitutionnelles de 1875. Président du Sénat investi par la majorité parlementaire du Bloc des gauches, le modéré Armand Fallières est élu au premier tour avec 53 % des suffrages exprimés, face au radical dissident Paul Doumer, président de la Chambre des députés appuyé par une partie du centre et de l'opposition de droite. Cette élection présente deux particularités : elle oppose pour la première fois les présidents respectifs des deux chambres du Parlement et présente le paradoxe d'un modéré investi par la gauche affrontant un radical soutenu par la droite. (fr)
|
prop-fr:texte
|
- Ces se sont dispersées entre Dupuy , Ribot, Rouvier, Bourgeois , Loubet , Deschanel , Guérin, Brisson, Clemenceau, Freycinet et Sarrien . (fr)
- Ce cas de figure se reproduira en 1924, quand Gaston Doumergue, président du Sénat, affrontera Paul Painlevé, président de la Chambre. En 1899, une dizaine de voix s'étaient portées sur le président de la Chambre, Paul Deschanel, mais celui-ci n'était pas officiellement candidat, contrairement au président du Sénat, Loubet. (fr)
- En 1899 déjà, les radicaux avaient soutenu le modéré Loubet, tandis que certains nationalistes avaient voté pour le radical Godefroy Cavaignac. Ce dernier n'était cependant pas un candidat déclaré et avait terminé loin derrière Jules Méline, qui avait pourtant renoncé à se présenter. (fr)
- Il y a en théorie 891 parlementaires, mais 22 sièges sont vacants tandis que Charles Jonnart, gouverneur général de l'Algérie, ne prendra pas part au vote. (fr)
- Ces se sont dispersées entre Dupuy , Ribot, Rouvier, Bourgeois , Loubet , Deschanel , Guérin, Brisson, Clemenceau, Freycinet et Sarrien . (fr)
- Ce cas de figure se reproduira en 1924, quand Gaston Doumergue, président du Sénat, affrontera Paul Painlevé, président de la Chambre. En 1899, une dizaine de voix s'étaient portées sur le président de la Chambre, Paul Deschanel, mais celui-ci n'était pas officiellement candidat, contrairement au président du Sénat, Loubet. (fr)
- En 1899 déjà, les radicaux avaient soutenu le modéré Loubet, tandis que certains nationalistes avaient voté pour le radical Godefroy Cavaignac. Ce dernier n'était cependant pas un candidat déclaré et avait terminé loin derrière Jules Méline, qui avait pourtant renoncé à se présenter. (fr)
- Il y a en théorie 891 parlementaires, mais 22 sièges sont vacants tandis que Charles Jonnart, gouverneur général de l'Algérie, ne prendra pas part au vote. (fr)
|
rdfs:comment
|
- L'élection présidentielle française du 17 janvier 1906 vise à choisir pour sept ans le successeur d'Émile Loubet, président sortant ne briguant pas un second mandat. Elle se tient au suffrage indirect, conformément aux lois constitutionnelles de 1875. Président du Sénat investi par la majorité parlementaire du Bloc des gauches, le modéré Armand Fallières est élu au premier tour avec 53 % des suffrages exprimés, face au radical dissident Paul Doumer, président de la Chambre des députés appuyé par une partie du centre et de l'opposition de droite. (fr)
- L'élection présidentielle française du 17 janvier 1906 vise à choisir pour sept ans le successeur d'Émile Loubet, président sortant ne briguant pas un second mandat. Elle se tient au suffrage indirect, conformément aux lois constitutionnelles de 1875. Président du Sénat investi par la majorité parlementaire du Bloc des gauches, le modéré Armand Fallières est élu au premier tour avec 53 % des suffrages exprimés, face au radical dissident Paul Doumer, président de la Chambre des députés appuyé par une partie du centre et de l'opposition de droite. (fr)
|