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- Le rang de prince d'Empire (en allemand : Reichsfürst ; en latin : princeps imperii) était accordé par l'empereur, dans le Saint-Empire romain germanique, à la haute noblesse bénéficiant de l'immédiateté impériale, c'est-à-dire ayant droit de vote à la Diète d'Empire (Reichstag), sans pour autant être nécessairement titulaire d'une principauté. Ainsi, les burgraves étaient princes d'Empire sans avoir de possession territoriale. Le rang de prince se situait au-dessus des comtes mais en dessous des ducs souverains de l'empire. De plus, un prince avec une possession territoriale avait un rang au-dessus de celui qui avait ce titre seulement lié à son nom. Ces princes d'Empire, clercs séculiers et laïcs, pouvaient par ailleurs porter des titres variés, comme le roi de Bohême, les ducs (Herzöge) et les comtes d'Empire (Reichsgrafen), les margraves de Brandebourg, Meissen ou Namur, le comte palatin du Rhin, le landgrave de Thuringe; mais aussi prince (Fürst) au sens propre (par exemple, le prince d'Anhalt), prince-évêque (Fürstbischof), burgrave ou même freiherr, etc. Ce cumul de titres impériaux et régionaux les faisaient appartenir à la noblesse dite "mixte" du Saint-Empire. Il était impératif que la concession des privilèges royales est effectuée par le roi lui-même; plus tard, les seigneurs laïcs ont pu également l'obtenir à titre de fief épiscopal. Au sens de la hiérarchie du ban médiéval (Heerschild), concrétisé et interprété par le Miroir des Saxons, les princes ecclésiastiques et laïcs ont constitué la deuxième et la troisième classe, après le roi. En 1180, le rang de prince, rassemblé à la Diète impériale de Würzburg sur la destitution d'Henri le Lion, a été mentionné pour la première fois dans un acte de Frédéric Barberousse. En 1235, l'empereur Frédéric II éleva formellement Othon l'Enfant, un descendant d'Henri, à prince d'Empire dans son duché de Brunswick-Lunebourg. Les princes siégeaient à la Diète d'Empire dont ils composaient le deuxième collège. Ils se répartissaient en deux bancs : le banc ecclésiastique (Geistliche Bank) et le banc laïc (Weltliche Bank). Le privilège d'élire le roi des Romains, a été réservé uniquement aux sept prince-électeurs par la Bulle d'or en 1356. (fr)
- Le rang de prince d'Empire (en allemand : Reichsfürst ; en latin : princeps imperii) était accordé par l'empereur, dans le Saint-Empire romain germanique, à la haute noblesse bénéficiant de l'immédiateté impériale, c'est-à-dire ayant droit de vote à la Diète d'Empire (Reichstag), sans pour autant être nécessairement titulaire d'une principauté. Ainsi, les burgraves étaient princes d'Empire sans avoir de possession territoriale. Le rang de prince se situait au-dessus des comtes mais en dessous des ducs souverains de l'empire. De plus, un prince avec une possession territoriale avait un rang au-dessus de celui qui avait ce titre seulement lié à son nom. Ces princes d'Empire, clercs séculiers et laïcs, pouvaient par ailleurs porter des titres variés, comme le roi de Bohême, les ducs (Herzöge) et les comtes d'Empire (Reichsgrafen), les margraves de Brandebourg, Meissen ou Namur, le comte palatin du Rhin, le landgrave de Thuringe; mais aussi prince (Fürst) au sens propre (par exemple, le prince d'Anhalt), prince-évêque (Fürstbischof), burgrave ou même freiherr, etc. Ce cumul de titres impériaux et régionaux les faisaient appartenir à la noblesse dite "mixte" du Saint-Empire. Il était impératif que la concession des privilèges royales est effectuée par le roi lui-même; plus tard, les seigneurs laïcs ont pu également l'obtenir à titre de fief épiscopal. Au sens de la hiérarchie du ban médiéval (Heerschild), concrétisé et interprété par le Miroir des Saxons, les princes ecclésiastiques et laïcs ont constitué la deuxième et la troisième classe, après le roi. En 1180, le rang de prince, rassemblé à la Diète impériale de Würzburg sur la destitution d'Henri le Lion, a été mentionné pour la première fois dans un acte de Frédéric Barberousse. En 1235, l'empereur Frédéric II éleva formellement Othon l'Enfant, un descendant d'Henri, à prince d'Empire dans son duché de Brunswick-Lunebourg. Les princes siégeaient à la Diète d'Empire dont ils composaient le deuxième collège. Ils se répartissaient en deux bancs : le banc ecclésiastique (Geistliche Bank) et le banc laïc (Weltliche Bank). Le privilège d'élire le roi des Romains, a été réservé uniquement aux sept prince-électeurs par la Bulle d'or en 1356. (fr)
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- Le rang de prince d'Empire (en allemand : Reichsfürst ; en latin : princeps imperii) était accordé par l'empereur, dans le Saint-Empire romain germanique, à la haute noblesse bénéficiant de l'immédiateté impériale, c'est-à-dire ayant droit de vote à la Diète d'Empire (Reichstag), sans pour autant être nécessairement titulaire d'une principauté. Ainsi, les burgraves étaient princes d'Empire sans avoir de possession territoriale. Le rang de prince se situait au-dessus des comtes mais en dessous des ducs souverains de l'empire. De plus, un prince avec une possession territoriale avait un rang au-dessus de celui qui avait ce titre seulement lié à son nom. (fr)
- Le rang de prince d'Empire (en allemand : Reichsfürst ; en latin : princeps imperii) était accordé par l'empereur, dans le Saint-Empire romain germanique, à la haute noblesse bénéficiant de l'immédiateté impériale, c'est-à-dire ayant droit de vote à la Diète d'Empire (Reichstag), sans pour autant être nécessairement titulaire d'une principauté. Ainsi, les burgraves étaient princes d'Empire sans avoir de possession territoriale. Le rang de prince se situait au-dessus des comtes mais en dessous des ducs souverains de l'empire. De plus, un prince avec une possession territoriale avait un rang au-dessus de celui qui avait ce titre seulement lié à son nom. (fr)
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