La bataille de Koursk oppose du 5 juillet au 23 août 1943 les forces allemandes aux forces soviétiques sur un immense saillant de 23 000 km2 situé au sud-ouest de la Russie, à la limite de l'Ukraine, entre Orel au nord et Belgorod au sud. Il s'agit de la plus grande bataille de chars de l'Histoire. L'issue de cet affrontement gigantesque fut, par la suite, exagérée par la propagande soviétique et minorée par la propagande nazie.

Property Value
dbo:abstract
  • La bataille de Koursk oppose du 5 juillet au 23 août 1943 les forces allemandes aux forces soviétiques sur un immense saillant de 23 000 km2 situé au sud-ouest de la Russie, à la limite de l'Ukraine, entre Orel au nord et Belgorod au sud. Il s'agit de la plus grande bataille de chars de l'Histoire. Alors qu'il est communément admis que la bataille de Stalingrad (17 juillet 1942 – 2 février 1943, soit 6 mois et 16 jours) représente le véritable tournant de la Seconde Guerre mondiale en Europe, le « début de la fin » pour la Wehrmacht et la mise en route de l'avancée irrésistible du « rouleau-compresseur » soviétique jusqu'à Berlin, la bataille de Koursk n'est perçue comme un tournant dans le conflit qu'à partir des années 1950, alors que Khrouchtchev, membre du conseil de guerre du front de Voronej pendant la bataille, exerce un certain nombre de responsabilités en URSS. De plus, cette bataille nuance la thèse du rouleau compresseur soviétique jusqu'à Berlin : le premier semestre de l'année 1943 constitue en fait sur le front russe une phase d'équilibre, de récupération et de préparation à l'ultime tentative du Troisième Reich de reprendre l'initiative contre l'Armée rouge après ses échecs successifs devant Moscou et Stalingrad. Pour l'Oberkommando der Wehrmacht (OKW), le haut-commandement de la Wehrmacht, son nom de code est opération Citadelle. Elle va se solder par un nouvel échec pour le Reich. Trois armées allemandes regroupant 900 000 hommes soit 50 divisions dont 19 blindées et motorisées (plus 20 divisions de réserve), 10 000 canons et mortiers, plus de 2 000 avions et 2 700 chars se lancent à l’assaut de deux armées blindées soviétiques épaulées de 4 corps blindés comptant 3 300 chars et d’une armée d’infanterie regroupant 1,337 million d’hommes, 19 300 canons et mortiers ; soit au total 2 millions de combattants soviétiques sur un front long de 270 km. Le Reich y engage 2 000 avions dont les 1 800 avions des 4e et 6e flottes aériennes et plus de 50 % de ses blindés disponibles. Le général Erfurth ira même jusqu'à déclarer que « tout le potentiel offensif que l'Allemagne avait pu rassembler fut jeté dans l'opération Citadelle. ». Bien qu'y ayant engagé l’essentiel et le meilleur de ses forces disponibles, la Wehrmacht se heurte à une défense soviétique solide, bien organisée et opiniâtre qu'elle ne parvient pas à percer malgré l'ampleur considérable des moyens engagés ; elle subit de lourdes pertes. L'Armée rouge, malgré des pertes beaucoup plus importantes, dispose de réserves stratégiques et lance deux contre-offensives de part et d'autre du saillant de Koursk, l’opération Koutouzov et l’opération Rumyantsev. Ces contre-attaques rejettent la Wehrmacht sur ses lignes de départ et permettent la libération de deux villes stratégiquement importantes, Orel et Kharkov. L'issue de cet affrontement gigantesque fut, par la suite, exagérée par la propagande soviétique et minorée par la propagande nazie. Après cette bataille, fin août 1943, à laquelle s'ajoute l'ouverture au même moment d'un second front en Italie, il apparaît que l'Allemagne a probablement déjà perdu la Seconde Guerre mondiale. La suite confirme cette impression : après cette défaite, la Wehrmacht ne parvint plus jamais à reprendre l'offensive sur le front de l'Est. Elle subit dès lors une poussée continue, parsemée de défaites successives, qui allait conduire à la reconquête du territoire soviétique sous occupation nazie, à la traversée de la Pologne par l'Armée rouge et enfin à la prise de Berlin. (fr)
  • La bataille de Koursk oppose du 5 juillet au 23 août 1943 les forces allemandes aux forces soviétiques sur un immense saillant de 23 000 km2 situé au sud-ouest de la Russie, à la limite de l'Ukraine, entre Orel au nord et Belgorod au sud. Il s'agit de la plus grande bataille de chars de l'Histoire. Alors qu'il est communément admis que la bataille de Stalingrad (17 juillet 1942 – 2 février 1943, soit 6 mois et 16 jours) représente le véritable tournant de la Seconde Guerre mondiale en Europe, le « début de la fin » pour la Wehrmacht et la mise en route de l'avancée irrésistible du « rouleau-compresseur » soviétique jusqu'à Berlin, la bataille de Koursk n'est perçue comme un tournant dans le conflit qu'à partir des années 1950, alors que Khrouchtchev, membre du conseil de guerre du front de Voronej pendant la bataille, exerce un certain nombre de responsabilités en URSS. De plus, cette bataille nuance la thèse du rouleau compresseur soviétique jusqu'à Berlin : le premier semestre de l'année 1943 constitue en fait sur le front russe une phase d'équilibre, de récupération et de préparation à l'ultime tentative du Troisième Reich de reprendre l'initiative contre l'Armée rouge après ses échecs successifs devant Moscou et Stalingrad. Pour l'Oberkommando der Wehrmacht (OKW), le haut-commandement de la Wehrmacht, son nom de code est opération Citadelle. Elle va se solder par un nouvel échec pour le Reich. Trois armées allemandes regroupant 900 000 hommes soit 50 divisions dont 19 blindées et motorisées (plus 20 divisions de réserve), 10 000 canons et mortiers, plus de 2 000 avions et 2 700 chars se lancent à l’assaut de deux armées blindées soviétiques épaulées de 4 corps blindés comptant 3 300 chars et d’une armée d’infanterie regroupant 1,337 million d’hommes, 19 300 canons et mortiers ; soit au total 2 millions de combattants soviétiques sur un front long de 270 km. Le Reich y engage 2 000 avions dont les 1 800 avions des 4e et 6e flottes aériennes et plus de 50 % de ses blindés disponibles. Le général Erfurth ira même jusqu'à déclarer que « tout le potentiel offensif que l'Allemagne avait pu rassembler fut jeté dans l'opération Citadelle. ». Bien qu'y ayant engagé l’essentiel et le meilleur de ses forces disponibles, la Wehrmacht se heurte à une défense soviétique solide, bien organisée et opiniâtre qu'elle ne parvient pas à percer malgré l'ampleur considérable des moyens engagés ; elle subit de lourdes pertes. L'Armée rouge, malgré des pertes beaucoup plus importantes, dispose de réserves stratégiques et lance deux contre-offensives de part et d'autre du saillant de Koursk, l’opération Koutouzov et l’opération Rumyantsev. Ces contre-attaques rejettent la Wehrmacht sur ses lignes de départ et permettent la libération de deux villes stratégiquement importantes, Orel et Kharkov. L'issue de cet affrontement gigantesque fut, par la suite, exagérée par la propagande soviétique et minorée par la propagande nazie. Après cette bataille, fin août 1943, à laquelle s'ajoute l'ouverture au même moment d'un second front en Italie, il apparaît que l'Allemagne a probablement déjà perdu la Seconde Guerre mondiale. La suite confirme cette impression : après cette défaite, la Wehrmacht ne parvint plus jamais à reprendre l'offensive sur le front de l'Est. Elle subit dès lors une poussée continue, parsemée de défaites successives, qui allait conduire à la reconquête du territoire soviétique sous occupation nazie, à la traversée de la Pologne par l'Armée rouge et enfin à la prise de Berlin. (fr)
dbo:country
dbo:depictionDescription
  • (fr)
  • Soldats de la division SS Das Reich progressant sous la couverture d'unchar Tigre Ien juin 1943 juste avant la bataille de Koursk. (fr)
  • (fr)
  • Soldats de la division SS Das Reich progressant sous la couverture d'unchar Tigre Ien juin 1943 juste avant la bataille de Koursk. (fr)
dbo:endDate
  • 1943-08-23 (xsd:date)
dbo:isPartOf
dbo:isPartOfMilitaryConflict
dbo:nextEvent
dbo:opponents
dbo:place
dbo:result
  • * Les Soviétiques reprennent les régions conquises par la Wehrmacht
  • Victoire stratégique soviétique.
  • * L'Armée rougereprend définitivement l'initiative sur laWehrmacht
  • * Les forces de l'Axeperdent l'initiative des offensives stratégiques
dbo:startDate
  • 1943-07-05 (xsd:date)
dbo:thumbnail
dbo:wikiPageExternalLink
dbo:wikiPageID
  • 46196 (xsd:integer)
dbo:wikiPageLength
  • 84545 (xsd:nonNegativeInteger)
dbo:wikiPageRevisionID
  • 191384728 (xsd:integer)
dbo:wikiPageWikiLink
prop-fr:année
  • 1968 (xsd:integer)
  • 1971 (xsd:integer)
  • 1979 (xsd:integer)
  • 1992 (xsd:integer)
  • 1993 (xsd:integer)
  • 1997 (xsd:integer)
  • 1998 (xsd:integer)
  • 1999 (xsd:integer)
  • 2000 (xsd:integer)
  • 2002 (xsd:integer)
  • 2006 (xsd:integer)
  • 2008 (xsd:integer)
  • 2012 (xsd:integer)
prop-fr:auteur
prop-fr:conflit
  • Bataille de Koursk (fr)
  • Bataille de Koursk (fr)
prop-fr:date
  • --07-05
prop-fr:format
  • 24 (xsd:integer)
prop-fr:fr
  • Maslova Pristan (fr)
  • Roman Töppel (fr)
  • Maslova Pristan (fr)
  • Roman Töppel (fr)
prop-fr:guerre
prop-fr:géolocalisation
  • Russie européenne/Oblast de Koursk/Ukraine (fr)
  • Russie européenne/Oblast de Koursk/Ukraine (fr)
prop-fr:id
  • Armée (fr)
  • Lopez (fr)
  • Buffetaut (fr)
  • Cross (fr)
  • Dunn (fr)
  • Jukes (fr)
  • Healy (fr)
  • Dimitri (fr)
  • Bae (fr)
  • Lemay (fr)
  • Newton (fr)
  • Carell (fr)
  • GlantzK (fr)
  • YvCou (fr)
  • Zetterling (fr)
  • Armée (fr)
  • Lopez (fr)
  • Buffetaut (fr)
  • Cross (fr)
  • Dunn (fr)
  • Jukes (fr)
  • Healy (fr)
  • Dimitri (fr)
  • Bae (fr)
  • Lemay (fr)
  • Newton (fr)
  • Carell (fr)
  • GlantzK (fr)
  • YvCou (fr)
  • Zetterling (fr)
prop-fr:isbn
  • 0 (xsd:integer)
  • 1 (xsd:integer)
  • 2 (xsd:integer)
  • 978 (xsd:integer)
  • 1855322110 (xsd:integer)
  • 2840481189 (xsd:decimal)
  • 9782840481188 (xsd:decimal)
prop-fr:issue
  • Victoire stratégique soviétique. * Les Soviétiques reprennent les régions conquises par la Wehrmacht * Les forces de l'Axe perdent l'initiative des offensives stratégiques * L'Armée rouge reprend définitivement l'initiative sur la Wehrmacht (fr)
  • Victoire stratégique soviétique. * Les Soviétiques reprennent les régions conquises par la Wehrmacht * Les forces de l'Axe perdent l'initiative des offensives stratégiques * L'Armée rouge reprend définitivement l'initiative sur la Wehrmacht (fr)
prop-fr:lang
  • de (fr)
  • de (fr)
prop-fr:langue
  • en (fr)
  • fr (fr)
  • ru (fr)
  • en (fr)
  • fr (fr)
  • ru (fr)
prop-fr:lienAuteur
  • Yves Courrière (fr)
  • Yves Courrière (fr)
prop-fr:lieu
  • Paris (fr)
  • Westport /London (fr)
  • Région de Koursk, environ 200 km au Nord de Kharkov et 130 de Belgorod, environ 210 km à l'Ouest de Voronej, 140 km au Sud d'Orel (fr)
  • Paris (fr)
  • Westport /London (fr)
  • Région de Koursk, environ 200 km au Nord de Kharkov et 130 de Belgorod, environ 210 km à l'Ouest de Voronej, 140 km au Sud d'Orel (fr)
prop-fr:légende
  • Soldats de la division SS Das Reich progressant sous la couverture d'un char Tigre I en juin 1943 juste avant la bataille de Koursk. (fr)
  • Soldats de la division SS Das Reich progressant sous la couverture d'un char Tigre I en juin 1943 juste avant la bataille de Koursk. (fr)
prop-fr:nom
  • Courriére (fr)
  • Courriére (fr)
prop-fr:pages
  • 96 (xsd:integer)
  • 167 (xsd:integer)
  • 200 (xsd:integer)
  • 272 (xsd:integer)
  • 557 (xsd:integer)
prop-fr:pagesTotales
  • 200 (xsd:integer)
  • 317 (xsd:integer)
  • 414 (xsd:integer)
  • 524 (xsd:integer)
  • 557 (xsd:integer)
prop-fr:pertes
  • 159 (xsd:integer)
  • 252 (xsd:integer)
  • 459 (xsd:integer)
  • , blessés et disparus (fr)
prop-fr:photographe
  • revue ICARE (fr)
  • revue ICARE (fr)
prop-fr:prénom
  • Yves (fr)
  • Yves (fr)
prop-fr:sousTitre
  • Un temps pour la guerre (fr)
  • Hitler's gamble, 1943 (fr)
  • La Wehrmacht, les nazis et la guerre (fr)
  • Un temps pour la guerre (fr)
  • Hitler's gamble, 1943 (fr)
  • La Wehrmacht, les nazis et la guerre (fr)
prop-fr:titre
  • --07-05
  • Normandie Niemen (fr)
  • Guerre et exterminations à l'Est. Hitler et la conquête de l'espace vital. 1933-1945 (fr)
  • Citadel: the Battle of Kursk (fr)
  • Erich von Manstein, le stratège de Hitler (fr)
  • Koursk, le choc des blindés (fr)
  • Kursk (fr)
  • Kursk 1943, a statistical analysis (fr)
  • Kursk 1943: tide turns in the east (fr)
  • Kursk, the german view (fr)
  • Kursk. Tourmente d'acier (fr)
  • La bataille de Koursk (fr)
  • L’armée d’Hitler (fr)
  • Opération Terre brûlée (fr)
  • The battle of Kursk (fr)
  • Koursk : La plus grande bataille de chars de l'Histoire (fr)
prop-fr:trad
  • Roman Töppel (fr)
  • Маслова Пристань (fr)
  • Roman Töppel (fr)
  • Маслова Пристань (fr)
prop-fr:wikiPageUsesTemplate
prop-fr:éditeur
  • Heimdal (fr)
  • Osprey Publishing (fr)
  • University Press of Kansas (fr)
  • Robert Laffont (fr)
  • Da Capo Press (fr)
  • Marabout (fr)
  • Perrin (fr)
  • Tallandier (fr)
  • Economica (fr)
  • Histoire et Collection (fr)
  • Presses de la Cité (fr)
  • Hachette Littératures (fr)
  • Frank Cass - Routledge (fr)
  • Glénat, coll « Caractère » (fr)
  • London : Michael O'Mara Books (fr)
  • Westport, Conn. : Praeger (fr)
  • Heimdal (fr)
  • Osprey Publishing (fr)
  • University Press of Kansas (fr)
  • Robert Laffont (fr)
  • Da Capo Press (fr)
  • Marabout (fr)
  • Perrin (fr)
  • Tallandier (fr)
  • Economica (fr)
  • Histoire et Collection (fr)
  • Presses de la Cité (fr)
  • Hachette Littératures (fr)
  • Frank Cass - Routledge (fr)
  • Glénat, coll « Caractère » (fr)
  • London : Michael O'Mara Books (fr)
  • Westport, Conn. : Praeger (fr)
dct:subject
georss:point
  • 51.501111 36.051389
rdf:type
rdfs:comment
  • La bataille de Koursk oppose du 5 juillet au 23 août 1943 les forces allemandes aux forces soviétiques sur un immense saillant de 23 000 km2 situé au sud-ouest de la Russie, à la limite de l'Ukraine, entre Orel au nord et Belgorod au sud. Il s'agit de la plus grande bataille de chars de l'Histoire. L'issue de cet affrontement gigantesque fut, par la suite, exagérée par la propagande soviétique et minorée par la propagande nazie. (fr)
  • La bataille de Koursk oppose du 5 juillet au 23 août 1943 les forces allemandes aux forces soviétiques sur un immense saillant de 23 000 km2 situé au sud-ouest de la Russie, à la limite de l'Ukraine, entre Orel au nord et Belgorod au sud. Il s'agit de la plus grande bataille de chars de l'Histoire. L'issue de cet affrontement gigantesque fut, par la suite, exagérée par la propagande soviétique et minorée par la propagande nazie. (fr)
rdfs:label
  • Bataille de Koursk (fr)
  • Batalha de Korsk (oc)
  • Batalha de Kursk (pt)
  • Batalla de Kursk (ca)
  • Battaglia di Kursk (it)
  • Bitwa na łuku kurskim (pl)
  • Trận Vòng cung Kursk (vi)
  • Битва на Курській дузі (uk)
  • Курская битва (ru)
  • معركة كورسك (ar)
  • Bataille de Koursk (fr)
  • Batalha de Korsk (oc)
  • Batalha de Kursk (pt)
  • Batalla de Kursk (ca)
  • Battaglia di Kursk (it)
  • Bitwa na łuku kurskim (pl)
  • Trận Vòng cung Kursk (vi)
  • Битва на Курській дузі (uk)
  • Курская битва (ru)
  • معركة كورسك (ar)
rdfs:seeAlso
owl:sameAs
geo:geometry
  • POINT(36.051387786865 51.501110076904)
  • POINT(36.051387786865 51.501110076904)
geo:lat
  • 51.501110 (xsd:float)
geo:long
  • 36.051388 (xsd:float)
prov:wasDerivedFrom
foaf:depiction
foaf:isPrimaryTopicOf
foaf:name
  • (fr)
  • Bataille de Koursk (fr)
  • (fr)
  • Bataille de Koursk (fr)
is dbo:battle of
is dbo:conflict of
is dbo:isPartOf of
is dbo:namedAfter of
is dbo:wikiPageDisambiguates of
is dbo:wikiPageRedirects of
is dbo:wikiPageWikiLink of
is prop-fr:batailles of
is prop-fr:conflit of
is prop-fr:faitsD'armes of
is oa:hasTarget of
is foaf:primaryTopic of