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- Le secteur de l'énergie en Corée du Sud joue un rôle majeur dans l'économie de la Corée du Sud et tient une place de premier plan dans les marchés mondiaux. La Corée du Sud, quasiment dépourvue de ressources fossiles, est un grand importateur d'énergie : elle importe la quasi-totalité de ses besoins en pétrole (5e importateur au monde), en gaz naturel (6e rang mondial) et en charbon (4e rang mondial). La consommation d'énergie primaire de la Corée du Sud atteignait 11 731 PJ/habitant en 2019, soit 2,9 fois la moyenne mondiale, 51 % de plus qu'en France mais 20 % de moins qu'aux États-Unis. Elle se répartissait en 2019 en 83,3 % de combustibles fossiles (pétrole : 37,3 %, charbon : 28,6 %, gaz naturel : 17,4 %), 13,6 % d'énergie nucléaire et 3,2 % d'énergies renouvelables (surtout biomasse-déchets : 2,4 %). L'électricité représentait 24,8 % de la consommation finale d'énergie en 2019 ; sa production provenait principalement de centrales thermiques à combustibles fossiles : 68,0 % (charbon : 42,3 %, gaz naturel : 25,1 %, pétrole : 1,6 %) et de l'énergie nucléaire : 25,1 % ; les énergies renouvelables ne couvraient que 5,3 % des besoins (hydro : 1,1 %, biomasse-déchets : 1,4 %, solaire : 2,2 %, éolien : 0,5 %, marémotrice : 0,1 %). La Corée du Sud construit ses propres centrales nucléaires et commence à en exporter ; sa production d'électricité nucléaire se classe au 5e rang mondial avec 5,2 % du total mondial, derrière les États-Unis, la France, la Chine et la Russie. Elle se classe aussi au 8e rang des producteurs d'électricité solaire photovoltaïque avec 1,9 % du total mondial. Les émissions de CO2 liées à l'énergie de la Corée du Sud étaient en 2019 de 11,33 t CO2 par habitant (dont 40 % dans l'industrie et 19 % dans le secteur tertiaire), niveau 2,6 fois supérieur à la moyenne mondiale et à celle de la France, mais inférieur de 22 % à celle des États-Unis. (fr)
- Le secteur de l'énergie en Corée du Sud joue un rôle majeur dans l'économie de la Corée du Sud et tient une place de premier plan dans les marchés mondiaux. La Corée du Sud, quasiment dépourvue de ressources fossiles, est un grand importateur d'énergie : elle importe la quasi-totalité de ses besoins en pétrole (5e importateur au monde), en gaz naturel (6e rang mondial) et en charbon (4e rang mondial). La consommation d'énergie primaire de la Corée du Sud atteignait 11 731 PJ/habitant en 2019, soit 2,9 fois la moyenne mondiale, 51 % de plus qu'en France mais 20 % de moins qu'aux États-Unis. Elle se répartissait en 2019 en 83,3 % de combustibles fossiles (pétrole : 37,3 %, charbon : 28,6 %, gaz naturel : 17,4 %), 13,6 % d'énergie nucléaire et 3,2 % d'énergies renouvelables (surtout biomasse-déchets : 2,4 %). L'électricité représentait 24,8 % de la consommation finale d'énergie en 2019 ; sa production provenait principalement de centrales thermiques à combustibles fossiles : 68,0 % (charbon : 42,3 %, gaz naturel : 25,1 %, pétrole : 1,6 %) et de l'énergie nucléaire : 25,1 % ; les énergies renouvelables ne couvraient que 5,3 % des besoins (hydro : 1,1 %, biomasse-déchets : 1,4 %, solaire : 2,2 %, éolien : 0,5 %, marémotrice : 0,1 %). La Corée du Sud construit ses propres centrales nucléaires et commence à en exporter ; sa production d'électricité nucléaire se classe au 5e rang mondial avec 5,2 % du total mondial, derrière les États-Unis, la France, la Chine et la Russie. Elle se classe aussi au 8e rang des producteurs d'électricité solaire photovoltaïque avec 1,9 % du total mondial. Les émissions de CO2 liées à l'énergie de la Corée du Sud étaient en 2019 de 11,33 t CO2 par habitant (dont 40 % dans l'industrie et 19 % dans le secteur tertiaire), niveau 2,6 fois supérieur à la moyenne mondiale et à celle de la France, mais inférieur de 22 % à celle des États-Unis. (fr)
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