dbo:abstract
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- Les élections régionales en Sicile pour le renouvellement de l'Assemblée régionale sicilienne ont eu lieu le 9 juin 1963. Le taux de participation était de 81,4%. Les électeurs ont le choix parmi soixante-dix-neuf listes et sept cent soixante-treize candidats. Les résultats sont conformes à ceux des élections générales qui ont précédé ce scrutin d'un peu plus un mois. Par rapport aux élections de 1959, la Démocratie chrétienne gagne 3,4 points à 42 % tandis que les dissidents de l', dotés de 10,6 % des suffrages en 1959, s'effacent à 0,75 %. A gauche, le PCI gagne 2,2 points à 24,12 %, le PSI est stable, les socialistes saragatiens passent de 2,2 à 3,9 %. A droite, les libéraux doublent leur score à 7,8 % et celui des monarchistes est divisé par 4, à 1,4 %, les républicains et les néo-fascistes conservent leur niveau. Ces résultats rendent difficile la constitution d'un gouvernement stable, comme durant les deux mandatures précédentes, dans un contexte national où est attendu la constitution par Aldo Moro d'un gouvernement de coalition DC-PSI ou la formation d'un gouvernement démocrate chrétien minoritaire. Le président sortant, Giuseppe D'Angelo (avocat démocrate-chrétien de centre-gauche, en poste depuis 1961) reforme un gouvernement ouvert à la gauche. Mais le renforcement des chrétiens-démocrates et le retrait simultané du PCI, du PSI, du PSDI et de l'USCS conduiront en 1964 à la chute du président Giuseppe D'Angelo (avocat du centre-gauche, en poste depuis 1961) et à la nomination de Francesco Coniglio. (fr)
- Les élections régionales en Sicile pour le renouvellement de l'Assemblée régionale sicilienne ont eu lieu le 9 juin 1963. Le taux de participation était de 81,4%. Les électeurs ont le choix parmi soixante-dix-neuf listes et sept cent soixante-treize candidats. Les résultats sont conformes à ceux des élections générales qui ont précédé ce scrutin d'un peu plus un mois. Par rapport aux élections de 1959, la Démocratie chrétienne gagne 3,4 points à 42 % tandis que les dissidents de l', dotés de 10,6 % des suffrages en 1959, s'effacent à 0,75 %. A gauche, le PCI gagne 2,2 points à 24,12 %, le PSI est stable, les socialistes saragatiens passent de 2,2 à 3,9 %. A droite, les libéraux doublent leur score à 7,8 % et celui des monarchistes est divisé par 4, à 1,4 %, les républicains et les néo-fascistes conservent leur niveau. Ces résultats rendent difficile la constitution d'un gouvernement stable, comme durant les deux mandatures précédentes, dans un contexte national où est attendu la constitution par Aldo Moro d'un gouvernement de coalition DC-PSI ou la formation d'un gouvernement démocrate chrétien minoritaire. Le président sortant, Giuseppe D'Angelo (avocat démocrate-chrétien de centre-gauche, en poste depuis 1961) reforme un gouvernement ouvert à la gauche. Mais le renforcement des chrétiens-démocrates et le retrait simultané du PCI, du PSI, du PSDI et de l'USCS conduiront en 1964 à la chute du président Giuseppe D'Angelo (avocat du centre-gauche, en poste depuis 1961) et à la nomination de Francesco Coniglio. (fr)
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