| dbo:abstract
|
- Des élections législatives eurent lieu aux Nouvelles-Hébrides en novembre 1979. Il s'agissait des premières élections nationales dans le pays, condominium franco-britannique qui se préparait à accéder à l'indépendance. Les élections devaient amener la formation d'un gouvernement assurant la transition finale vers cette indépendance, qui fut proclamée en juillet 1980. Le pays devint alors le Vanuatu. Deux grands mouvements politiques participèrent aux élections. Le Vanua'aku Pati (Parti de Notre Terre), à dominante anglophone, avait été le moteur du mouvement anticolonial. Face à lui, les francophones, davantage rétifs à une indépendance rapide, et le plus souvent attachés à la relation avec la France, se rassemblèrent en un . Par ailleurs, participèrent à l'élection divers mouvements régionalistes, autonomistes, voire sécessionistes, souvent partisans du maintien de la 'coutume' (kastom). Tel fut le cas des mouvements Nagriamel, John Frum et , tous basés sur l'île de Tanna, sécessionistes et généralement francophiles ; s'opposant à une indépendance du pays dans son ensemble, qui verrait le pouvoir politique remis aux mains d'une élite à Port Vila, ils firent cause commune dans une certaine mesure avec les francophones rétifs à une indépendance immédiate. (fr)
- Des élections législatives eurent lieu aux Nouvelles-Hébrides en novembre 1979. Il s'agissait des premières élections nationales dans le pays, condominium franco-britannique qui se préparait à accéder à l'indépendance. Les élections devaient amener la formation d'un gouvernement assurant la transition finale vers cette indépendance, qui fut proclamée en juillet 1980. Le pays devint alors le Vanuatu. Deux grands mouvements politiques participèrent aux élections. Le Vanua'aku Pati (Parti de Notre Terre), à dominante anglophone, avait été le moteur du mouvement anticolonial. Face à lui, les francophones, davantage rétifs à une indépendance rapide, et le plus souvent attachés à la relation avec la France, se rassemblèrent en un . Par ailleurs, participèrent à l'élection divers mouvements régionalistes, autonomistes, voire sécessionistes, souvent partisans du maintien de la 'coutume' (kastom). Tel fut le cas des mouvements Nagriamel, John Frum et , tous basés sur l'île de Tanna, sécessionistes et généralement francophiles ; s'opposant à une indépendance du pays dans son ensemble, qui verrait le pouvoir politique remis aux mains d'une élite à Port Vila, ils firent cause commune dans une certaine mesure avec les francophones rétifs à une indépendance immédiate. (fr)
|
