Les élections générales uruguayennes de 1971 se déroulèrent dans un contexte de crise économique, sociale et politique qui affectait l'Uruguay, culminant un an et demi plus tard dans le coup d'État de juin 1973. Outre les deux partis traditionnels, le Parti colorado et le Parti blanco, une coalition de gauche, le Front large, s'était formée, avec comme candidat à la présidence le général Líber Seregni, qui avait démissionné en 1969 de l' en protestation contre l'autoritarisme du président Jorge Pacheco Areco.

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  • Les élections générales uruguayennes de 1971 se déroulèrent dans un contexte de crise économique, sociale et politique qui affectait l'Uruguay, culminant un an et demi plus tard dans le coup d'État de juin 1973. Outre les deux partis traditionnels, le Parti colorado et le Parti blanco, une coalition de gauche, le Front large, s'était formée, avec comme candidat à la présidence le général Líber Seregni, qui avait démissionné en 1969 de l' en protestation contre l'autoritarisme du président Jorge Pacheco Areco. La présidentielle, entachée de fraudes multiples, fut remportée le 28 novembre 1971 par Juan María Bordaberry (colorado), avec 40,3 % des voix contre 40,1 % pour le candidat blanco, , tandis que le Front large (coalition de gauche tout juste créée) remporte 18,6 % des voix. 1 878 132 électeurs étaient appelés à se prononcer, la participation s'élevant à 88,6 % (1 664 119), le vote étant obligatoire depuis la . D'autre part, en nombre absolu de voix, Wilson Ferreira avait obtenu plus de voix que Bordaberry (près de 440 000 contre environ 380 000). Cependant, en raison de la ley de lemas régissant le système électoral uruguayen, Bordaberry gagnait: en effet, cette forme de scrutin majoritaire à un seul tour conduit à additionner les suffrages obtenus par les différentes listes (apparentées) d'un parti et à accorder la victoire au parti ayant obtenu le plus de voix; au sein de ce parti, c'est la liste ayant obtenu le plus de voix par rapport aux autres de son parti qui remporte l'élection présidentielle. En d'autres termes, en réunissant toutes les listes de chaque parti, le Parti colorado avait obtenu plus de voix que le Parti blanco (681 624 contre 668 822), mais la liste de Wilson Ferreira (« wilsoniste ») avait, de façon isolée, remporté plus de voix que celle de Bordaberry. Concernant les parlementaires, la ley de lemas instituait une sorte de scrutin proportionnel plurinominal (plusieurs postes sont à pourvoir, contrairement à la présidentielle). Sur un total de trente sénateurs, le Parti colorado en obtint ainsi treize ; les Blancos douze, et le Front large cinq. Et sur 99 députés, les Colorados en eurent 41, les Blancos 40, et le Front large 18. Malgré la défaite de la coalition de gauche, c'était la première fois que la gauche uruguayenne obtenait un tel succès. (fr)
  • Les élections générales uruguayennes de 1971 se déroulèrent dans un contexte de crise économique, sociale et politique qui affectait l'Uruguay, culminant un an et demi plus tard dans le coup d'État de juin 1973. Outre les deux partis traditionnels, le Parti colorado et le Parti blanco, une coalition de gauche, le Front large, s'était formée, avec comme candidat à la présidence le général Líber Seregni, qui avait démissionné en 1969 de l' en protestation contre l'autoritarisme du président Jorge Pacheco Areco. La présidentielle, entachée de fraudes multiples, fut remportée le 28 novembre 1971 par Juan María Bordaberry (colorado), avec 40,3 % des voix contre 40,1 % pour le candidat blanco, , tandis que le Front large (coalition de gauche tout juste créée) remporte 18,6 % des voix. 1 878 132 électeurs étaient appelés à se prononcer, la participation s'élevant à 88,6 % (1 664 119), le vote étant obligatoire depuis la . D'autre part, en nombre absolu de voix, Wilson Ferreira avait obtenu plus de voix que Bordaberry (près de 440 000 contre environ 380 000). Cependant, en raison de la ley de lemas régissant le système électoral uruguayen, Bordaberry gagnait: en effet, cette forme de scrutin majoritaire à un seul tour conduit à additionner les suffrages obtenus par les différentes listes (apparentées) d'un parti et à accorder la victoire au parti ayant obtenu le plus de voix; au sein de ce parti, c'est la liste ayant obtenu le plus de voix par rapport aux autres de son parti qui remporte l'élection présidentielle. En d'autres termes, en réunissant toutes les listes de chaque parti, le Parti colorado avait obtenu plus de voix que le Parti blanco (681 624 contre 668 822), mais la liste de Wilson Ferreira (« wilsoniste ») avait, de façon isolée, remporté plus de voix que celle de Bordaberry. Concernant les parlementaires, la ley de lemas instituait une sorte de scrutin proportionnel plurinominal (plusieurs postes sont à pourvoir, contrairement à la présidentielle). Sur un total de trente sénateurs, le Parti colorado en obtint ainsi treize ; les Blancos douze, et le Front large cinq. Et sur 99 députés, les Colorados en eurent 41, les Blancos 40, et le Front large 18. Malgré la défaite de la coalition de gauche, c'était la première fois que la gauche uruguayenne obtenait un tel succès. (fr)
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  • Les élections générales uruguayennes de 1971 se déroulèrent dans un contexte de crise économique, sociale et politique qui affectait l'Uruguay, culminant un an et demi plus tard dans le coup d'État de juin 1973. Outre les deux partis traditionnels, le Parti colorado et le Parti blanco, une coalition de gauche, le Front large, s'était formée, avec comme candidat à la présidence le général Líber Seregni, qui avait démissionné en 1969 de l' en protestation contre l'autoritarisme du président Jorge Pacheco Areco. (fr)
  • Les élections générales uruguayennes de 1971 se déroulèrent dans un contexte de crise économique, sociale et politique qui affectait l'Uruguay, culminant un an et demi plus tard dans le coup d'État de juin 1973. Outre les deux partis traditionnels, le Parti colorado et le Parti blanco, une coalition de gauche, le Front large, s'était formée, avec comme candidat à la présidence le général Líber Seregni, qui avait démissionné en 1969 de l' en protestation contre l'autoritarisme du président Jorge Pacheco Areco. (fr)
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  • Algemene verkiezingen in Uruguay (1971) (nl)
  • Eleccions generals de l'Uruguai de 1971 (ca)
  • Wahlen in Uruguay 1971 (de)
  • Élections générales uruguayennes de 1971 (fr)
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