L'élection présidentielle togolaise de 2005, a eu lieu le 24 avril 2005. Elle a inquiété vivement les organisations des droits de l'Homme et l'opposition togolaise qui, compte tenu des précédentes élections, craignaient des fraudes électorales massives.Un des principaux opposants, Gilchrist Olympio, n'est pas autorisé à se présenter en raison de son exil en France. La constitution prévoit en effet qu’un candidat à l’élection présidentielle doit vivre sur le sol togolais l’année précédant l’élection. Cette règle empêchera également Kofi Yamgnane, ancien ministre français possédant la double nationalité de se présenter malgré son souhait.

Property Value
dbo:abstract
  • L'élection présidentielle togolaise de 2005, a eu lieu le 24 avril 2005. Elle a inquiété vivement les organisations des droits de l'Homme et l'opposition togolaise qui, compte tenu des précédentes élections, craignaient des fraudes électorales massives.Un des principaux opposants, Gilchrist Olympio, n'est pas autorisé à se présenter en raison de son exil en France. La constitution prévoit en effet qu’un candidat à l’élection présidentielle doit vivre sur le sol togolais l’année précédant l’élection. Cette règle empêchera également Kofi Yamgnane, ancien ministre français possédant la double nationalité de se présenter malgré son souhait. Quatre candidats sont autorisés à se présenter : * Faure Gnassingbé, soutenu par le Rassemblement du peuple togolais (RPT) ; * Emmanuel Bob Akitani, candidat de la coalition de l’opposition radicale, soutenu par Gilchrist Olympio ; * , candidat du Rassemblement pour le soutien à la démocratie et au développement (RSDD, opposition modérée) ; * Nicolas Lawson, homme d’affaires qui annonce le retrait de sa candidature le 22 avril. En avril, l’opposition dénonce les conditions de préparation de l’élection dont la date est fixée au 24 avril. Elle demande son report et la révision des listes électorales. Plusieurs radios indépendantes sont suspendues par décision gouvernementale. Un collectif d’organisations non gouvernementales, dont Amnesty International et la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) estime que la libre participation au processus électoral n'est pas garantie. Le 22 avril 2005, deux jours avant le scrutin, François Boko, ministre de l'Intérieur du gouvernement intérimaire, considéré comme proche de Faure Gnassingbé Eyadema, demande le report du scrutin. Il dénonce dans une conférence de presse, « un processus électoral suicidaire » en soulignant les risques de violences, des manquements graves dans la préparation de ce scrutin et « un regain de discours tribal, régionaliste et xénophobe ». Il est aussitôt limogé et se réfugie à l'ambassade d'Allemagne.Les contestations surgissent dès le processus de découpage électoral : les cartes d'électeurs sont délivrées en priorité dans les régions favorables au pouvoir en place alors que dans les bastions de l'opposition, les électeurs peinaient à recevoir le document officiel. (fr)
  • L'élection présidentielle togolaise de 2005, a eu lieu le 24 avril 2005. Elle a inquiété vivement les organisations des droits de l'Homme et l'opposition togolaise qui, compte tenu des précédentes élections, craignaient des fraudes électorales massives.Un des principaux opposants, Gilchrist Olympio, n'est pas autorisé à se présenter en raison de son exil en France. La constitution prévoit en effet qu’un candidat à l’élection présidentielle doit vivre sur le sol togolais l’année précédant l’élection. Cette règle empêchera également Kofi Yamgnane, ancien ministre français possédant la double nationalité de se présenter malgré son souhait. Quatre candidats sont autorisés à se présenter : * Faure Gnassingbé, soutenu par le Rassemblement du peuple togolais (RPT) ; * Emmanuel Bob Akitani, candidat de la coalition de l’opposition radicale, soutenu par Gilchrist Olympio ; * , candidat du Rassemblement pour le soutien à la démocratie et au développement (RSDD, opposition modérée) ; * Nicolas Lawson, homme d’affaires qui annonce le retrait de sa candidature le 22 avril. En avril, l’opposition dénonce les conditions de préparation de l’élection dont la date est fixée au 24 avril. Elle demande son report et la révision des listes électorales. Plusieurs radios indépendantes sont suspendues par décision gouvernementale. Un collectif d’organisations non gouvernementales, dont Amnesty International et la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH) estime que la libre participation au processus électoral n'est pas garantie. Le 22 avril 2005, deux jours avant le scrutin, François Boko, ministre de l'Intérieur du gouvernement intérimaire, considéré comme proche de Faure Gnassingbé Eyadema, demande le report du scrutin. Il dénonce dans une conférence de presse, « un processus électoral suicidaire » en soulignant les risques de violences, des manquements graves dans la préparation de ce scrutin et « un regain de discours tribal, régionaliste et xénophobe ». Il est aussitôt limogé et se réfugie à l'ambassade d'Allemagne.Les contestations surgissent dès le processus de découpage électoral : les cartes d'électeurs sont délivrées en priorité dans les régions favorables au pouvoir en place alors que dans les bastions de l'opposition, les électeurs peinaient à recevoir le document officiel. (fr)
dbo:country
dbo:followedBy
dbo:follows
dbo:wikiPageExternalLink
dbo:wikiPageID
  • 4925238 (xsd:integer)
dbo:wikiPageLength
  • 15596 (xsd:nonNegativeInteger)
dbo:wikiPageRevisionID
  • 181956024 (xsd:integer)
dbo:wikiPageWikiLink
prop-fr:wikiPageUsesTemplate
dct:subject
rdfs:comment
  • L'élection présidentielle togolaise de 2005, a eu lieu le 24 avril 2005. Elle a inquiété vivement les organisations des droits de l'Homme et l'opposition togolaise qui, compte tenu des précédentes élections, craignaient des fraudes électorales massives.Un des principaux opposants, Gilchrist Olympio, n'est pas autorisé à se présenter en raison de son exil en France. La constitution prévoit en effet qu’un candidat à l’élection présidentielle doit vivre sur le sol togolais l’année précédant l’élection. Cette règle empêchera également Kofi Yamgnane, ancien ministre français possédant la double nationalité de se présenter malgré son souhait. (fr)
  • L'élection présidentielle togolaise de 2005, a eu lieu le 24 avril 2005. Elle a inquiété vivement les organisations des droits de l'Homme et l'opposition togolaise qui, compte tenu des précédentes élections, craignaient des fraudes électorales massives.Un des principaux opposants, Gilchrist Olympio, n'est pas autorisé à se présenter en raison de son exil en France. La constitution prévoit en effet qu’un candidat à l’élection présidentielle doit vivre sur le sol togolais l’année précédant l’élection. Cette règle empêchera également Kofi Yamgnane, ancien ministre français possédant la double nationalité de se présenter malgré son souhait. (fr)
rdfs:label
  • Президентские выборы в Того (2005) (ru)
  • Élection présidentielle togolaise de 2005 (fr)
  • Президентские выборы в Того (2005) (ru)
  • Élection présidentielle togolaise de 2005 (fr)
owl:sameAs
prov:wasDerivedFrom
foaf:isPrimaryTopicOf
is dbo:follows of
is dbo:wikiPageWikiLink of
is oa:hasTarget of
is foaf:primaryTopic of