Par l'édit du 3 juillet 1315, le roi de France Louis le Hutin affirme que « selon le droit de nature, chacun doit naître franc » et que « par tout notre royaume les serviteurs seront amenés à franchise ». D'où la maxime « nul n'est esclave en France » et l'énonciation « le sol de la France affranchit l'esclave qui le touche ». Cet édit abolit ainsi le servage (du mot latin servus, esclave) dans le domaine royal.

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  • Par l'édit du 3 juillet 1315, le roi de France Louis le Hutin affirme que « selon le droit de nature, chacun doit naître franc » et que « par tout notre royaume les serviteurs seront amenés à franchise ». D'où la maxime « nul n'est esclave en France » et l'énonciation « le sol de la France affranchit l'esclave qui le touche ». Cet édit abolit ainsi le servage (du mot latin servus, esclave) dans le domaine royal. (fr)
  • Par l'édit du 3 juillet 1315, le roi de France Louis le Hutin affirme que « selon le droit de nature, chacun doit naître franc » et que « par tout notre royaume les serviteurs seront amenés à franchise ». D'où la maxime « nul n'est esclave en France » et l'énonciation « le sol de la France affranchit l'esclave qui le touche ». Cet édit abolit ainsi le servage (du mot latin servus, esclave) dans le domaine royal. (fr)
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  • Donné à Paris le tiers jour de juillet l'an de grâce 1315 » (fr)
  • et pour ce que les autres seigneurs qui ont hommes de corps, prennent exemples à nous de eux ramener à franchise... (fr)
  • Louis, par la grâce de Dieu roi de France et de Navarre, à nos améz et féaus maître Saince de Chaumont et maître Nicolle de Bravy, salut et dilection. (fr)
  • Franc, libre ; franchise, liberté ; affranchir, mettre en liberté. (fr)
  • Comme, selon le droit de nature, chacun doit naître franc... (fr)
  • ''par délibération de notre grand conseil, avons ordonné et ordonnons, que généralement par tout notre royaume... (fr)
  • « Comme, selon le droit de nature, chacun doit naître franc, et comme la servitude moult nous déplaît, considérant que notre royaume est dit et renommé le royaume des Francs, et voulant que la chose, en vérité, soit d'accord avec le nom, avons ordonné et ordonnons à tous lieux, villes et communautés et personnes singulièrement et généralement, que par tout notre royaume les serviteurs seront amenés à franchise. » (fr)
  • Le bailliage. (fr)
  • Origine. (fr)
  • Personne isolée, particulière. (fr)
  • Serfs. (fr)
  • franchise soit donnée à bonnes et convenables conditions...'' (fr)
  • Comme selon le droit de nature chacun doit naistre franc et par aucuns usages ou coustumes, qui de grant ancienneté ont esté entroduites et gardées jusques cy en nostre royaume, et par avanture pour le meffet de leurs prédécesseurs, moult de personnes de nostre commun pueple soient encheües en liens de servitude et de diverses conditions, qui moult nous desplait, Nous considérants que notre royaume est dit et nommé le royaume des Francs, et voullants que la chose en vérité soit accordant au nom, et que la condition des gens amende de nous en la venue de nostre nouvel gouvernement ; par délibération de nostre grant conseil avons ordené et ordenons, que généraument, par tout nostre royaume, de tant comme il peut appartenir à nous et à nos successeurs, telles servitudes soient ramenées à franchises, et tous ceux qui de ourine ou ancienneté, ou de nouvel par mariage, ou par résidence de lieux de serve condition, sont encheües ou pourroient eschoir au lien de servitudes, franchise soit donnée aux bonnes et convenables conditions. Et pour ce, et spécialement que nostre commun pueple qui par les collecteurs, sergents et autres officiaux, qui au temps passé ont été députez sur le fait des mains mortes et formariages, ne soient plus grevez, ni domagiez pour ces choses, si comme ils ont esté jusques icy, laquelle chose nous déplaît, et pour ce que les autres seigneurs qui ont des hommes de corps prennent exemple nous de eux ramener à franchise. Nous qui de vostre léauté et aprouvée discrétion nous fions tont plain, vous commettons et mandons, par la teneur de ces lettres, que vous alliez dans la baillie de Senlis et ès ressorts d'icelle, et à tous les lieux, villes et communautéz, et personnes singulières qui ladite franchise vous requerront, traitez et accordez avec eux de certaines compositions, par lesquelles suffisante recompensation nous soit faite des émoluments qui desdites servitudes pouvoient venir à nous et à nos successeurs, et à eux donnez de tant comme il peut toucher nous et nos successeurs générales et perpétuelles franchises, en la manière que dessus est dite, et selon ce que plus plainement le vous avons dit, déclaré et commis de bouche. Et nous promettons en bonne foy que nous, pour nous et nos successeurs, ratifierons et approuverons, tiendrons et ferons tenir et garder tout ce que vous ferez et accorderez sur les choses dessus dites, et les lettres que vous donnerez sur nos traités, compositions et accords de franchises villes, communautés, lieux ou personnes singulières, nous les agréons dès-ors endroit, et leur en donnerons les nôtres sur ce, toutefois que nous en serons requis. Et donnons en mandement à tous nos justiciers et sujets, que en toutes ces choses ils obéissent vous et entendent diligemment. (fr)
  • Nous, considérant que notre royaume est dit et nommé le royaume des Francs, et voulant que la chose, en vérité, soit accordante au nom... (fr)
  • « Ordonnons en mandement à tous nos justiciers et subjects, que en ces choses ils obéissent et entendent diligemment. » (fr)
  • « Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, à nos amés et féaux... (fr)
  • Donné à Paris le tiers jour de juillet l'an de grâce 1315 » (fr)
  • et pour ce que les autres seigneurs qui ont hommes de corps, prennent exemples à nous de eux ramener à franchise... (fr)
  • Louis, par la grâce de Dieu roi de France et de Navarre, à nos améz et féaus maître Saince de Chaumont et maître Nicolle de Bravy, salut et dilection. (fr)
  • Franc, libre ; franchise, liberté ; affranchir, mettre en liberté. (fr)
  • Comme, selon le droit de nature, chacun doit naître franc... (fr)
  • ''par délibération de notre grand conseil, avons ordonné et ordonnons, que généralement par tout notre royaume... (fr)
  • « Comme, selon le droit de nature, chacun doit naître franc, et comme la servitude moult nous déplaît, considérant que notre royaume est dit et renommé le royaume des Francs, et voulant que la chose, en vérité, soit d'accord avec le nom, avons ordonné et ordonnons à tous lieux, villes et communautés et personnes singulièrement et généralement, que par tout notre royaume les serviteurs seront amenés à franchise. » (fr)
  • Le bailliage. (fr)
  • Origine. (fr)
  • Personne isolée, particulière. (fr)
  • Serfs. (fr)
  • franchise soit donnée à bonnes et convenables conditions...'' (fr)
  • Comme selon le droit de nature chacun doit naistre franc et par aucuns usages ou coustumes, qui de grant ancienneté ont esté entroduites et gardées jusques cy en nostre royaume, et par avanture pour le meffet de leurs prédécesseurs, moult de personnes de nostre commun pueple soient encheües en liens de servitude et de diverses conditions, qui moult nous desplait, Nous considérants que notre royaume est dit et nommé le royaume des Francs, et voullants que la chose en vérité soit accordant au nom, et que la condition des gens amende de nous en la venue de nostre nouvel gouvernement ; par délibération de nostre grant conseil avons ordené et ordenons, que généraument, par tout nostre royaume, de tant comme il peut appartenir à nous et à nos successeurs, telles servitudes soient ramenées à franchises, et tous ceux qui de ourine ou ancienneté, ou de nouvel par mariage, ou par résidence de lieux de serve condition, sont encheües ou pourroient eschoir au lien de servitudes, franchise soit donnée aux bonnes et convenables conditions. Et pour ce, et spécialement que nostre commun pueple qui par les collecteurs, sergents et autres officiaux, qui au temps passé ont été députez sur le fait des mains mortes et formariages, ne soient plus grevez, ni domagiez pour ces choses, si comme ils ont esté jusques icy, laquelle chose nous déplaît, et pour ce que les autres seigneurs qui ont des hommes de corps prennent exemple nous de eux ramener à franchise. Nous qui de vostre léauté et aprouvée discrétion nous fions tont plain, vous commettons et mandons, par la teneur de ces lettres, que vous alliez dans la baillie de Senlis et ès ressorts d'icelle, et à tous les lieux, villes et communautéz, et personnes singulières qui ladite franchise vous requerront, traitez et accordez avec eux de certaines compositions, par lesquelles suffisante recompensation nous soit faite des émoluments qui desdites servitudes pouvoient venir à nous et à nos successeurs, et à eux donnez de tant comme il peut toucher nous et nos successeurs générales et perpétuelles franchises, en la manière que dessus est dite, et selon ce que plus plainement le vous avons dit, déclaré et commis de bouche. Et nous promettons en bonne foy que nous, pour nous et nos successeurs, ratifierons et approuverons, tiendrons et ferons tenir et garder tout ce que vous ferez et accorderez sur les choses dessus dites, et les lettres que vous donnerez sur nos traités, compositions et accords de franchises villes, communautés, lieux ou personnes singulières, nous les agréons dès-ors endroit, et leur en donnerons les nôtres sur ce, toutefois que nous en serons requis. Et donnons en mandement à tous nos justiciers et sujets, que en toutes ces choses ils obéissent vous et entendent diligemment. (fr)
  • Nous, considérant que notre royaume est dit et nommé le royaume des Francs, et voulant que la chose, en vérité, soit accordante au nom... (fr)
  • « Ordonnons en mandement à tous nos justiciers et subjects, que en ces choses ils obéissent et entendent diligemment. » (fr)
  • « Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, à nos amés et féaux... (fr)
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  • (Taxation des serfs du domaine royal refusant de racheter leur affranchissement.) (fr)
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  • Affranchissement des serfs dans le domaine royal. (fr)
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  • Par l'édit du 3 juillet 1315, le roi de France Louis le Hutin affirme que « selon le droit de nature, chacun doit naître franc » et que « par tout notre royaume les serviteurs seront amenés à franchise ». D'où la maxime « nul n'est esclave en France » et l'énonciation « le sol de la France affranchit l'esclave qui le touche ». Cet édit abolit ainsi le servage (du mot latin servus, esclave) dans le domaine royal. (fr)
  • Par l'édit du 3 juillet 1315, le roi de France Louis le Hutin affirme que « selon le droit de nature, chacun doit naître franc » et que « par tout notre royaume les serviteurs seront amenés à franchise ». D'où la maxime « nul n'est esclave en France » et l'énonciation « le sol de la France affranchit l'esclave qui le touche ». Cet édit abolit ainsi le servage (du mot latin servus, esclave) dans le domaine royal. (fr)
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