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- À la suite de l'indépendance de 1968, l'économie de Nauru était vouée à un brillant avenir. En effet, les énormes gisements de phosphate avaient déjà été exploités abondamment par les étrangers qui avaient contrôlé l'île, mais il en restait tout de même le tiers, ce qui était amplement suffisant pour assurer la prospérité à la faible population du pays. Ainsi, le produit intérieur brut (PIB) par habitant du pays (PIBH) à l'époque était presque trois fois supérieur à celui des États-Unis. Les dirigeants, ne sachant pas trop où et comment investir l'argent du pays, ont décidé d'offrir aux Nauruans une multitude d'avantages sociaux. Il n'y avait ni taxes ni impôts directs et le téléphone, l'électricité et le logement étaient financés par l'État. De plus, un jeune désirant poursuivre ses études en Australie pouvait le faire sans frais. Il y avait même un terrain de golf où les habitants pouvaient jouer gratuitement et à volonté. Dans cette optique, la majorité des Nauruans ne travaillaient même pas. Après toutes ces dépenses, il restait encore de l'argent. Le gouvernement a donc investi dans l'immobilier australien et néo-zélandais. De plus, il s'est doté d'une flotte aérienne de cinq Boeing 737 pour fonder Air Nauru. Aujourd'hui, le paradis a disparu. Les investissements immobiliers se sont effondrés et l'île est victime des folies de grandeur de ses dirigeants. Le PIB par habitant ne vaut plus que le quart de celui des États-Unis. Air Nauru s'est avéré être un véritable gouffre financier. Le président se permettait de monopoliser tous les avions afin de partir en vacances laissant ainsi plusieurs passagers frustrés au sol. Afin d'éviter la faillite, le pays s'abandonne au blanchiment d'argent. Pour seulement 25 000 dollars, on peut lancer une banque au Nauru. Ainsi, dans une cabane délabrée, on retrouve 400 sièges sociaux de banques. Lorsque l'Australie a mis en place la solution du Pacifique, Nauru a accueilli un centre de transit pour réfugiés, moyennant compensation économique. Pourtant, toutes ces mesures ne sont pas suffisantes pour maintenir l'économie en bonne santé. Le gouvernement est lourdement endetté. L'eau et l'électricité sont rationnées. Le tiers de la fonction publique a été remercié. L'unique appareil que possède encore Air Nauru est cloué au sol. En janvier 2014, le pays figure sur la liste française des paradis fiscaux. (fr)
- À la suite de l'indépendance de 1968, l'économie de Nauru était vouée à un brillant avenir. En effet, les énormes gisements de phosphate avaient déjà été exploités abondamment par les étrangers qui avaient contrôlé l'île, mais il en restait tout de même le tiers, ce qui était amplement suffisant pour assurer la prospérité à la faible population du pays. Ainsi, le produit intérieur brut (PIB) par habitant du pays (PIBH) à l'époque était presque trois fois supérieur à celui des États-Unis. Les dirigeants, ne sachant pas trop où et comment investir l'argent du pays, ont décidé d'offrir aux Nauruans une multitude d'avantages sociaux. Il n'y avait ni taxes ni impôts directs et le téléphone, l'électricité et le logement étaient financés par l'État. De plus, un jeune désirant poursuivre ses études en Australie pouvait le faire sans frais. Il y avait même un terrain de golf où les habitants pouvaient jouer gratuitement et à volonté. Dans cette optique, la majorité des Nauruans ne travaillaient même pas. Après toutes ces dépenses, il restait encore de l'argent. Le gouvernement a donc investi dans l'immobilier australien et néo-zélandais. De plus, il s'est doté d'une flotte aérienne de cinq Boeing 737 pour fonder Air Nauru. Aujourd'hui, le paradis a disparu. Les investissements immobiliers se sont effondrés et l'île est victime des folies de grandeur de ses dirigeants. Le PIB par habitant ne vaut plus que le quart de celui des États-Unis. Air Nauru s'est avéré être un véritable gouffre financier. Le président se permettait de monopoliser tous les avions afin de partir en vacances laissant ainsi plusieurs passagers frustrés au sol. Afin d'éviter la faillite, le pays s'abandonne au blanchiment d'argent. Pour seulement 25 000 dollars, on peut lancer une banque au Nauru. Ainsi, dans une cabane délabrée, on retrouve 400 sièges sociaux de banques. Lorsque l'Australie a mis en place la solution du Pacifique, Nauru a accueilli un centre de transit pour réfugiés, moyennant compensation économique. Pourtant, toutes ces mesures ne sont pas suffisantes pour maintenir l'économie en bonne santé. Le gouvernement est lourdement endetté. L'eau et l'électricité sont rationnées. Le tiers de la fonction publique a été remercié. L'unique appareil que possède encore Air Nauru est cloué au sol. En janvier 2014, le pays figure sur la liste française des paradis fiscaux. (fr)
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- Afrique du Sud 63,7 %, Corée du Sud 7,6 %, Canada 6,6 % (fr)
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- Corée du Sud 43,8 %, Australie 36,2 %, États-Unis 5,9 %, Allemagne 4,3 % (fr)
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- Extraction de phosphate, services bancaires, noix de coco (fr)
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- comment la civilisation capitaliste a détruit le pays le plus riche du monde (fr)
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- Nauru, l'île dévastée (fr)
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- À la suite de l'indépendance de 1968, l'économie de Nauru était vouée à un brillant avenir. En effet, les énormes gisements de phosphate avaient déjà été exploités abondamment par les étrangers qui avaient contrôlé l'île, mais il en restait tout de même le tiers, ce qui était amplement suffisant pour assurer la prospérité à la faible population du pays. Ainsi, le produit intérieur brut (PIB) par habitant du pays (PIBH) à l'époque était presque trois fois supérieur à celui des États-Unis. En janvier 2014, le pays figure sur la liste française des paradis fiscaux. (fr)
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- Economia de Nauru (ca)
- Economia de Nauru (oc)
- Economy of Nauru (en)
- Économie de Nauru (fr)
- Економіка Науру (uk)
- ナウルの経済 (ja)
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