La zoopharmacognosie est un comportement d'auto-médication propre à certains animaux non-humains qui se montrent capables en certaines circonstances de rechercher, trouver, sélectionner des molécules naturelles médicamenteuses ou psychotropes. Ces molécules peuvent avoir une origine animale, végétale, fongique, minérale ou microbienne. Les animaux en question ingèrent généralement ces substances ou plus rarement se les appliquent par voie topique. Ces substances peuvent alors les aider à lutter contre des parasitoses, des maladies infectieuses ou les effets nocifs de toxines alimentaires. Dans quelques cas, l'animal semble rechercher les sensations que semblent lui offrir un psychotrope.

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  • La zoopharmacognosie est un comportement d'auto-médication propre à certains animaux non-humains qui se montrent capables en certaines circonstances de rechercher, trouver, sélectionner des molécules naturelles médicamenteuses ou psychotropes. Ces molécules peuvent avoir une origine animale, végétale, fongique, minérale ou microbienne. Les animaux en question ingèrent généralement ces substances ou plus rarement se les appliquent par voie topique. Ces substances peuvent alors les aider à lutter contre des parasitoses, des maladies infectieuses ou les effets nocifs de toxines alimentaires. Dans quelques cas, l'animal semble rechercher les sensations que semblent lui offrir un psychotrope. Le terme dérive du grec racines zoo (« animal »), pharma (« médicament »), et gnosy (« savoir »). Un exemple très connu de zoopharmacognosie est le cas du chien ou du chat mangeant certaines herbes qui le font ensuite vomir, mais il existe de nombreux autres exemples de comportements diversifiés et parfois complexes. Beaucoup d'animaux ingèrent ou s'appliquent des produits non alimentaires tels que l'argile, le charbon de bois et même parfois des produits toxiques provenant de plantes et/ou d'invertébrés, apparemment pour éloigner ou tuer des parasites ou encore pour combattre un empoisonnement. L'idée que des animaux aient réellement consciemment recours à l'automédication reste controversée car les premiers indices ou preuves sont la plupart du temps circonstancielles ou anecdotiques. Depuis peu des protocoles expérimentaux cherchant à valider des hypothèses sont mis en place, qui devraient confirmer ou infirmer un certain nombre d'hypothèses. Les méthodes d'auto-médication par l'animal à son profit (ou à celui de ses petits parfois) varient, mais ils peuvent être classés selon leur fonction préventive, prophylactique (prévenant une infection ou d'intoxication) ou thérapeutique (après l'infection, pour mieux lutter contre un agent pathogène ou une intoxication). Ce type de comportement est supposé avoir une importante signification adaptative. (fr)
  • La zoopharmacognosie est un comportement d'auto-médication propre à certains animaux non-humains qui se montrent capables en certaines circonstances de rechercher, trouver, sélectionner des molécules naturelles médicamenteuses ou psychotropes. Ces molécules peuvent avoir une origine animale, végétale, fongique, minérale ou microbienne. Les animaux en question ingèrent généralement ces substances ou plus rarement se les appliquent par voie topique. Ces substances peuvent alors les aider à lutter contre des parasitoses, des maladies infectieuses ou les effets nocifs de toxines alimentaires. Dans quelques cas, l'animal semble rechercher les sensations que semblent lui offrir un psychotrope. Le terme dérive du grec racines zoo (« animal »), pharma (« médicament »), et gnosy (« savoir »). Un exemple très connu de zoopharmacognosie est le cas du chien ou du chat mangeant certaines herbes qui le font ensuite vomir, mais il existe de nombreux autres exemples de comportements diversifiés et parfois complexes. Beaucoup d'animaux ingèrent ou s'appliquent des produits non alimentaires tels que l'argile, le charbon de bois et même parfois des produits toxiques provenant de plantes et/ou d'invertébrés, apparemment pour éloigner ou tuer des parasites ou encore pour combattre un empoisonnement. L'idée que des animaux aient réellement consciemment recours à l'automédication reste controversée car les premiers indices ou preuves sont la plupart du temps circonstancielles ou anecdotiques. Depuis peu des protocoles expérimentaux cherchant à valider des hypothèses sont mis en place, qui devraient confirmer ou infirmer un certain nombre d'hypothèses. Les méthodes d'auto-médication par l'animal à son profit (ou à celui de ses petits parfois) varient, mais ils peuvent être classés selon leur fonction préventive, prophylactique (prévenant une infection ou d'intoxication) ou thérapeutique (après l'infection, pour mieux lutter contre un agent pathogène ou une intoxication). Ce type de comportement est supposé avoir une importante signification adaptative. (fr)
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  • La zoopharmacognosie est un comportement d'auto-médication propre à certains animaux non-humains qui se montrent capables en certaines circonstances de rechercher, trouver, sélectionner des molécules naturelles médicamenteuses ou psychotropes. Ces molécules peuvent avoir une origine animale, végétale, fongique, minérale ou microbienne. Les animaux en question ingèrent généralement ces substances ou plus rarement se les appliquent par voie topique. Ces substances peuvent alors les aider à lutter contre des parasitoses, des maladies infectieuses ou les effets nocifs de toxines alimentaires. Dans quelques cas, l'animal semble rechercher les sensations que semblent lui offrir un psychotrope. (fr)
  • La zoopharmacognosie est un comportement d'auto-médication propre à certains animaux non-humains qui se montrent capables en certaines circonstances de rechercher, trouver, sélectionner des molécules naturelles médicamenteuses ou psychotropes. Ces molécules peuvent avoir une origine animale, végétale, fongique, minérale ou microbienne. Les animaux en question ingèrent généralement ces substances ou plus rarement se les appliquent par voie topique. Ces substances peuvent alors les aider à lutter contre des parasitoses, des maladies infectieuses ou les effets nocifs de toxines alimentaires. Dans quelques cas, l'animal semble rechercher les sensations que semblent lui offrir un psychotrope. (fr)
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  • Zoofarmacognosia (es)
  • Zoopharmacognosie (fr)
  • Zoopharmakognosie (de)
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