Les Amritdharis, et des membres d'autres mouvements sikhs (Akhand Kirtani Jatha, , Namdhari et Rarionwalay etc.) s'opposent de façon véhémente à la consommation de viandes et d'œufs (tout en encourageant la consommation de lait, de beurre et de fromage). Cette posture végétarienne a pour origine la philosophie de Sant Kabir : Sant Kabir condamnait fermement l'abattage d'animaux, qu'il soit réalisé de façon islamique (égorgement) ou bien hindoue (décapitation) : il n'y a pas de « bonne » façon de tuer, tuer un être est toujours un péché.

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  • Les Amritdharis, et des membres d'autres mouvements sikhs (Akhand Kirtani Jatha, , Namdhari et Rarionwalay etc.) s'opposent de façon véhémente à la consommation de viandes et d'œufs (tout en encourageant la consommation de lait, de beurre et de fromage). Cette posture végétarienne a pour origine la philosophie de Sant Kabir : Sant Kabir condamnait fermement l'abattage d'animaux, qu'il soit réalisé de façon islamique (égorgement) ou bien hindoue (décapitation) : il n'y a pas de « bonne » façon de tuer, tuer un être est toujours un péché. En réponse aux divers points de vue sur les régimes alimentaires au sein de la population sikh, les gurus du sikhisme ont tenté de les éclaircir en soulignant leur préférence pour la simplicité. Guru Nanak déclarait que le fait de trop manger conduisait à une surexploitation des ressources de la Terre. Certains passages du Guru Granth Sahib (le livre sacré des Sikhs également connu sous le nom d'Adi Granth) déclare que cela ne signifie rien d'être végétarien si on ne pense pas à détruire son ego aussi, à pratiquer la spiritualité (Guru Granth Sahib, page 1289), parce que, bien que toutes les formes d'existence soient interconnectées, seule la vie humaine a une grande importance spirituelle. Les sikhs du Langar qui offrent des repas gratuits dans leur temple sont lacto-végétariens, bien que ce choix soit perçu [Par qui ?] comme un effort pour offrir un repas respectant tous les régimes alimentaires, plus que comme un dogme qui leur serait propre. Mais pour les sikhs amritdhari, consommer de la viande constitue une faute grave (au même titre que se couper les cheveux, violer, commettre l'adultère ou consommer du tabac) qui conduit à l'exclusion du Khalsâ (communauté sikhe) et à la rebaptisation, si celle-ci est souhaitée. La nourriture « sikhe » est toujours dénuée de khuthha, c'est-à-dire excluant parfaitement toute viande obtenue par égorgement islamique et par décapitation rituelle hindoue, qui était les seules pratiques pour tuer les animaux à l'époque où apparaît le sikhisme : cela implique le végétarisme pour les sikhs végétariens, la viande et le meurtre d'animaux étant condamnée par Guru Nanak (la viande anéantissant ainsi le développement spirituel), et non que le sikhisme invente un nouveau processus pour obtenir de la viande, tuant à la manière « hindoue » (avec décapitation) les animaux mais sans dédier cet abattage à l'adoration d'une divinité hindoue de village. Les sikhs végétariens font remarquer qu'il y a une contradiction chez les sikhs zoophages qui font de la viande de poisson un tabou pour eux aussi, puisqu'il y a une impossibilité certaine à tuer un poisson en le décapitant. Le Livre sacré du sikhisme, le Sri Guru Granth Sahib Ji (Ang 1377, 223) interdit sans détour la consommation de poisson, de vin et de marijuana, toutes ces pratiques menant en enfer. La plupart des traducteurs et commentateurs sikhs de leur livre saint (dont Manmohan Singh, premier ministre de l'Inde) considèrent que la nourriture non kuttha exclut la consommation de viande/l'abattage des animaux, indépendamment de la manière, et non uniquement celles qui existaient à l'époque de la constitution du sikhisme et nommée khutta, où les textes condamnent formellement ces pratiques de rituels sanglants : ce qui serait trahir l'esprit de l' Âdi Granth et le manipuler pour légitimer ce qui doit être considéré comme un péché, la viande, le meurtre d'un animal. La défense de la zoophagie à la manière « sikhe » est vue comme un moyen de dissension au sein du sikhisme : les sikhs zoophages, qui sont minoritaires, sont considérés comme des anti-sikhs et des manipulateurs subtils et intéressés des populations sikhes sans instruction pour les sikhs qui considèrent le végétarisme comme une norme et une nécessité (leur livre sacré et dernier guru définitif, l' Adi Granth, étant suffisamment clair sur la question : tuer un animal est un péché grave, au même titre que le viol). (fr)
  • Les Amritdharis, et des membres d'autres mouvements sikhs (Akhand Kirtani Jatha, , Namdhari et Rarionwalay etc.) s'opposent de façon véhémente à la consommation de viandes et d'œufs (tout en encourageant la consommation de lait, de beurre et de fromage). Cette posture végétarienne a pour origine la philosophie de Sant Kabir : Sant Kabir condamnait fermement l'abattage d'animaux, qu'il soit réalisé de façon islamique (égorgement) ou bien hindoue (décapitation) : il n'y a pas de « bonne » façon de tuer, tuer un être est toujours un péché. En réponse aux divers points de vue sur les régimes alimentaires au sein de la population sikh, les gurus du sikhisme ont tenté de les éclaircir en soulignant leur préférence pour la simplicité. Guru Nanak déclarait que le fait de trop manger conduisait à une surexploitation des ressources de la Terre. Certains passages du Guru Granth Sahib (le livre sacré des Sikhs également connu sous le nom d'Adi Granth) déclare que cela ne signifie rien d'être végétarien si on ne pense pas à détruire son ego aussi, à pratiquer la spiritualité (Guru Granth Sahib, page 1289), parce que, bien que toutes les formes d'existence soient interconnectées, seule la vie humaine a une grande importance spirituelle. Les sikhs du Langar qui offrent des repas gratuits dans leur temple sont lacto-végétariens, bien que ce choix soit perçu [Par qui ?] comme un effort pour offrir un repas respectant tous les régimes alimentaires, plus que comme un dogme qui leur serait propre. Mais pour les sikhs amritdhari, consommer de la viande constitue une faute grave (au même titre que se couper les cheveux, violer, commettre l'adultère ou consommer du tabac) qui conduit à l'exclusion du Khalsâ (communauté sikhe) et à la rebaptisation, si celle-ci est souhaitée. La nourriture « sikhe » est toujours dénuée de khuthha, c'est-à-dire excluant parfaitement toute viande obtenue par égorgement islamique et par décapitation rituelle hindoue, qui était les seules pratiques pour tuer les animaux à l'époque où apparaît le sikhisme : cela implique le végétarisme pour les sikhs végétariens, la viande et le meurtre d'animaux étant condamnée par Guru Nanak (la viande anéantissant ainsi le développement spirituel), et non que le sikhisme invente un nouveau processus pour obtenir de la viande, tuant à la manière « hindoue » (avec décapitation) les animaux mais sans dédier cet abattage à l'adoration d'une divinité hindoue de village. Les sikhs végétariens font remarquer qu'il y a une contradiction chez les sikhs zoophages qui font de la viande de poisson un tabou pour eux aussi, puisqu'il y a une impossibilité certaine à tuer un poisson en le décapitant. Le Livre sacré du sikhisme, le Sri Guru Granth Sahib Ji (Ang 1377, 223) interdit sans détour la consommation de poisson, de vin et de marijuana, toutes ces pratiques menant en enfer. La plupart des traducteurs et commentateurs sikhs de leur livre saint (dont Manmohan Singh, premier ministre de l'Inde) considèrent que la nourriture non kuttha exclut la consommation de viande/l'abattage des animaux, indépendamment de la manière, et non uniquement celles qui existaient à l'époque de la constitution du sikhisme et nommée khutta, où les textes condamnent formellement ces pratiques de rituels sanglants : ce qui serait trahir l'esprit de l' Âdi Granth et le manipuler pour légitimer ce qui doit être considéré comme un péché, la viande, le meurtre d'un animal. La défense de la zoophagie à la manière « sikhe » est vue comme un moyen de dissension au sein du sikhisme : les sikhs zoophages, qui sont minoritaires, sont considérés comme des anti-sikhs et des manipulateurs subtils et intéressés des populations sikhes sans instruction pour les sikhs qui considèrent le végétarisme comme une norme et une nécessité (leur livre sacré et dernier guru définitif, l' Adi Granth, étant suffisamment clair sur la question : tuer un animal est un péché grave, au même titre que le viol). (fr)
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  • Les Amritdharis, et des membres d'autres mouvements sikhs (Akhand Kirtani Jatha, , Namdhari et Rarionwalay etc.) s'opposent de façon véhémente à la consommation de viandes et d'œufs (tout en encourageant la consommation de lait, de beurre et de fromage). Cette posture végétarienne a pour origine la philosophie de Sant Kabir : Sant Kabir condamnait fermement l'abattage d'animaux, qu'il soit réalisé de façon islamique (égorgement) ou bien hindoue (décapitation) : il n'y a pas de « bonne » façon de tuer, tuer un être est toujours un péché. (fr)
  • Les Amritdharis, et des membres d'autres mouvements sikhs (Akhand Kirtani Jatha, , Namdhari et Rarionwalay etc.) s'opposent de façon véhémente à la consommation de viandes et d'œufs (tout en encourageant la consommation de lait, de beurre et de fromage). Cette posture végétarienne a pour origine la philosophie de Sant Kabir : Sant Kabir condamnait fermement l'abattage d'animaux, qu'il soit réalisé de façon islamique (égorgement) ou bien hindoue (décapitation) : il n'y a pas de « bonne » façon de tuer, tuer un être est toujours un péché. (fr)
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  • Dieta en el sijismo (es)
  • Végétarisme sikh (fr)
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  • Végétarisme sikh (fr)
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