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- La Vierge de Philerme est une icône certainement d'origine byzantine, actuellement exposée au Musée d'Art et d'Histoire de Cetinje. Elle est séparée d'un morceau de la Vraie Croix et de la relique de la main de saint Jean Baptiste qui demeurent au monastère de Cetinje au Monténégro. Les Hospitaliers ont découvert la Théotokos Filerimou (en français « la Mère de Dieu de Phileremos ») lors de leur conquête de l'île en 1306/1310. Elle tire son nom du sanctuaire sur le mont Phileremos (du grec « qui aime la solitude ») à Rhodes. Sa renommée, est due aux miracles advenus par son intercession, principalement lors de l'attaque de Rhodes en 1480. Quand les Hospitaliers furent chassés de Rhodes, ils purent partir avec armes et bagages, et entre autres la Vierge de Philerme. Pendant leur errance, elle était à mi-mat de la grande caraque, la Santa Maria. Elle trouva sa place dans l'église Saint-Laurent d'Il-Birgu à Malte, elle fut transférée dans l'église Notre-Dame-de-la-Victoire de La Valette, puis dans la co-cathédrale Saint-Jean, église conventuelle des Hospitaliers à La Valette. Ferdinand von Hompesch peut quitter Malte avec les reliques, la Vierge de Philerme, un morceau de le Vraie Croix et une relique de la « main de Jean Baptiste », elles le suivent dans son exil. Elles sont remises par le bailli à Paul Ier de Russie qui les met dans le prieuré de Gatchina bâti dans les jardins de la résidence impériale de Gatchina près de Saint-Pétersbourg. Elle survit à la Révolution bolchévique de 1917. En 1920, l'icône et les reliques se retrouvent dans les bagages de l'impératrice douairière, Maria Feodorovna qui les a confiées à ses filles, les grandes duchesses Olga et Xenia Alexandrovna, qui les transmettent au président du synode des évêques orthodoxes russes en exil, l'archevêque (ru). Elles sont transférées à Belgrade, en avril 1932, où elles sont officiellement confiées à la garde d'Alexandre Ier de Yougoslavie. Elles sont conservées dans la chapelle néo-byzantine saint André-le-premier-appelé du palais royal de Dedinje jusqu'en 1941, date où l'on perd leur trace. L'annonce de leur localisation, date de 1993, où elles sont rendues à la vision du public à Cetinje. (fr)
- La Vierge de Philerme est une icône certainement d'origine byzantine, actuellement exposée au Musée d'Art et d'Histoire de Cetinje. Elle est séparée d'un morceau de la Vraie Croix et de la relique de la main de saint Jean Baptiste qui demeurent au monastère de Cetinje au Monténégro. Les Hospitaliers ont découvert la Théotokos Filerimou (en français « la Mère de Dieu de Phileremos ») lors de leur conquête de l'île en 1306/1310. Elle tire son nom du sanctuaire sur le mont Phileremos (du grec « qui aime la solitude ») à Rhodes. Sa renommée, est due aux miracles advenus par son intercession, principalement lors de l'attaque de Rhodes en 1480. Quand les Hospitaliers furent chassés de Rhodes, ils purent partir avec armes et bagages, et entre autres la Vierge de Philerme. Pendant leur errance, elle était à mi-mat de la grande caraque, la Santa Maria. Elle trouva sa place dans l'église Saint-Laurent d'Il-Birgu à Malte, elle fut transférée dans l'église Notre-Dame-de-la-Victoire de La Valette, puis dans la co-cathédrale Saint-Jean, église conventuelle des Hospitaliers à La Valette. Ferdinand von Hompesch peut quitter Malte avec les reliques, la Vierge de Philerme, un morceau de le Vraie Croix et une relique de la « main de Jean Baptiste », elles le suivent dans son exil. Elles sont remises par le bailli à Paul Ier de Russie qui les met dans le prieuré de Gatchina bâti dans les jardins de la résidence impériale de Gatchina près de Saint-Pétersbourg. Elle survit à la Révolution bolchévique de 1917. En 1920, l'icône et les reliques se retrouvent dans les bagages de l'impératrice douairière, Maria Feodorovna qui les a confiées à ses filles, les grandes duchesses Olga et Xenia Alexandrovna, qui les transmettent au président du synode des évêques orthodoxes russes en exil, l'archevêque (ru). Elles sont transférées à Belgrade, en avril 1932, où elles sont officiellement confiées à la garde d'Alexandre Ier de Yougoslavie. Elles sont conservées dans la chapelle néo-byzantine saint André-le-premier-appelé du palais royal de Dedinje jusqu'en 1941, date où l'on perd leur trace. L'annonce de leur localisation, date de 1993, où elles sont rendues à la vision du public à Cetinje. (fr)
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