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- L'expression « victimes du Mur de Berlin » (également « victimes du mur ») désigne les personnes ayant perdu la vie en tentant de fuir la République démocratique allemande (RDA) en franchissant le Mur du 13 août 1961 au 9 novembre 1989. Ces personnes ont soit été abattues par les soldats des troupes frontalières de la RDA, soit ont trouvé la mort de façon accidentelle. Les sources divergent quant au nombre de victimes. Selon les résultats d'un projet de recherche financé par l'État et mené par le Centre de Recherche sur l'histoire contemporaine (Zentrum für Zeithistorische Forschung, ZFF) et la Fondation du Mur de Berlin, le Mur causa la mort d'au moins 138 personnes. Parmi elles, 100 citoyens de la RDA en fuite, 30 personnes de l'Est comme de l'Ouest n'ayant pas de projet de fuite mais qui furent abattues ou périrent à la suite d'un accident, ainsi que huit gardes-frontières morts dans l'exercice de leurs fonctions. Le ZFF ne compte pas les personnes décédés d'une mort naturelle -principalement d'infarctus- pendant ou après un contrôle aux frontières parmi les véritables victimes du mur. Près de 251 cas sont connus. Le groupe de travail du 13 août, société gestionnaire du musée du Mur au Checkpoint Charlie, mentionnait en 2009 245 victimes du Mur et 38 décès naturels. Le ministère de la Sécurité d'État (MfS), mieux connu sous le nom de « Stasi », enquêtait sur les faits et maquillait la vérité pour dissimuler les véritables circonstances des décès aux proches du défunt et à l'opinion publique. Les documents officiels étaient falsifiés, de fausses déclarations étaient faites à la presse et toute trace effacée. La justice rouvrit une partie des dossiers après la réunification au moment d’un procès. Ces procès, engagés contre les et leurs supérieurs hiérarchiques militaires et politiques, concernaient les victimes du Mur abattus par les gardes-frontières. 131 procédures furent ainsi engagées contre 227 personnes ; environ la moitié d'entre elles menèrent à une condamnation. (fr)
- L'expression « victimes du Mur de Berlin » (également « victimes du mur ») désigne les personnes ayant perdu la vie en tentant de fuir la République démocratique allemande (RDA) en franchissant le Mur du 13 août 1961 au 9 novembre 1989. Ces personnes ont soit été abattues par les soldats des troupes frontalières de la RDA, soit ont trouvé la mort de façon accidentelle. Les sources divergent quant au nombre de victimes. Selon les résultats d'un projet de recherche financé par l'État et mené par le Centre de Recherche sur l'histoire contemporaine (Zentrum für Zeithistorische Forschung, ZFF) et la Fondation du Mur de Berlin, le Mur causa la mort d'au moins 138 personnes. Parmi elles, 100 citoyens de la RDA en fuite, 30 personnes de l'Est comme de l'Ouest n'ayant pas de projet de fuite mais qui furent abattues ou périrent à la suite d'un accident, ainsi que huit gardes-frontières morts dans l'exercice de leurs fonctions. Le ZFF ne compte pas les personnes décédés d'une mort naturelle -principalement d'infarctus- pendant ou après un contrôle aux frontières parmi les véritables victimes du mur. Près de 251 cas sont connus. Le groupe de travail du 13 août, société gestionnaire du musée du Mur au Checkpoint Charlie, mentionnait en 2009 245 victimes du Mur et 38 décès naturels. Le ministère de la Sécurité d'État (MfS), mieux connu sous le nom de « Stasi », enquêtait sur les faits et maquillait la vérité pour dissimuler les véritables circonstances des décès aux proches du défunt et à l'opinion publique. Les documents officiels étaient falsifiés, de fausses déclarations étaient faites à la presse et toute trace effacée. La justice rouvrit une partie des dossiers après la réunification au moment d’un procès. Ces procès, engagés contre les et leurs supérieurs hiérarchiques militaires et politiques, concernaient les victimes du Mur abattus par les gardes-frontières. 131 procédures furent ainsi engagées contre 227 personnes ; environ la moitié d'entre elles menèrent à une condamnation. (fr)
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