Le mouvement trotskyste français est divisé pendant l'Occupation, bien que la plupart refusent de s'allier avec les « petits-bourgeois » et les « impérialistes » contre l'Allemagne nazie. En 1939, le gouvernement dissout les deux principales organisations trotskistes, le Parti ouvrier internationaliste (POI) de Pierre Naville et le PCI de Raymond Molinier. Lors de la drôle de guerre, le mouvement trotskiste français adopte une position de « défaitisme révolutionnaire », puis publie, dès août 1940, le premier journal clandestin de la Résistance, La Vérité, organe bolchevique-léniniste. Divisé principalement entre ses deux composantes principales devenues clandestines: le Parti ouvrier internationaliste (POI), - tenté un temps par l'alliance avec la bourgeoisie contre Hitler -, et le Parti c

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  • Le mouvement trotskyste français est divisé pendant l'Occupation, bien que la plupart refusent de s'allier avec les « petits-bourgeois » et les « impérialistes » contre l'Allemagne nazie. En 1939, le gouvernement dissout les deux principales organisations trotskistes, le Parti ouvrier internationaliste (POI) de Pierre Naville et le PCI de Raymond Molinier. Lors de la drôle de guerre, le mouvement trotskiste français adopte une position de « défaitisme révolutionnaire », puis publie, dès août 1940, le premier journal clandestin de la Résistance, La Vérité, organe bolchevique-léniniste. Divisé principalement entre ses deux composantes principales devenues clandestines: le Parti ouvrier internationaliste (POI), - tenté un temps par l'alliance avec la bourgeoisie contre Hitler -, et le Parti communiste internationaliste (PCI), - alors dirigé par Henri Molinier, en l'absence de son frère Raymond. Il refuse les attentats contre l'Occupant, assimilant ceux-ci à du « terrorisme » coupé des masses. Il s'oppose notamment au virage patriotique du PCF après la rupture du Pacte germano-soviétique en 1941, au nom de l'« internationalisme », qui le pousse à préférer la propagande envers l'Occupant, afin de gagner « les prolétaires allemands » sous les drapeaux à la cause révolutionnaire, plutôt que l'action armée directe. Ce n'est qu'en décembre 1943 que la Quatrième Internationale prône la participation aux organisations armées afin de les structurer sur une base de classe ; si certains trotskistes français suivent, à titre personnel, cette ligne (par exemple Marcel Bleibtreu), elle n'est cependant pas officialisée par les structures clandestines trotskistes. (fr)
  • Le mouvement trotskyste français est divisé pendant l'Occupation, bien que la plupart refusent de s'allier avec les « petits-bourgeois » et les « impérialistes » contre l'Allemagne nazie. En 1939, le gouvernement dissout les deux principales organisations trotskistes, le Parti ouvrier internationaliste (POI) de Pierre Naville et le PCI de Raymond Molinier. Lors de la drôle de guerre, le mouvement trotskiste français adopte une position de « défaitisme révolutionnaire », puis publie, dès août 1940, le premier journal clandestin de la Résistance, La Vérité, organe bolchevique-léniniste. Divisé principalement entre ses deux composantes principales devenues clandestines: le Parti ouvrier internationaliste (POI), - tenté un temps par l'alliance avec la bourgeoisie contre Hitler -, et le Parti communiste internationaliste (PCI), - alors dirigé par Henri Molinier, en l'absence de son frère Raymond. Il refuse les attentats contre l'Occupant, assimilant ceux-ci à du « terrorisme » coupé des masses. Il s'oppose notamment au virage patriotique du PCF après la rupture du Pacte germano-soviétique en 1941, au nom de l'« internationalisme », qui le pousse à préférer la propagande envers l'Occupant, afin de gagner « les prolétaires allemands » sous les drapeaux à la cause révolutionnaire, plutôt que l'action armée directe. Ce n'est qu'en décembre 1943 que la Quatrième Internationale prône la participation aux organisations armées afin de les structurer sur une base de classe ; si certains trotskistes français suivent, à titre personnel, cette ligne (par exemple Marcel Bleibtreu), elle n'est cependant pas officialisée par les structures clandestines trotskistes. (fr)
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  • Le mouvement trotskyste français est divisé pendant l'Occupation, bien que la plupart refusent de s'allier avec les « petits-bourgeois » et les « impérialistes » contre l'Allemagne nazie. En 1939, le gouvernement dissout les deux principales organisations trotskistes, le Parti ouvrier internationaliste (POI) de Pierre Naville et le PCI de Raymond Molinier. Lors de la drôle de guerre, le mouvement trotskiste français adopte une position de « défaitisme révolutionnaire », puis publie, dès août 1940, le premier journal clandestin de la Résistance, La Vérité, organe bolchevique-léniniste. Divisé principalement entre ses deux composantes principales devenues clandestines: le Parti ouvrier internationaliste (POI), - tenté un temps par l'alliance avec la bourgeoisie contre Hitler -, et le Parti c (fr)
  • Le mouvement trotskyste français est divisé pendant l'Occupation, bien que la plupart refusent de s'allier avec les « petits-bourgeois » et les « impérialistes » contre l'Allemagne nazie. En 1939, le gouvernement dissout les deux principales organisations trotskistes, le Parti ouvrier internationaliste (POI) de Pierre Naville et le PCI de Raymond Molinier. Lors de la drôle de guerre, le mouvement trotskiste français adopte une position de « défaitisme révolutionnaire », puis publie, dès août 1940, le premier journal clandestin de la Résistance, La Vérité, organe bolchevique-léniniste. Divisé principalement entre ses deux composantes principales devenues clandestines: le Parti ouvrier internationaliste (POI), - tenté un temps par l'alliance avec la bourgeoisie contre Hitler -, et le Parti c (fr)
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  • Trotskistes français durant la Seconde Guerre mondiale (fr)
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