dbo:abstract
|
- L'infrastructure des transports de la ville de New York est l'une des plus complexes des États-Unis, toutes agglomérations confondues. En la matière, la mégapole détient en effet des records: depuis le métro le plus étendu du monde pour ce qui est du kilométrage de voies, jusqu'au pont suspendu le plus long d'Amérique du Nord, en passant par son emblématique réseau de taxis jaunes, ses 112 000 cyclistes quotidiens, le tout premier tunnel à ventilation de l'histoire des transports ferroviaires et ses nouveaux terminaux d'aéroport dans lesquels ont été investis plusieurs milliards de dollars, New York est une ville de la démesure et de l'excellence en ce qui concerne les transports. Plus que toute autre ville américaine, New York a toujours joué un rôle pionnier dans ce domaine, comme en témoigne par exemple l'adoption du téléphérique qui permet de relier Roosevelt Island à Manhattan en moins de cinq minutes. Outre les défis liés à la taille et à la diversité de son infrastructure, le système de transport de la ville doit en permanence faire face aux défis engendrés par les incontournables questions d'embouteillages, de fiabilité et de budget qui se posent de manière récurrente. New York se distingue des autres villes américaines par le taux d'utilisation des transports publics par ses habitants. Alors que 90 % des Américains se rendent au travail en voiture, les transports publics constituent le moyen de transport le plus utilisé par les new-yorkais. Selon les résultats du recensement effectué en 2000 aux États-Unis, la population des foyers new-yorkais est, dans le paysage urbain du pays, la seule à ne pas atteindre la barre des 50 % de propriétaires de voiture, cette proportion chutant encore davantage à Manhattan, où l'on n'atteint même pas le seuil des 25 %, tandis que le taux de possession de voiture privée est de 92 % à l'échelon national.Aux États-Unis, environ un tiers des usagers des transports en commun, et deux tiers des usagers des transports ferroviaires, vivent dans l'agglomération de New York. La forte utilisation des transports publics par les new-yorkais, ainsi que la place que la ville de New York accorde aux piétons en fait l'une des villes des États-Unis les plus économes en matière de consommation d'énergie. La consommation d'essence de la ville de New York est actuellement au même niveau que dans les années 1920. L'efficacité du système de transport est telle que, malgré l'extrême densité de population de la ville et son agglomération, qui fait de New York l'une des villes les plus peuplées du monde, le temps d'attente moyen dans les transports en période de pointe est inférieur à celui de bien des villes de plus petite importance, comme San Francisco. Cette compétitivité se traduit par des réductions de coûts et de consommation de carburants, auxquelles s'ajoutent des réductions de coûts dues à une meilleure gestion de la main d'œuvre et de la productivité. Cependant, les principales évolutions de l'infrastructure des transports publics datent des années 1970. Le report de travaux de rénovation et d'entretien des équipements existants a menacé la fiabilité des trains et des métros. Récemment, la ville a réinvesti plusieurs milliards de dollars dans son système de métro, et projette d'investir des sommes de même envergure pour augmenter la capacité de celui-ci. Une étude de 2006, effectuée par l'organisation pour la protection de l'environnement SustainLane, portant sur les 50 villes les plus importantes des États-Unis démontre que New York est la ville la plus apte à affronter une crise du pétrole et de fortes augmentations du prix des carburants. (fr)
- L'infrastructure des transports de la ville de New York est l'une des plus complexes des États-Unis, toutes agglomérations confondues. En la matière, la mégapole détient en effet des records: depuis le métro le plus étendu du monde pour ce qui est du kilométrage de voies, jusqu'au pont suspendu le plus long d'Amérique du Nord, en passant par son emblématique réseau de taxis jaunes, ses 112 000 cyclistes quotidiens, le tout premier tunnel à ventilation de l'histoire des transports ferroviaires et ses nouveaux terminaux d'aéroport dans lesquels ont été investis plusieurs milliards de dollars, New York est une ville de la démesure et de l'excellence en ce qui concerne les transports. Plus que toute autre ville américaine, New York a toujours joué un rôle pionnier dans ce domaine, comme en témoigne par exemple l'adoption du téléphérique qui permet de relier Roosevelt Island à Manhattan en moins de cinq minutes. Outre les défis liés à la taille et à la diversité de son infrastructure, le système de transport de la ville doit en permanence faire face aux défis engendrés par les incontournables questions d'embouteillages, de fiabilité et de budget qui se posent de manière récurrente. New York se distingue des autres villes américaines par le taux d'utilisation des transports publics par ses habitants. Alors que 90 % des Américains se rendent au travail en voiture, les transports publics constituent le moyen de transport le plus utilisé par les new-yorkais. Selon les résultats du recensement effectué en 2000 aux États-Unis, la population des foyers new-yorkais est, dans le paysage urbain du pays, la seule à ne pas atteindre la barre des 50 % de propriétaires de voiture, cette proportion chutant encore davantage à Manhattan, où l'on n'atteint même pas le seuil des 25 %, tandis que le taux de possession de voiture privée est de 92 % à l'échelon national.Aux États-Unis, environ un tiers des usagers des transports en commun, et deux tiers des usagers des transports ferroviaires, vivent dans l'agglomération de New York. La forte utilisation des transports publics par les new-yorkais, ainsi que la place que la ville de New York accorde aux piétons en fait l'une des villes des États-Unis les plus économes en matière de consommation d'énergie. La consommation d'essence de la ville de New York est actuellement au même niveau que dans les années 1920. L'efficacité du système de transport est telle que, malgré l'extrême densité de population de la ville et son agglomération, qui fait de New York l'une des villes les plus peuplées du monde, le temps d'attente moyen dans les transports en période de pointe est inférieur à celui de bien des villes de plus petite importance, comme San Francisco. Cette compétitivité se traduit par des réductions de coûts et de consommation de carburants, auxquelles s'ajoutent des réductions de coûts dues à une meilleure gestion de la main d'œuvre et de la productivité. Cependant, les principales évolutions de l'infrastructure des transports publics datent des années 1970. Le report de travaux de rénovation et d'entretien des équipements existants a menacé la fiabilité des trains et des métros. Récemment, la ville a réinvesti plusieurs milliards de dollars dans son système de métro, et projette d'investir des sommes de même envergure pour augmenter la capacité de celui-ci. Une étude de 2006, effectuée par l'organisation pour la protection de l'environnement SustainLane, portant sur les 50 villes les plus importantes des États-Unis démontre que New York est la ville la plus apte à affronter une crise du pétrole et de fortes augmentations du prix des carburants. (fr)
|
rdfs:comment
|
- L'infrastructure des transports de la ville de New York est l'une des plus complexes des États-Unis, toutes agglomérations confondues. En la matière, la mégapole détient en effet des records: depuis le métro le plus étendu du monde pour ce qui est du kilométrage de voies, jusqu'au pont suspendu le plus long d'Amérique du Nord, en passant par son emblématique réseau de taxis jaunes, ses 112 000 cyclistes quotidiens, le tout premier tunnel à ventilation de l'histoire des transports ferroviaires et ses nouveaux terminaux d'aéroport dans lesquels ont été investis plusieurs milliards de dollars, New York est une ville de la démesure et de l'excellence en ce qui concerne les transports. Plus que toute autre ville américaine, New York a toujours joué un rôle pionnier dans ce domaine, comme en tém (fr)
- L'infrastructure des transports de la ville de New York est l'une des plus complexes des États-Unis, toutes agglomérations confondues. En la matière, la mégapole détient en effet des records: depuis le métro le plus étendu du monde pour ce qui est du kilométrage de voies, jusqu'au pont suspendu le plus long d'Amérique du Nord, en passant par son emblématique réseau de taxis jaunes, ses 112 000 cyclistes quotidiens, le tout premier tunnel à ventilation de l'histoire des transports ferroviaires et ses nouveaux terminaux d'aéroport dans lesquels ont été investis plusieurs milliards de dollars, New York est une ville de la démesure et de l'excellence en ce qui concerne les transports. Plus que toute autre ville américaine, New York a toujours joué un rôle pionnier dans ce domaine, comme en tém (fr)
|