En combinatoire arithmétique, le théorème d'Erdős-Szemerédi assure qu'il existe des constantes strictement positives c et ε telles que pour tout ensemble fini A de réels, où | | désigne le cardinal, la somme d'ensembles de A avec lui-même et Erdős et Szemerédi ont conjecturé qu'ε peut être choisi arbitrairement proche de 1. En 2009, le meilleur résultat dans cette direction est celui de Solymosi : ε peut être choisi arbitrairement proche de 1/3.

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  • En combinatoire arithmétique, le théorème d'Erdős-Szemerédi assure qu'il existe des constantes strictement positives c et ε telles que pour tout ensemble fini A de réels, où | | désigne le cardinal, la somme d'ensembles de A avec lui-même et Il peut arriver que A soit de taille comparable à A + A (si A est en progression arithmétique) ou à A ∙ A (si A est en progression géométrique). Le théorème de Erdős-Szemerédi peut donc s'interpréter informellement en disant qu'un « gros » ensemble ne peut « se comporter » simultanément comme une progression arithmétique et une progression géométrique ; on peut aussi dire que la droite réelle ne contient pas d'ensemble qui « ressemble à » un sous-anneau fini. C'est le premier exemple de ce qu'on appelle maintenant le « phénomène somme-produit », dont on sait qu'il a lieu pour beaucoup d'anneaux et de corps, y compris des corps finis. Erdős et Szemerédi ont conjecturé qu'ε peut être choisi arbitrairement proche de 1. En 2009, le meilleur résultat dans cette direction est celui de Solymosi : ε peut être choisi arbitrairement proche de 1/3. (fr)
  • En combinatoire arithmétique, le théorème d'Erdős-Szemerédi assure qu'il existe des constantes strictement positives c et ε telles que pour tout ensemble fini A de réels, où | | désigne le cardinal, la somme d'ensembles de A avec lui-même et Il peut arriver que A soit de taille comparable à A + A (si A est en progression arithmétique) ou à A ∙ A (si A est en progression géométrique). Le théorème de Erdős-Szemerédi peut donc s'interpréter informellement en disant qu'un « gros » ensemble ne peut « se comporter » simultanément comme une progression arithmétique et une progression géométrique ; on peut aussi dire que la droite réelle ne contient pas d'ensemble qui « ressemble à » un sous-anneau fini. C'est le premier exemple de ce qu'on appelle maintenant le « phénomène somme-produit », dont on sait qu'il a lieu pour beaucoup d'anneaux et de corps, y compris des corps finis. Erdős et Szemerédi ont conjecturé qu'ε peut être choisi arbitrairement proche de 1. En 2009, le meilleur résultat dans cette direction est celui de Solymosi : ε peut être choisi arbitrairement proche de 1/3. (fr)
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  • En combinatoire arithmétique, le théorème d'Erdős-Szemerédi assure qu'il existe des constantes strictement positives c et ε telles que pour tout ensemble fini A de réels, où | | désigne le cardinal, la somme d'ensembles de A avec lui-même et Erdős et Szemerédi ont conjecturé qu'ε peut être choisi arbitrairement proche de 1. En 2009, le meilleur résultat dans cette direction est celui de Solymosi : ε peut être choisi arbitrairement proche de 1/3. (fr)
  • En combinatoire arithmétique, le théorème d'Erdős-Szemerédi assure qu'il existe des constantes strictement positives c et ε telles que pour tout ensemble fini A de réels, où | | désigne le cardinal, la somme d'ensembles de A avec lui-même et Erdős et Szemerédi ont conjecturé qu'ε peut être choisi arbitrairement proche de 1. En 2009, le meilleur résultat dans cette direction est celui de Solymosi : ε peut être choisi arbitrairement proche de 1/3. (fr)
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  • Théorème d'Erdős-Szemerédi (fr)
  • Théorème d'Erdős-Szemerédi (fr)
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