prop-fr:texte
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- Les arbres eux‑mêmes
Qui, pourtant ne demandent rien,
Ont frères et sœurs.
Quelle tristesse est la mienne
De n'être qu'un enfant unique ! (fr)
- Et ronde lune
Riant du bout des doigts
Secrète le jour
Qui de mes mains s’écoule
Tel un chant de rivière (fr)
- Dans l'ombre j'écoute…
Un oiseau me dit son chant.
Mais je ne sais pas
Si ce chant est triste ou gai.
Je ne suis pas un oiseau! (fr)
- Telle une feuille
Qui, là, de l'arbre tombe
Chantant le vide
Que sont les certitudes
À l'orée de l'automne ? (fr)
- Le chant de l'horloge
se mêle au chant des aiguilles.
Mina, tricotant,
est assise à la fenêtre,
dans son regard les saisons. (fr)
- Plume légère
Là détachée de l’oiseau
Posée sur le vent
À l’encre me rappelle
Que je ne crie point. (fr)
- L'éclat le plus clair
traverse les cloisons, les meubles,
vieilles chaises de canne
de jonc, de prémonitions,
sans pénétrer le mystère. (fr)
- Les arbres eux‑mêmes
Qui, pourtant ne demandent rien,
Ont frères et sœurs.
Quelle tristesse est la mienne
De n'être qu'un enfant unique ! (fr)
- Et ronde lune
Riant du bout des doigts
Secrète le jour
Qui de mes mains s’écoule
Tel un chant de rivière (fr)
- Dans l'ombre j'écoute…
Un oiseau me dit son chant.
Mais je ne sais pas
Si ce chant est triste ou gai.
Je ne suis pas un oiseau! (fr)
- Telle une feuille
Qui, là, de l'arbre tombe
Chantant le vide
Que sont les certitudes
À l'orée de l'automne ? (fr)
- Le chant de l'horloge
se mêle au chant des aiguilles.
Mina, tricotant,
est assise à la fenêtre,
dans son regard les saisons. (fr)
- Plume légère
Là détachée de l’oiseau
Posée sur le vent
À l’encre me rappelle
Que je ne crie point. (fr)
- L'éclat le plus clair
traverse les cloisons, les meubles,
vieilles chaises de canne
de jonc, de prémonitions,
sans pénétrer le mystère. (fr)
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