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- La susceptibilité magnétique d'un matériau vu comme un milieu continu est une grandeur sans dimension qui caractérise la faculté de ce matériau à s'aimanter sous l'effet d'une excitation magnétique. On note en général la susceptibilité magnétique par le symbole , ou simplement s'il n'y a pas d'ambiguïté avec la susceptibilité électrique dans le texte. Un matériau macroscopique est composé au niveau microscopique d'atomes liés ensemble, chacun de ces atomes pouvant être vu comme un aimant élémentaire si l'on ne s'intéresse qu'aux propriétés magnétiques. Lorsqu'un matériau est soumis à un champ magnétique extérieur, sa structure microscopique interagit avec ce champ qui pénètre le matériau. Chacun des aimants élémentaires peut avoir tendance à s'aligner avec ce champ ou bien à lui résister, la réponse dépendant au niveau microscopique de la nature des atomes et des forces de liaisons qui les lient. La susceptibilité magnétique peut être alors vue comme le « degré de réponse » du matériau au champ magnétique appliqué :
* Négatif ou , on parle de diamagnétisme : les forces de liaisons entre atomes sont faibles et les atomes ont tendance individuellement à ne pas s'aligner avec un champ appliqué. Exemple : l'eau, le cuivre.
* Positif faible ou , on parle de paramagnétisme : les forces de liaisons sont faibles et les atomes ont tendance à ne pas s'aligner avec un champ appliqué. Exemple : l'aluminium, le tungstène.
* Positif fort ou , on parle de ferromagnétisme : les forces de liaisons sont fortes et renforcent la tendance des atomes à s'aligner avec le champ appliqué. Si le matériau est vierge au départ de toute aimantation permanente, on observe une forte susceptibilité magnétique. Exemple : Permalloy, fer.
* Négatif fort ou , on parle de supraconductivité (effet Meissner) : les forces de liaisons sont fortes et renforcent la tendance des atomes à résister au champ appliqué. Cette propriété n'est obtenue qu'en laboratoire à basse température ou sous haute pression. Exemple : YBCO, mercure au dessous de 4,2 kelvins. (fr)
- La susceptibilité magnétique d'un matériau vu comme un milieu continu est une grandeur sans dimension qui caractérise la faculté de ce matériau à s'aimanter sous l'effet d'une excitation magnétique. On note en général la susceptibilité magnétique par le symbole , ou simplement s'il n'y a pas d'ambiguïté avec la susceptibilité électrique dans le texte. Un matériau macroscopique est composé au niveau microscopique d'atomes liés ensemble, chacun de ces atomes pouvant être vu comme un aimant élémentaire si l'on ne s'intéresse qu'aux propriétés magnétiques. Lorsqu'un matériau est soumis à un champ magnétique extérieur, sa structure microscopique interagit avec ce champ qui pénètre le matériau. Chacun des aimants élémentaires peut avoir tendance à s'aligner avec ce champ ou bien à lui résister, la réponse dépendant au niveau microscopique de la nature des atomes et des forces de liaisons qui les lient. La susceptibilité magnétique peut être alors vue comme le « degré de réponse » du matériau au champ magnétique appliqué :
* Négatif ou , on parle de diamagnétisme : les forces de liaisons entre atomes sont faibles et les atomes ont tendance individuellement à ne pas s'aligner avec un champ appliqué. Exemple : l'eau, le cuivre.
* Positif faible ou , on parle de paramagnétisme : les forces de liaisons sont faibles et les atomes ont tendance à ne pas s'aligner avec un champ appliqué. Exemple : l'aluminium, le tungstène.
* Positif fort ou , on parle de ferromagnétisme : les forces de liaisons sont fortes et renforcent la tendance des atomes à s'aligner avec le champ appliqué. Si le matériau est vierge au départ de toute aimantation permanente, on observe une forte susceptibilité magnétique. Exemple : Permalloy, fer.
* Négatif fort ou , on parle de supraconductivité (effet Meissner) : les forces de liaisons sont fortes et renforcent la tendance des atomes à résister au champ appliqué. Cette propriété n'est obtenue qu'en laboratoire à basse température ou sous haute pression. Exemple : YBCO, mercure au dessous de 4,2 kelvins. (fr)
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