Un célèbre essai de calcul de la surface de Dieu se situe dans les dernières pages des Gestes et Opinions du Docteur Faustroll, en 1898. Ce calcul est certainement[réf. nécessaire] inspiré des formules de François Rabelais, dans Le Tiers livre, chapitre XIII en 1552 et le Cinquième livre, chapitre XLVII en 1564 : « Cette sphère intellectuelle dont le centre est partout et dont la circonférence est nulle part, que nous appelons Dieu ». Par la suite, Boris Vian ou René Daumal notamment ont également fait des recherches sur le sujet. or et d'où . puisque d'où et La surface du triangle équilatéral sera

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  • Un célèbre essai de calcul de la surface de Dieu se situe dans les dernières pages des Gestes et Opinions du Docteur Faustroll, en 1898. Ce calcul est certainement[réf. nécessaire] inspiré des formules de François Rabelais, dans Le Tiers livre, chapitre XIII en 1552 et le Cinquième livre, chapitre XLVII en 1564 : « Cette sphère intellectuelle dont le centre est partout et dont la circonférence est nulle part, que nous appelons Dieu ». Par la suite, Boris Vian ou René Daumal notamment ont également fait des recherches sur le sujet. De son côté, Alfred Jarry prend la précaution d'avertir que « Dieu est par définition inétendu, mais [qu'il] nous est permis, pour la clarté de notre énoncé, de lui supposer un nombre quelconque, plus grand que zéro ». Cependant que dans ses Divers calculs concernant Dieu dont certains sont faux, Boris Vian partant du postulat que Dieu=D+i+e+u, conclut entre autres solutions possibles, que Dieu = 0... Certains commentateurs considèrent qu'il faut faire attention de ne pas appréhender ces équations avec un point de vue de mathématicien classique, mais de le considérer comme une suite pataphysique car, dit Georges Petitfaux, qui fut provéditeur général du Collège de 'pataphysique, ce calcul « est, du point de vue mathématique, très désinvolte ». Le postulat de départ est aussi de calculer une surface plane, à partir du triangle, représentation symbolique traditionnelle de Dieu. Cependant, pour Faustroll, la trinité divine est davantage contenue dans les trois hauteurs du triangle que dans ses côtés ou sommets. Dieu est donc supposé sous la figure de trois segments égaux, de longueur a et issues d'un même point. Soit x la médiane prolongement d'une des personnes a, 2y le côté du triangle auquel elle est perpendiculaire, N et P les prolongements à l'infini, de part et d'autre de la droite (a + x). or et d'où . D'autre part, un triangle rectangle aux côtés a, x et y donne puisque d'où et La surface du triangle équilatéral sera Faustroll affirme qu'à première vue du radical , la « surface » calculée est « une ligne » au plus, et constate que « la base [du] triangle coïncide avec son sommet ». Et de conclure que a est une droite qui joint 0 à . Autrement dit : « Dieu est le plus court chemin de zéro à l'infini, dans un sens ou dans l'autre ». Mais, Dieu étant inétendu n'est pas une ligne, et dans l'identité la longueur a n'est pas une ligne mais un point. La conclusion du calcul de la surface de Dieu sera donc, conformément à la formule du Docteur Faustroll : « Dieu est le point tangent de zéro et de l'infini. » (fr)
  • Un célèbre essai de calcul de la surface de Dieu se situe dans les dernières pages des Gestes et Opinions du Docteur Faustroll, en 1898. Ce calcul est certainement[réf. nécessaire] inspiré des formules de François Rabelais, dans Le Tiers livre, chapitre XIII en 1552 et le Cinquième livre, chapitre XLVII en 1564 : « Cette sphère intellectuelle dont le centre est partout et dont la circonférence est nulle part, que nous appelons Dieu ». Par la suite, Boris Vian ou René Daumal notamment ont également fait des recherches sur le sujet. De son côté, Alfred Jarry prend la précaution d'avertir que « Dieu est par définition inétendu, mais [qu'il] nous est permis, pour la clarté de notre énoncé, de lui supposer un nombre quelconque, plus grand que zéro ». Cependant que dans ses Divers calculs concernant Dieu dont certains sont faux, Boris Vian partant du postulat que Dieu=D+i+e+u, conclut entre autres solutions possibles, que Dieu = 0... Certains commentateurs considèrent qu'il faut faire attention de ne pas appréhender ces équations avec un point de vue de mathématicien classique, mais de le considérer comme une suite pataphysique car, dit Georges Petitfaux, qui fut provéditeur général du Collège de 'pataphysique, ce calcul « est, du point de vue mathématique, très désinvolte ». Le postulat de départ est aussi de calculer une surface plane, à partir du triangle, représentation symbolique traditionnelle de Dieu. Cependant, pour Faustroll, la trinité divine est davantage contenue dans les trois hauteurs du triangle que dans ses côtés ou sommets. Dieu est donc supposé sous la figure de trois segments égaux, de longueur a et issues d'un même point. Soit x la médiane prolongement d'une des personnes a, 2y le côté du triangle auquel elle est perpendiculaire, N et P les prolongements à l'infini, de part et d'autre de la droite (a + x). or et d'où . D'autre part, un triangle rectangle aux côtés a, x et y donne puisque d'où et La surface du triangle équilatéral sera Faustroll affirme qu'à première vue du radical , la « surface » calculée est « une ligne » au plus, et constate que « la base [du] triangle coïncide avec son sommet ». Et de conclure que a est une droite qui joint 0 à . Autrement dit : « Dieu est le plus court chemin de zéro à l'infini, dans un sens ou dans l'autre ». Mais, Dieu étant inétendu n'est pas une ligne, et dans l'identité la longueur a n'est pas une ligne mais un point. La conclusion du calcul de la surface de Dieu sera donc, conformément à la formule du Docteur Faustroll : « Dieu est le point tangent de zéro et de l'infini. » (fr)
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  • Un célèbre essai de calcul de la surface de Dieu se situe dans les dernières pages des Gestes et Opinions du Docteur Faustroll, en 1898. Ce calcul est certainement[réf. nécessaire] inspiré des formules de François Rabelais, dans Le Tiers livre, chapitre XIII en 1552 et le Cinquième livre, chapitre XLVII en 1564 : « Cette sphère intellectuelle dont le centre est partout et dont la circonférence est nulle part, que nous appelons Dieu ». Par la suite, Boris Vian ou René Daumal notamment ont également fait des recherches sur le sujet. or et d'où . puisque d'où et La surface du triangle équilatéral sera (fr)
  • Un célèbre essai de calcul de la surface de Dieu se situe dans les dernières pages des Gestes et Opinions du Docteur Faustroll, en 1898. Ce calcul est certainement[réf. nécessaire] inspiré des formules de François Rabelais, dans Le Tiers livre, chapitre XIII en 1552 et le Cinquième livre, chapitre XLVII en 1564 : « Cette sphère intellectuelle dont le centre est partout et dont la circonférence est nulle part, que nous appelons Dieu ». Par la suite, Boris Vian ou René Daumal notamment ont également fait des recherches sur le sujet. or et d'où . puisque d'où et La surface du triangle équilatéral sera (fr)
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