Le mouvement vert ou soulèvement postélectoral en Iran qui suivit l'élection présidentielle iranienne de 2009, a commencé le 13 juin 2009 en réaction à l'annonce des résultats de l'élection. Le pouvoir fut accusé de fraude électorale pour garder au pouvoir le conservateur Mahmoud Ahmadinejad. Les manifestants soutenaient le candidat de l'opposition Mir-Hossein Mousavi. Les manifestations ont lieu à Téhéran et dans d'autres grandes villes d'Iran et du monde. En réponses aux manifestations, des groupes soutenant le président Mahmoud Ahmadinejad ont rallié la capitale iranienne.

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  • Le mouvement vert ou soulèvement postélectoral en Iran qui suivit l'élection présidentielle iranienne de 2009, a commencé le 13 juin 2009 en réaction à l'annonce des résultats de l'élection. Le pouvoir fut accusé de fraude électorale pour garder au pouvoir le conservateur Mahmoud Ahmadinejad. Les manifestants soutenaient le candidat de l'opposition Mir-Hossein Mousavi. Les manifestations ont lieu à Téhéran et dans d'autres grandes villes d'Iran et du monde. En réponses aux manifestations, des groupes soutenant le président Mahmoud Ahmadinejad ont rallié la capitale iranienne. Le soulèvement fut surnommé « Révolution Twitter », en raison de l'importance qu'eut le réseau social instantané dans l'organisation des manifestants. Les autorités iraniennes ont fermé l'université de Téhéran, bloqué nombre de sites internet et de téléphones portables et interdit les manifestations. Le gouvernement iranien a empêché les journalistes internationaux de couvrir les événements et les chaînes de télévision par satellite furent brouillées. La police et la milice paramilitaire Basij ont violemment réprimé les manifestations, tirant parfois à balles réelles dans la foule. Le soulèvement fit plus de 150 morts, dont celle de Neda Agha-Soltan élevée au rang d'icône internationale de la contestation iranienne. De nombreux récits corroborent la violence de la répression qui s'est abattue sur tous ceux qui ont dénoncé la réélection du président sortant. Cette contestation est d'une ampleur jamais vue depuis la révolution iranienne de 1979. Ahmadinejad a qualifié son élection de « complètement libre » et de « grande victoire pour l'Iran », et les manifestations des opposants comme « peu importantes ». Les autorités iraniennes ont déclaré que le pouvoir ne céderait pas aux manifestants, qui auraient été contrôlés et financés, d'après elles, par les Occidentaux, la CIA et Israël. Néanmoins, après une foule de centaines de milliers de personnes venue écouter, le 17 juillet à Téhéran, le prêche de l'ancien président Ali Akbar Hachémi Rafsandjani déplorant que « les autorités aient perdu la confiance du peuple après la présidentielle », des rassemblements ont été organisés les 24 et 25 juillet 2009 dans une centaine de villes à travers le monde pour dénoncer les violations des droits de l'homme en Iran et soutenir l'opposition en lutte contre le régime de Téhéran. Les opposants sont nombreux à avoir été arrêtés, y compris des responsables importants de l'opposition favorables à un régime démocratique ou à une démocratisation du régime. Ils ont été soumis à des procès qualifiés de « mascarade » par l'opposition au régime de Khamenei, de plus en plus contesté par un mouvement tout à fait inédit depuis les débuts de la « révolution islamique ». Ces prisonniers de haut rang ont été accusés de trahison et de collaboration avec l'étranger, contraints à des aveux après avoir été torturés, comme l'a dénoncé, parmi d'autres, le candidat malheureux à l'élection présidentielle, Hossein Moussavi. Des anciens parlementaires réformateurs ont demandé une enquête afin de vérifier que le grand ayatollah Khamenei n'a pas outrepassé ses fonctions et n'a pas violé la Constitution Ils ont adressé une lettre à l'Assemblée des experts – qui est largement dominée par les conservateurs soutenant Khamenei – pour demander une enquête destinée à déterminer si ce dernier n'a pas outrepassé ses pouvoirs lors des troubles postélectoraux dans le pays. Selon eux, l'article 11 de la Constitution qui stipule que « le Guide suprême est au même niveau que le reste du peuple devant la loi » permet de conclure que celui-ci doit être remplacé s'il « devient incapable de remplir ses obligations constitutionnelles ». Au total, plus de 150 personnes auront été tuées par le régime, des milliers auront été arrêtées et torturées, dont des centaines violées en prison par les agents du régime. (fr)
  • Le mouvement vert ou soulèvement postélectoral en Iran qui suivit l'élection présidentielle iranienne de 2009, a commencé le 13 juin 2009 en réaction à l'annonce des résultats de l'élection. Le pouvoir fut accusé de fraude électorale pour garder au pouvoir le conservateur Mahmoud Ahmadinejad. Les manifestants soutenaient le candidat de l'opposition Mir-Hossein Mousavi. Les manifestations ont lieu à Téhéran et dans d'autres grandes villes d'Iran et du monde. En réponses aux manifestations, des groupes soutenant le président Mahmoud Ahmadinejad ont rallié la capitale iranienne. Le soulèvement fut surnommé « Révolution Twitter », en raison de l'importance qu'eut le réseau social instantané dans l'organisation des manifestants. Les autorités iraniennes ont fermé l'université de Téhéran, bloqué nombre de sites internet et de téléphones portables et interdit les manifestations. Le gouvernement iranien a empêché les journalistes internationaux de couvrir les événements et les chaînes de télévision par satellite furent brouillées. La police et la milice paramilitaire Basij ont violemment réprimé les manifestations, tirant parfois à balles réelles dans la foule. Le soulèvement fit plus de 150 morts, dont celle de Neda Agha-Soltan élevée au rang d'icône internationale de la contestation iranienne. De nombreux récits corroborent la violence de la répression qui s'est abattue sur tous ceux qui ont dénoncé la réélection du président sortant. Cette contestation est d'une ampleur jamais vue depuis la révolution iranienne de 1979. Ahmadinejad a qualifié son élection de « complètement libre » et de « grande victoire pour l'Iran », et les manifestations des opposants comme « peu importantes ». Les autorités iraniennes ont déclaré que le pouvoir ne céderait pas aux manifestants, qui auraient été contrôlés et financés, d'après elles, par les Occidentaux, la CIA et Israël. Néanmoins, après une foule de centaines de milliers de personnes venue écouter, le 17 juillet à Téhéran, le prêche de l'ancien président Ali Akbar Hachémi Rafsandjani déplorant que « les autorités aient perdu la confiance du peuple après la présidentielle », des rassemblements ont été organisés les 24 et 25 juillet 2009 dans une centaine de villes à travers le monde pour dénoncer les violations des droits de l'homme en Iran et soutenir l'opposition en lutte contre le régime de Téhéran. Les opposants sont nombreux à avoir été arrêtés, y compris des responsables importants de l'opposition favorables à un régime démocratique ou à une démocratisation du régime. Ils ont été soumis à des procès qualifiés de « mascarade » par l'opposition au régime de Khamenei, de plus en plus contesté par un mouvement tout à fait inédit depuis les débuts de la « révolution islamique ». Ces prisonniers de haut rang ont été accusés de trahison et de collaboration avec l'étranger, contraints à des aveux après avoir été torturés, comme l'a dénoncé, parmi d'autres, le candidat malheureux à l'élection présidentielle, Hossein Moussavi. Des anciens parlementaires réformateurs ont demandé une enquête afin de vérifier que le grand ayatollah Khamenei n'a pas outrepassé ses fonctions et n'a pas violé la Constitution Ils ont adressé une lettre à l'Assemblée des experts – qui est largement dominée par les conservateurs soutenant Khamenei – pour demander une enquête destinée à déterminer si ce dernier n'a pas outrepassé ses pouvoirs lors des troubles postélectoraux dans le pays. Selon eux, l'article 11 de la Constitution qui stipule que « le Guide suprême est au même niveau que le reste du peuple devant la loi » permet de conclure que celui-ci doit être remplacé s'il « devient incapable de remplir ses obligations constitutionnelles ». Au total, plus de 150 personnes auront été tuées par le régime, des milliers auront été arrêtées et torturées, dont des centaines violées en prison par les agents du régime. (fr)
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  • « Iranian Stories : un webdocumentaire réalisé à partir de témoignages de ceux qui ont vécu les élections de juin 2009 en Iran » (fr)
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  • Le mouvement vert ou soulèvement postélectoral en Iran qui suivit l'élection présidentielle iranienne de 2009, a commencé le 13 juin 2009 en réaction à l'annonce des résultats de l'élection. Le pouvoir fut accusé de fraude électorale pour garder au pouvoir le conservateur Mahmoud Ahmadinejad. Les manifestants soutenaient le candidat de l'opposition Mir-Hossein Mousavi. Les manifestations ont lieu à Téhéran et dans d'autres grandes villes d'Iran et du monde. En réponses aux manifestations, des groupes soutenant le président Mahmoud Ahmadinejad ont rallié la capitale iranienne. (fr)
  • Le mouvement vert ou soulèvement postélectoral en Iran qui suivit l'élection présidentielle iranienne de 2009, a commencé le 13 juin 2009 en réaction à l'annonce des résultats de l'élection. Le pouvoir fut accusé de fraude électorale pour garder au pouvoir le conservateur Mahmoud Ahmadinejad. Les manifestants soutenaient le candidat de l'opposition Mir-Hossein Mousavi. Les manifestations ont lieu à Téhéran et dans d'autres grandes villes d'Iran et du monde. En réponses aux manifestations, des groupes soutenant le président Mahmoud Ahmadinejad ont rallié la capitale iranienne. (fr)
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  • 2009 Iranian presidential election protests (en)
  • Protestas electorales en Irán de 2009 (es)
  • Protestos eleitorais no Irã em 2009 (pt)
  • Soulèvement postélectoral de 2009 en Iran (fr)
  • Zamieszki po wyborach w Iranie (pl)
  • Протесты в Иране (2009) (ru)
  • 伊朗綠色革命 (zh)
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