Shahmir Sanni est un informaticien (digital strategist), qui lors de la campagne du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne s'est proposé comme bénévole pour la campagne Vote Leave. Il y a été introduit par C Wylie (à l'époque directeur de Cambridge Analytica). Il devient ensuite, en avril 2016, trésorier du groupe politique « BeLeave », l'un des groupes partisans de la sortie du Royaume-Uni hors de l'Europe (Brexit). Il a été, à ce titre, l'un des lanceurs d'alerte ayant contribué à révéler une partie du scandale Facebook-Cambridge Analytica/AggregateIQ. Il a montré que la campagne référendaire de Vote Leave (le parti officiel du Brexit) cachait un processus manipulatoire et illégal. Ce processus a, certainement selon lui, le jour du vote du Référendum sur l'appa

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  • Shahmir Sanni est un informaticien (digital strategist), qui lors de la campagne du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne s'est proposé comme bénévole pour la campagne Vote Leave. Il y a été introduit par C Wylie (à l'époque directeur de Cambridge Analytica). Il devient ensuite, en avril 2016, trésorier du groupe politique « BeLeave », l'un des groupes partisans de la sortie du Royaume-Uni hors de l'Europe (Brexit). Il a été, à ce titre, l'un des lanceurs d'alerte ayant contribué à révéler une partie du scandale Facebook-Cambridge Analytica/AggregateIQ. Il a montré que la campagne référendaire de Vote Leave (le parti officiel du Brexit) cachait un processus manipulatoire et illégal. Ce processus a, certainement selon lui, le jour du vote du Référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne, conduit à une victoire usurpée par le camp des pro-Brexit.De l'aveu même de « Vote Leave », le Brexit n'aurait pas pu avoir lieu sans les logiciels d'agrégation de données et d'influence psychologique mis au point par AggregateIQ (qui a été alimenté par les bases de données de Cambridge Analytica, notamment construites à partir de données captées par Kogan dans Facebook, en accord avec le GAFA. Refusant de cautionner une élection manipulée, Shahmir Sanni a permis de mettre à jour les implications cachées et croisées de Facebook, du parti conservateur anglais (dont Boris Johnson, des personnalités clés travaillant pour Theresa May à Downing Street et l'extrême droite ; Nigel Farage en particulier) et de Cambridge Analytica dans le processus qui a abouti au Brexit. Il a, avec d'autres (C Wylie en particulier), permis de démontrer qu'Aleksandr Kogan et Cambridge Analytica n'ont pas pu agir seuls, mais que dans les derniers mois de la campagne du référendum, via Darren Grimes, les partisans du Brexit ont aussi fait appel à la Start-up canadienne AggregateIQ (start-Up sœur de Cambridge Analytica, alors encore moins connue du grand public qu'elle et que le Groupe SCL). Au fur et à mesure des enquêtes qui ont suivi, Cambridge Analytica et AggregateIQ sont apparues, malgré leur dénégation, comme deux filiales respectivement anglaise et canadienne de SCL Elections, crées et majoritairement financées et contrôlées par des intérêts américains politiques et privés, et agissant de concert. Une autre entreprise, MENA pourrait être impliquée. Selon The Guardian, ces personnes et entités semblent avoir bafoué l'éthique démocratique, les règles de dépenses référendaires, et tenté de détruire les preuve de leur forfaiture. Face à ces révélations, la justice et la commission électorale anglaises se sont néanmoins trouvées démunies : d'une part ce processus s'est déroulé dans une « zone grise » du droit électoral qui n'a pas encore été adapté à l'encadrement des nouveaux types de propagande politique exercés dans l'Internet et ses réseaux sociaux ; d'autre part, cette élections n'a pas été truquée par bourrage d'urne, par des menaces ou des empêchements physiques d'aller voter. Dans le cas présent, un groupe ciblé d'internautes a été influencée en amont, sans en avoir conscience, par des techniques de manipulation mentale d'origine militaire et publicitaire, améliorées dans les années précédentes par des bases plus scientifiques d'une part, et par des logiciels d'« intelligence artificielle » d'autre part. Un nombre suffisant d'électeurs-clé ont été judicieusement choisis sur la base de leur profil psychologique montrant qu'ils égaient instrumentalisables par des messages ciblés. Ils ont été simplement subrepticement et subliminale ment « encouragés » à voter pour un parti ou à être abstentionniste le jour du vote. Le vote n'a pas été annulé. Les partis politiques en cause n'ont eu que des amendes modestes à payer, uniquement au Royaume-Uni. Facebook néanmoins subi des amendes plus importantes, et a vu son image et sa cote de confiance dégradées. La plupart des entreprises responsables se sont déclarées en faillites, échappant à la justice, pour semble-t-il presque immédiatement se reconstituer sous d'autres noms. (fr)
  • Shahmir Sanni est un informaticien (digital strategist), qui lors de la campagne du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne s'est proposé comme bénévole pour la campagne Vote Leave. Il y a été introduit par C Wylie (à l'époque directeur de Cambridge Analytica). Il devient ensuite, en avril 2016, trésorier du groupe politique « BeLeave », l'un des groupes partisans de la sortie du Royaume-Uni hors de l'Europe (Brexit). Il a été, à ce titre, l'un des lanceurs d'alerte ayant contribué à révéler une partie du scandale Facebook-Cambridge Analytica/AggregateIQ. Il a montré que la campagne référendaire de Vote Leave (le parti officiel du Brexit) cachait un processus manipulatoire et illégal. Ce processus a, certainement selon lui, le jour du vote du Référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne, conduit à une victoire usurpée par le camp des pro-Brexit.De l'aveu même de « Vote Leave », le Brexit n'aurait pas pu avoir lieu sans les logiciels d'agrégation de données et d'influence psychologique mis au point par AggregateIQ (qui a été alimenté par les bases de données de Cambridge Analytica, notamment construites à partir de données captées par Kogan dans Facebook, en accord avec le GAFA. Refusant de cautionner une élection manipulée, Shahmir Sanni a permis de mettre à jour les implications cachées et croisées de Facebook, du parti conservateur anglais (dont Boris Johnson, des personnalités clés travaillant pour Theresa May à Downing Street et l'extrême droite ; Nigel Farage en particulier) et de Cambridge Analytica dans le processus qui a abouti au Brexit. Il a, avec d'autres (C Wylie en particulier), permis de démontrer qu'Aleksandr Kogan et Cambridge Analytica n'ont pas pu agir seuls, mais que dans les derniers mois de la campagne du référendum, via Darren Grimes, les partisans du Brexit ont aussi fait appel à la Start-up canadienne AggregateIQ (start-Up sœur de Cambridge Analytica, alors encore moins connue du grand public qu'elle et que le Groupe SCL). Au fur et à mesure des enquêtes qui ont suivi, Cambridge Analytica et AggregateIQ sont apparues, malgré leur dénégation, comme deux filiales respectivement anglaise et canadienne de SCL Elections, crées et majoritairement financées et contrôlées par des intérêts américains politiques et privés, et agissant de concert. Une autre entreprise, MENA pourrait être impliquée. Selon The Guardian, ces personnes et entités semblent avoir bafoué l'éthique démocratique, les règles de dépenses référendaires, et tenté de détruire les preuve de leur forfaiture. Face à ces révélations, la justice et la commission électorale anglaises se sont néanmoins trouvées démunies : d'une part ce processus s'est déroulé dans une « zone grise » du droit électoral qui n'a pas encore été adapté à l'encadrement des nouveaux types de propagande politique exercés dans l'Internet et ses réseaux sociaux ; d'autre part, cette élections n'a pas été truquée par bourrage d'urne, par des menaces ou des empêchements physiques d'aller voter. Dans le cas présent, un groupe ciblé d'internautes a été influencée en amont, sans en avoir conscience, par des techniques de manipulation mentale d'origine militaire et publicitaire, améliorées dans les années précédentes par des bases plus scientifiques d'une part, et par des logiciels d'« intelligence artificielle » d'autre part. Un nombre suffisant d'électeurs-clé ont été judicieusement choisis sur la base de leur profil psychologique montrant qu'ils égaient instrumentalisables par des messages ciblés. Ils ont été simplement subrepticement et subliminale ment « encouragés » à voter pour un parti ou à être abstentionniste le jour du vote. Le vote n'a pas été annulé. Les partis politiques en cause n'ont eu que des amendes modestes à payer, uniquement au Royaume-Uni. Facebook néanmoins subi des amendes plus importantes, et a vu son image et sa cote de confiance dégradées. La plupart des entreprises responsables se sont déclarées en faillites, échappant à la justice, pour semble-t-il presque immédiatement se reconstituer sous d'autres noms. (fr)
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  • Shahmir Sanni est un informaticien (digital strategist), qui lors de la campagne du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne s'est proposé comme bénévole pour la campagne Vote Leave. Il y a été introduit par C Wylie (à l'époque directeur de Cambridge Analytica). Il devient ensuite, en avril 2016, trésorier du groupe politique « BeLeave », l'un des groupes partisans de la sortie du Royaume-Uni hors de l'Europe (Brexit). Il a été, à ce titre, l'un des lanceurs d'alerte ayant contribué à révéler une partie du scandale Facebook-Cambridge Analytica/AggregateIQ. Il a montré que la campagne référendaire de Vote Leave (le parti officiel du Brexit) cachait un processus manipulatoire et illégal. Ce processus a, certainement selon lui, le jour du vote du Référendum sur l'appa (fr)
  • Shahmir Sanni est un informaticien (digital strategist), qui lors de la campagne du référendum sur l'appartenance du Royaume-Uni à l'Union européenne s'est proposé comme bénévole pour la campagne Vote Leave. Il y a été introduit par C Wylie (à l'époque directeur de Cambridge Analytica). Il devient ensuite, en avril 2016, trésorier du groupe politique « BeLeave », l'un des groupes partisans de la sortie du Royaume-Uni hors de l'Europe (Brexit). Il a été, à ce titre, l'un des lanceurs d'alerte ayant contribué à révéler une partie du scandale Facebook-Cambridge Analytica/AggregateIQ. Il a montré que la campagne référendaire de Vote Leave (le parti officiel du Brexit) cachait un processus manipulatoire et illégal. Ce processus a, certainement selon lui, le jour du vote du Référendum sur l'appa (fr)
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