Au lendemain de la révolution industrielle naît le syndicalisme en Belgique. Cette période sonne le début d’une confrontation entre deux classes sociales se distinguant par leurs rapports sociaux de production ou autrement dit par Karl Marx « lorsque le paysan devient prolétaire ». On retrouve, d’une part, ceux qui possèdent le capital et les moyens de production (représenté par les grands patrons faisant partie de la bourgeoisie) et d’autre part ceux qui ne possèdent que leur force de travail (représenté par les ouvriers faisant partie du prolétariat) . Entre ces deux classes que tout oppose de grandes inégalités apparaissent, divisant progressivement la société. En effet, cette population ouvrière est pauvre, (souvent) analphabète, régi par une législation inégalitaire et par conséquent

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  • Au lendemain de la révolution industrielle naît le syndicalisme en Belgique. Cette période sonne le début d’une confrontation entre deux classes sociales se distinguant par leurs rapports sociaux de production ou autrement dit par Karl Marx « lorsque le paysan devient prolétaire ». On retrouve, d’une part, ceux qui possèdent le capital et les moyens de production (représenté par les grands patrons faisant partie de la bourgeoisie) et d’autre part ceux qui ne possèdent que leur force de travail (représenté par les ouvriers faisant partie du prolétariat) . Entre ces deux classes que tout oppose de grandes inégalités apparaissent, divisant progressivement la société. En effet, cette population ouvrière est pauvre, (souvent) analphabète, régi par une législation inégalitaire et par conséquent souffrant de conditions de vie particulièrement précaire. Peu à peu, une « conscience de classe » apparaît et des revendications commencent à voir le jour et ce malgré la prohibition de coalition prévue par l’article 415 du Code pénal de 1830. Ce mouvement ouvrier a conduit à plusieurs grèves en Wallonie notamment dans une usine de verre à Charleroi qui a été particulièrement sanglante en 1886. Ce type d’action était relativement rare pour la société de l’époque et ce jusqu’à la création de « l’Association internationale des travailleurs » sous l’impulsion de plusieurs figures de gauche dont Marx . Au milieu du XIXe siècle, les luttes finissent par payer. L’État instaure les premières mesures de droit social en faveur de cette population et met en place une Commission du Travail chargé de proposer des textes de loi qui serviront de référence au législateur en 1886. Ainsi, les premières législations protégeant le travail des enfants et des femmes sont adoptées. Peu de temps après, dans le courant de la même année, le premier syndicat chrétien est formé qui prendra en 1912 l’appellation de Confédération des Syndicats Chrétiens (CSC). Dans ce contexte de lutte sociale apparaissent les premières revendications féminines émanant de mouvements d’ouvrières. (fr)
  • Au lendemain de la révolution industrielle naît le syndicalisme en Belgique. Cette période sonne le début d’une confrontation entre deux classes sociales se distinguant par leurs rapports sociaux de production ou autrement dit par Karl Marx « lorsque le paysan devient prolétaire ». On retrouve, d’une part, ceux qui possèdent le capital et les moyens de production (représenté par les grands patrons faisant partie de la bourgeoisie) et d’autre part ceux qui ne possèdent que leur force de travail (représenté par les ouvriers faisant partie du prolétariat) . Entre ces deux classes que tout oppose de grandes inégalités apparaissent, divisant progressivement la société. En effet, cette population ouvrière est pauvre, (souvent) analphabète, régi par une législation inégalitaire et par conséquent souffrant de conditions de vie particulièrement précaire. Peu à peu, une « conscience de classe » apparaît et des revendications commencent à voir le jour et ce malgré la prohibition de coalition prévue par l’article 415 du Code pénal de 1830. Ce mouvement ouvrier a conduit à plusieurs grèves en Wallonie notamment dans une usine de verre à Charleroi qui a été particulièrement sanglante en 1886. Ce type d’action était relativement rare pour la société de l’époque et ce jusqu’à la création de « l’Association internationale des travailleurs » sous l’impulsion de plusieurs figures de gauche dont Marx . Au milieu du XIXe siècle, les luttes finissent par payer. L’État instaure les premières mesures de droit social en faveur de cette population et met en place une Commission du Travail chargé de proposer des textes de loi qui serviront de référence au législateur en 1886. Ainsi, les premières législations protégeant le travail des enfants et des femmes sont adoptées. Peu de temps après, dans le courant de la même année, le premier syndicat chrétien est formé qui prendra en 1912 l’appellation de Confédération des Syndicats Chrétiens (CSC). Dans ce contexte de lutte sociale apparaissent les premières revendications féminines émanant de mouvements d’ouvrières. (fr)
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  • Au lendemain de la révolution industrielle naît le syndicalisme en Belgique. Cette période sonne le début d’une confrontation entre deux classes sociales se distinguant par leurs rapports sociaux de production ou autrement dit par Karl Marx « lorsque le paysan devient prolétaire ». On retrouve, d’une part, ceux qui possèdent le capital et les moyens de production (représenté par les grands patrons faisant partie de la bourgeoisie) et d’autre part ceux qui ne possèdent que leur force de travail (représenté par les ouvriers faisant partie du prolétariat) . Entre ces deux classes que tout oppose de grandes inégalités apparaissent, divisant progressivement la société. En effet, cette population ouvrière est pauvre, (souvent) analphabète, régi par une législation inégalitaire et par conséquent (fr)
  • Au lendemain de la révolution industrielle naît le syndicalisme en Belgique. Cette période sonne le début d’une confrontation entre deux classes sociales se distinguant par leurs rapports sociaux de production ou autrement dit par Karl Marx « lorsque le paysan devient prolétaire ». On retrouve, d’une part, ceux qui possèdent le capital et les moyens de production (représenté par les grands patrons faisant partie de la bourgeoisie) et d’autre part ceux qui ne possèdent que leur force de travail (représenté par les ouvriers faisant partie du prolétariat) . Entre ces deux classes que tout oppose de grandes inégalités apparaissent, divisant progressivement la société. En effet, cette population ouvrière est pauvre, (souvent) analphabète, régi par une législation inégalitaire et par conséquent (fr)
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  • Service syndical des femmes (fr)
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