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- La saie ou le sayon (ou encore« sae », du Gaulois sagon, sagum en latin) était un élément du costume porté en Europe par les Gaulois et au moins jusqu'au Haut Moyen Âge. Tenant lieu d'intermédiaire entre le manteau et la tunique, d'une forme tantôt proche de celle de la tunique, tantôt de la cape lorsqu'elle n'a pas de bras, elle est portée au-dessus d'une tunique et/ou d'un gilet de fourrure en hiver. Les plus pauvres ou ceux qui vivaient dans les zones reculées remplaçaient la saie par une peau de bête fauve ou de mouton, ou par une couverture en laine grossière (linn ou lenn (linna) en dialectes gallo-kimriques). Ainsi Éginhard mentionne-t-il que Charlemagne : « portait le costume national des Francs (...) ; il s'enveloppait d'une saie bleue […] il dédaignait les costumes des autres nations, même les plus beaux, et, quelles que fussent les circonstances, se refusait à les mettre. Il ne fit d'exception qu'à Rome où, une première fois à la demande du pape Hadrien et une seconde fois sur les instances de son successeur Léon, il revêtit la longue tunique et la chlamyde et chaussa des souliers à la mode romaine. » Tacite, dans La Germanie, indique que les Germains « ont tous une saie pour se couvrir. » (fr)
- La saie ou le sayon (ou encore« sae », du Gaulois sagon, sagum en latin) était un élément du costume porté en Europe par les Gaulois et au moins jusqu'au Haut Moyen Âge. Tenant lieu d'intermédiaire entre le manteau et la tunique, d'une forme tantôt proche de celle de la tunique, tantôt de la cape lorsqu'elle n'a pas de bras, elle est portée au-dessus d'une tunique et/ou d'un gilet de fourrure en hiver. Les plus pauvres ou ceux qui vivaient dans les zones reculées remplaçaient la saie par une peau de bête fauve ou de mouton, ou par une couverture en laine grossière (linn ou lenn (linna) en dialectes gallo-kimriques). Ainsi Éginhard mentionne-t-il que Charlemagne : « portait le costume national des Francs (...) ; il s'enveloppait d'une saie bleue […] il dédaignait les costumes des autres nations, même les plus beaux, et, quelles que fussent les circonstances, se refusait à les mettre. Il ne fit d'exception qu'à Rome où, une première fois à la demande du pape Hadrien et une seconde fois sur les instances de son successeur Léon, il revêtit la longue tunique et la chlamyde et chaussa des souliers à la mode romaine. » Tacite, dans La Germanie, indique que les Germains « ont tous une saie pour se couvrir. » (fr)
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- La saie ou le sayon (ou encore« sae », du Gaulois sagon, sagum en latin) était un élément du costume porté en Europe par les Gaulois et au moins jusqu'au Haut Moyen Âge. Tenant lieu d'intermédiaire entre le manteau et la tunique, d'une forme tantôt proche de celle de la tunique, tantôt de la cape lorsqu'elle n'a pas de bras, elle est portée au-dessus d'une tunique et/ou d'un gilet de fourrure en hiver. Tacite, dans La Germanie, indique que les Germains « ont tous une saie pour se couvrir. » (fr)
- La saie ou le sayon (ou encore« sae », du Gaulois sagon, sagum en latin) était un élément du costume porté en Europe par les Gaulois et au moins jusqu'au Haut Moyen Âge. Tenant lieu d'intermédiaire entre le manteau et la tunique, d'une forme tantôt proche de celle de la tunique, tantôt de la cape lorsqu'elle n'a pas de bras, elle est portée au-dessus d'une tunique et/ou d'un gilet de fourrure en hiver. Tacite, dans La Germanie, indique que les Germains « ont tous une saie pour se couvrir. » (fr)
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