La révolte commence le 22 février 2011, à la suite de la mort suspecte d’un élève (Justin Zongo) battu par des policiers de Koudougou au Burkina Faso. Les manifestations, demandant une enquête sur sa mort et réclamant la fin de l’impunité pour les violences policières, sont réprimées dans le sang en février, et s’amplifient en émeutes au mois de mars. En avril, de nombreuses mutineries éclatent dans les forces de l’ordre, armée et CRS. En mai, la contestation se maintient de façon diffuse.

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  • La révolte commence le 22 février 2011, à la suite de la mort suspecte d’un élève (Justin Zongo) battu par des policiers de Koudougou au Burkina Faso. Les manifestations, demandant une enquête sur sa mort et réclamant la fin de l’impunité pour les violences policières, sont réprimées dans le sang en février, et s’amplifient en émeutes au mois de mars. En avril, de nombreuses mutineries éclatent dans les forces de l’ordre, armée et CRS. En mai, la contestation se maintient de façon diffuse. La révolte, ou les révoltes simultanées, ont des points communs avec les révolutions arabes : la mort d’un jeune comme élément déclencheur, dans un contexte de misère populaire et de pouvoir autoritaire qui ne se renouvelle pas ; le slogan « Dégage ! » ; le favoritisme qui gangrène la société. Mais, au contraire des révolutions arabes, les différentes contestations restent dispersées, et ne se rassemblent pas en un mouvement unitaire, comme en témoigne la manifestation du 1er mai, les partis d’opposition étant trop faibles pour agréger ces différentes cohortes de mécontents. (fr)
  • La révolte commence le 22 février 2011, à la suite de la mort suspecte d’un élève (Justin Zongo) battu par des policiers de Koudougou au Burkina Faso. Les manifestations, demandant une enquête sur sa mort et réclamant la fin de l’impunité pour les violences policières, sont réprimées dans le sang en février, et s’amplifient en émeutes au mois de mars. En avril, de nombreuses mutineries éclatent dans les forces de l’ordre, armée et CRS. En mai, la contestation se maintient de façon diffuse. La révolte, ou les révoltes simultanées, ont des points communs avec les révolutions arabes : la mort d’un jeune comme élément déclencheur, dans un contexte de misère populaire et de pouvoir autoritaire qui ne se renouvelle pas ; le slogan « Dégage ! » ; le favoritisme qui gangrène la société. Mais, au contraire des révolutions arabes, les différentes contestations restent dispersées, et ne se rassemblent pas en un mouvement unitaire, comme en témoigne la manifestation du 1er mai, les partis d’opposition étant trop faibles pour agréger ces différentes cohortes de mécontents. (fr)
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  • février-juin 2011 (fr)
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  • Mouvement spontané des étudiants, soutenu par la population ; (fr)
  • puis relais pris par les partis de l’opposition (fr)
  • puis un Collectif contre la vie chère , syndicats UGEB et ses sections ANEB, CEEB et autres syndicats et corps de métiers ; (fr)
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  • Tout le Burkina Faso (fr)
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  • plusieurs dizaines de milliers (fr)
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  • étudiants, scolaires et catégories concernées (fr)
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  • puis Justice, Ordre, Justice sociale, Démocratie et départ de Blaise Compaoré (fr)
  • Poursuites judiciaires pour la mort de Justin Zongo, (fr)
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  • Poursuites judiciaires pour la mort de Justin Zongo, (fr)
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  • Mutinerie (fr)
  • Manifestations, mise à sac des bâtiments symboles du pouvoir (fr)
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  • La révolte commence le 22 février 2011, à la suite de la mort suspecte d’un élève (Justin Zongo) battu par des policiers de Koudougou au Burkina Faso. Les manifestations, demandant une enquête sur sa mort et réclamant la fin de l’impunité pour les violences policières, sont réprimées dans le sang en février, et s’amplifient en émeutes au mois de mars. En avril, de nombreuses mutineries éclatent dans les forces de l’ordre, armée et CRS. En mai, la contestation se maintient de façon diffuse. (fr)
  • La révolte commence le 22 février 2011, à la suite de la mort suspecte d’un élève (Justin Zongo) battu par des policiers de Koudougou au Burkina Faso. Les manifestations, demandant une enquête sur sa mort et réclamant la fin de l’impunité pour les violences policières, sont réprimées dans le sang en février, et s’amplifient en émeutes au mois de mars. En avril, de nombreuses mutineries éclatent dans les forces de l’ordre, armée et CRS. En mai, la contestation se maintient de façon diffuse. (fr)
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  • 2011 Burkina Faso protests (en)
  • Protestas en Burkina Faso de 2011 (es)
  • Revolta em Burquina Fasso em 2011 (pt)
  • Révolte de 2011 au Burkina Faso (fr)
  • Волнения в Буркина-Фасо (2011) (ru)
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