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- Le référendum sur la constitution a lieu en Afrique du Sud le 17 novembre 1983. Limité à la population blanche dans le cadre de l'apartheid, ce référendum vise à entériner une nouvelle constitution sud-africaine mettant en place un régime présidentiel et créant un parlement tricaméral ouvrant la représentation nationale aux populations coloureds et hindo-asiatiques. Le taux de participation fut de 76,02 % soit 2 062 469 votants sur les 2 713 000 membres du corps électoral. Le oui à la nouvelle constitution remporta 66,29 % des votes (soit 1 360 223 voix) contre 33,71 % de non (soit 691 577 suffrages). La nouvelle constitution entrée en vigueur en 1984 établit trois chambres parlementaires distinctes dont les membres sont élus par les trois groupes raciaux minoritaires du pays (les blancs, les indiens et les métis) en proportion de leur population. Si les noirs n'ont aucune représentation nationale, ils obtiennent le droit d'élire, hors des bantoustans, leurs propres conseillers municipaux dans les townships. Enfin, le poste de premier ministre est supprimé, les fonctions de chef d'État et de chef de gouvernement relevant dorénavant du seul Président d’État de la République d'Afrique du Sud (State President). (fr)
- Le référendum sur la constitution a lieu en Afrique du Sud le 17 novembre 1983. Limité à la population blanche dans le cadre de l'apartheid, ce référendum vise à entériner une nouvelle constitution sud-africaine mettant en place un régime présidentiel et créant un parlement tricaméral ouvrant la représentation nationale aux populations coloureds et hindo-asiatiques. Le taux de participation fut de 76,02 % soit 2 062 469 votants sur les 2 713 000 membres du corps électoral. Le oui à la nouvelle constitution remporta 66,29 % des votes (soit 1 360 223 voix) contre 33,71 % de non (soit 691 577 suffrages). La nouvelle constitution entrée en vigueur en 1984 établit trois chambres parlementaires distinctes dont les membres sont élus par les trois groupes raciaux minoritaires du pays (les blancs, les indiens et les métis) en proportion de leur population. Si les noirs n'ont aucune représentation nationale, ils obtiennent le droit d'élire, hors des bantoustans, leurs propres conseillers municipaux dans les townships. Enfin, le poste de premier ministre est supprimé, les fonctions de chef d'État et de chef de gouvernement relevant dorénavant du seul Président d’État de la République d'Afrique du Sud (State President). (fr)
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