Le réacteur nucléaire G2 était un réacteur nucléaire militaire construit à partir de 1955 par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) sur le site nucléaire de Marcoule, et actuellement en phase de démantèlement nucléaire. Il utilisait du combustible nucléaire à l'uranium naturel (non enrichi) modéré par du graphite, dont il tient son nom G2 (G pour graphite).

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  • Le réacteur nucléaire G2 était un réacteur nucléaire militaire construit à partir de 1955 par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) sur le site nucléaire de Marcoule, et actuellement en phase de démantèlement nucléaire. Il utilisait du combustible nucléaire à l'uranium naturel (non enrichi) modéré par du graphite, dont il tient son nom G2 (G pour graphite). Plus puissant que son prédécesseur le réacteur G1, G2 est refroidi non pas par de l'air comme G1 mais par un gaz sous pression en circuit fermé, le dioxyde de carbone (CO2). Il s'agit donc du premier réacteur de la filière française des réacteurs à l'uranium naturel graphite gaz (UNGG). Le réacteur a été mis en service le 21 juillet 1958, quelques jours avant la visite du général de Gaulle organisée au centre atomique de Marcoule le 2 août 1958. Jusqu'en 1959, le combustible nucléaire de G2 était fourni exclusivement par l'usine du Bouchet, qui fut progressivement remplacée par l'usine de Malvesi. Le plutonium produit par G2 fut extrait à l'usine de plutonium UP1 puis employé pour des essais nucléaires français. Pour modérer la réaction de fission nucléaire, 12 000 barres de combustible sont insérées dans un bloc de 1 200 tonnes de graphite percé d'environ 50 puits verticaux prévus pour le passage des barres de contrôle et de sécurité. Avec G1 et G3, G2 produisit environ 100 kg de plutonium par an. Le réacteur G2 est arrêté définitivement en 1980. Les opérations d’assainissement puis de démantèlement de G2 ont débuté en 1986. La première phase de démantèlement a consisté à déposer l’ensemble des circuits externes, notamment celui de refroidissement, et à assurer le confinement des blocs réacteurs. Elle s’est achevée en 1996. Selon le CEA, le démantèlement complet reprendra en 2020 lorsque la radioactivité résiduelle aura décru et que le stockage des déchets sera possible, pour s'achever en 2035. Le 14 novembre 1959, à la fin de la deuxième montée en puissance du réacteur graphite-gaz militaire G2 (200 MWth, 36 MWé), un canal s'échauffe brutalement. Cet échauffement n'est pas détecté en raison d'une erreur de câblage de thermocouple. Celui-ci entraîne la rupture des gaines dans ce canal et la contamination importante de 100 canaux sur un total de 1200. Le réacteur est vidé de son C02 pour effectuer des réparations, ce qui entraîne une irradiation très faible, selon les autorités, des habitants du voisinage.[Information douteuse] (fr)
  • Le réacteur nucléaire G2 était un réacteur nucléaire militaire construit à partir de 1955 par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) sur le site nucléaire de Marcoule, et actuellement en phase de démantèlement nucléaire. Il utilisait du combustible nucléaire à l'uranium naturel (non enrichi) modéré par du graphite, dont il tient son nom G2 (G pour graphite). Plus puissant que son prédécesseur le réacteur G1, G2 est refroidi non pas par de l'air comme G1 mais par un gaz sous pression en circuit fermé, le dioxyde de carbone (CO2). Il s'agit donc du premier réacteur de la filière française des réacteurs à l'uranium naturel graphite gaz (UNGG). Le réacteur a été mis en service le 21 juillet 1958, quelques jours avant la visite du général de Gaulle organisée au centre atomique de Marcoule le 2 août 1958. Jusqu'en 1959, le combustible nucléaire de G2 était fourni exclusivement par l'usine du Bouchet, qui fut progressivement remplacée par l'usine de Malvesi. Le plutonium produit par G2 fut extrait à l'usine de plutonium UP1 puis employé pour des essais nucléaires français. Pour modérer la réaction de fission nucléaire, 12 000 barres de combustible sont insérées dans un bloc de 1 200 tonnes de graphite percé d'environ 50 puits verticaux prévus pour le passage des barres de contrôle et de sécurité. Avec G1 et G3, G2 produisit environ 100 kg de plutonium par an. Le réacteur G2 est arrêté définitivement en 1980. Les opérations d’assainissement puis de démantèlement de G2 ont débuté en 1986. La première phase de démantèlement a consisté à déposer l’ensemble des circuits externes, notamment celui de refroidissement, et à assurer le confinement des blocs réacteurs. Elle s’est achevée en 1996. Selon le CEA, le démantèlement complet reprendra en 2020 lorsque la radioactivité résiduelle aura décru et que le stockage des déchets sera possible, pour s'achever en 2035. Le 14 novembre 1959, à la fin de la deuxième montée en puissance du réacteur graphite-gaz militaire G2 (200 MWth, 36 MWé), un canal s'échauffe brutalement. Cet échauffement n'est pas détecté en raison d'une erreur de câblage de thermocouple. Celui-ci entraîne la rupture des gaines dans ce canal et la contamination importante de 100 canaux sur un total de 1200. Le réacteur est vidé de son C02 pour effectuer des réparations, ce qui entraîne une irradiation très faible, selon les autorités, des habitants du voisinage.[Information douteuse] (fr)
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  • Le réacteur nucléaire G2 était un réacteur nucléaire militaire construit à partir de 1955 par le Commissariat à l'énergie atomique (CEA) sur le site nucléaire de Marcoule, et actuellement en phase de démantèlement nucléaire. Il utilisait du combustible nucléaire à l'uranium naturel (non enrichi) modéré par du graphite, dont il tient son nom G2 (G pour graphite). (fr)
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  • Réacteur nucléaire G2 (fr)
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