Officiellement, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande est neutre pendant la guerre de Sécession en Amérique du Nord : la reine Victoria avait signé de sa main, le 13 mai 1861, le British Neutrality Act. La Confédération comptait largement sur l'intervention de la France et de la Grande-Bretagne pour acquérir son indépendance, mais ces puissances n'intervinrent pas ouvertement dans le conflit : cela aurait signifié la guerre avec l'Union.

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  • Officiellement, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande est neutre pendant la guerre de Sécession en Amérique du Nord : la reine Victoria avait signé de sa main, le 13 mai 1861, le British Neutrality Act. La Confédération comptait largement sur l'intervention de la France et de la Grande-Bretagne pour acquérir son indépendance, mais ces puissances n'intervinrent pas ouvertement dans le conflit : cela aurait signifié la guerre avec l'Union. Cependant la Grande-Bretagne aida en sous-main la Confédération, ce qui entraîna plusieurs crises diplomatiques. Ainsi un incident naval majeur, l'Affaire du Trent, faillit déclencher dès 1861 la guerre entre la Grande-Bretagne et l'Union ; et la construction en secret par le chantier naval John Laird and Sons d'un navire destiné à devenir le corsaire confédéré « CSS Alabama » déclencha de véhémentes protestations, aussi bien en Amérique qu'au Parlement et dans la presse britanniques. Les armateurs britanniques (de façon cette fois légale) construisirent et utilisèrent la plupart des forceurs de blocus, risquant (et gagnant souvent) des millions de livres sur le trafic de ces navires rapides, qui allaient livrer des armes, des fournitures de guerre (et des articles de luxe) à la Confédération. Ils en rapportaient du tabac et surtout du coton, matière première indispensable à l'industrie de transformation anglaise, pilier primordial de sa révolution industrielle. Au total, l'aide britannique resta avant tout prudente, et ne fut assez importante ni pour influencer l'issue de la guerre, ni pour provoquer une déclaration de guerre de la part de l'Union. D'ailleurs, la mission diplomatique unioniste, dirigée par Charles Francis Adams, Sr., ministre d'Abraham Lincoln en poste en Grande-Bretagne, fut bien plus efficace que la mission confédérée, qui ne fut pas reconnue officiellement par la Grande-Bretagne. (fr)
  • Officiellement, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande est neutre pendant la guerre de Sécession en Amérique du Nord : la reine Victoria avait signé de sa main, le 13 mai 1861, le British Neutrality Act. La Confédération comptait largement sur l'intervention de la France et de la Grande-Bretagne pour acquérir son indépendance, mais ces puissances n'intervinrent pas ouvertement dans le conflit : cela aurait signifié la guerre avec l'Union. Cependant la Grande-Bretagne aida en sous-main la Confédération, ce qui entraîna plusieurs crises diplomatiques. Ainsi un incident naval majeur, l'Affaire du Trent, faillit déclencher dès 1861 la guerre entre la Grande-Bretagne et l'Union ; et la construction en secret par le chantier naval John Laird and Sons d'un navire destiné à devenir le corsaire confédéré « CSS Alabama » déclencha de véhémentes protestations, aussi bien en Amérique qu'au Parlement et dans la presse britanniques. Les armateurs britanniques (de façon cette fois légale) construisirent et utilisèrent la plupart des forceurs de blocus, risquant (et gagnant souvent) des millions de livres sur le trafic de ces navires rapides, qui allaient livrer des armes, des fournitures de guerre (et des articles de luxe) à la Confédération. Ils en rapportaient du tabac et surtout du coton, matière première indispensable à l'industrie de transformation anglaise, pilier primordial de sa révolution industrielle. Au total, l'aide britannique resta avant tout prudente, et ne fut assez importante ni pour influencer l'issue de la guerre, ni pour provoquer une déclaration de guerre de la part de l'Union. D'ailleurs, la mission diplomatique unioniste, dirigée par Charles Francis Adams, Sr., ministre d'Abraham Lincoln en poste en Grande-Bretagne, fut bien plus efficace que la mission confédérée, qui ne fut pas reconnue officiellement par la Grande-Bretagne. (fr)
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  • Officiellement, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande est neutre pendant la guerre de Sécession en Amérique du Nord : la reine Victoria avait signé de sa main, le 13 mai 1861, le British Neutrality Act. La Confédération comptait largement sur l'intervention de la France et de la Grande-Bretagne pour acquérir son indépendance, mais ces puissances n'intervinrent pas ouvertement dans le conflit : cela aurait signifié la guerre avec l'Union. (fr)
  • Officiellement, le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande est neutre pendant la guerre de Sécession en Amérique du Nord : la reine Victoria avait signé de sa main, le 13 mai 1861, le British Neutrality Act. La Confédération comptait largement sur l'intervention de la France et de la Grande-Bretagne pour acquérir son indépendance, mais ces puissances n'intervinrent pas ouvertement dans le conflit : cela aurait signifié la guerre avec l'Union. (fr)
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  • Regno Unito nella guerra civile americana (it)
  • Royaume-Uni pendant la guerre de Sécession (fr)
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