Le Requiem de Joseph-Guy Ropartz fut composé en 1937 et 1938 et créé à Angers le 19 mars 1939. On le rapproche souvent du Requiem de Fauré, pourtant moins austère, dont la structure est identique. Mais « tandis que Fauré, agnostique, berce l'auditeur de ce qui n'est pour lui que pure illusion » (Gérard Condé), Ropartz traite le texte de la messe sous l'angle de la prière et s'efforce de rendre cette ascension parmi les anges et les martyrs avec toute la conviction profonde du croyant qu'il est.

Property Value
dbo:abstract
  • Le Requiem de Joseph-Guy Ropartz fut composé en 1937 et 1938 et créé à Angers le 19 mars 1939. On le rapproche souvent du Requiem de Fauré, pourtant moins austère, dont la structure est identique. Mais « tandis que Fauré, agnostique, berce l'auditeur de ce qui n'est pour lui que pure illusion » (Gérard Condé), Ropartz traite le texte de la messe sous l'angle de la prière et s'efforce de rendre cette ascension parmi les anges et les martyrs avec toute la conviction profonde du croyant qu'il est. En dehors de quelques interventions marquantes, l'orchestre apparaît essentiellement comme un soutien. Ses teintes ont été choisies pour se fondre au mieux avec les voix, elles-mêmes traitées avec une maîtrise consommée pour ne jamais sembler sortir du naturel. Ainsi a-t-on l'impression que tous les éléments constitutifs — orchestration, polyphonie, harmonie, mélodie, rythme musical, prosodie — s'absorbent mutuellement pour qu'en émane seulement le texte sacré qui en est l'origine, le moyen et la fin. (fr)
  • Le Requiem de Joseph-Guy Ropartz fut composé en 1937 et 1938 et créé à Angers le 19 mars 1939. On le rapproche souvent du Requiem de Fauré, pourtant moins austère, dont la structure est identique. Mais « tandis que Fauré, agnostique, berce l'auditeur de ce qui n'est pour lui que pure illusion » (Gérard Condé), Ropartz traite le texte de la messe sous l'angle de la prière et s'efforce de rendre cette ascension parmi les anges et les martyrs avec toute la conviction profonde du croyant qu'il est. En dehors de quelques interventions marquantes, l'orchestre apparaît essentiellement comme un soutien. Ses teintes ont été choisies pour se fondre au mieux avec les voix, elles-mêmes traitées avec une maîtrise consommée pour ne jamais sembler sortir du naturel. Ainsi a-t-on l'impression que tous les éléments constitutifs — orchestration, polyphonie, harmonie, mélodie, rythme musical, prosodie — s'absorbent mutuellement pour qu'en émane seulement le texte sacré qui en est l'origine, le moyen et la fin. (fr)
dbo:wikiPageExternalLink
dbo:wikiPageID
  • 5690159 (xsd:integer)
dbo:wikiPageLength
  • 3801 (xsd:nonNegativeInteger)
dbo:wikiPageRevisionID
  • 176890245 (xsd:integer)
dbo:wikiPageWikiLink
prop-fr:année
  • 1993 (xsd:integer)
prop-fr:auteur
  • François-René Tranchefort (fr)
  • François-René Tranchefort (fr)
prop-fr:collection
  • Les Indispensables de la musique (fr)
  • Les Indispensables de la musique (fr)
prop-fr:id
  • Tranchefort1993 (fr)
  • Tranchefort1993 (fr)
prop-fr:isbn
  • 2 (xsd:integer)
prop-fr:langue
  • fr (fr)
  • fr (fr)
prop-fr:lieu
  • Paris (fr)
  • Paris (fr)
prop-fr:oclc
  • 55957611 (xsd:integer)
prop-fr:pagesTotales
  • 1176 (xsd:integer)
prop-fr:passage
  • 883 (xsd:integer)
prop-fr:titre
  • Guide de la musique sacrée et chorale, de 1750 à nos jours (fr)
  • Guide de la musique sacrée et chorale, de 1750 à nos jours (fr)
prop-fr:wikiPageUsesTemplate
prop-fr:éditeur
dct:subject
rdfs:comment
  • Le Requiem de Joseph-Guy Ropartz fut composé en 1937 et 1938 et créé à Angers le 19 mars 1939. On le rapproche souvent du Requiem de Fauré, pourtant moins austère, dont la structure est identique. Mais « tandis que Fauré, agnostique, berce l'auditeur de ce qui n'est pour lui que pure illusion » (Gérard Condé), Ropartz traite le texte de la messe sous l'angle de la prière et s'efforce de rendre cette ascension parmi les anges et les martyrs avec toute la conviction profonde du croyant qu'il est. (fr)
  • Le Requiem de Joseph-Guy Ropartz fut composé en 1937 et 1938 et créé à Angers le 19 mars 1939. On le rapproche souvent du Requiem de Fauré, pourtant moins austère, dont la structure est identique. Mais « tandis que Fauré, agnostique, berce l'auditeur de ce qui n'est pour lui que pure illusion » (Gérard Condé), Ropartz traite le texte de la messe sous l'angle de la prière et s'efforce de rendre cette ascension parmi les anges et les martyrs avec toute la conviction profonde du croyant qu'il est. (fr)
rdfs:label
  • Requiem (Ropartz) (fr)
  • Requiem (Ropartz) (fr)
owl:sameAs
prov:wasDerivedFrom
foaf:isPrimaryTopicOf
is dbo:wikiPageDisambiguates of
is dbo:wikiPageWikiLink of
is oa:hasTarget of
is foaf:primaryTopic of