Le raid de Newburgh est un raid réussi de partisans confédérés contre Newburgh, dans l'Indiana, le 18 juillet 1862, faisant d'elle la première ville d'un État du nord à être capturée pendant la guerre de Sécession. Le colonel confédéré Adam Rankin Johnson mène le raid en utilisant une force de seulement 35 hommes environ qu'il a recrutés à proximité d'Henderson, au Kentucky. Ils confisquent du matériel et des munitions sans un coup de feu en incitant les défenseurs de Newburgh à penser que la ville est entourée par des canons. En réalité, les soi-disant canons sont un assemblage de tuyaux de poêle, un rondin calciné, et des roues de chariot, immortalisant le surnom d'Adam « Stovepipe » (tuyau de poêle) Johnson au commandant confédéré.

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  • Le raid de Newburgh est un raid réussi de partisans confédérés contre Newburgh, dans l'Indiana, le 18 juillet 1862, faisant d'elle la première ville d'un État du nord à être capturée pendant la guerre de Sécession. Le colonel confédéré Adam Rankin Johnson mène le raid en utilisant une force de seulement 35 hommes environ qu'il a recrutés à proximité d'Henderson, au Kentucky. Ils confisquent du matériel et des munitions sans un coup de feu en incitant les défenseurs de Newburgh à penser que la ville est entourée par des canons. En réalité, les soi-disant canons sont un assemblage de tuyaux de poêle, un rondin calciné, et des roues de chariot, immortalisant le surnom d'Adam « Stovepipe » (tuyau de poêle) Johnson au commandant confédéré. Le raid convainc le gouvernement fédéral de fournir à l'Indiana une force permanente de soldats de l'armée de l'Union réguliers pour contrer les futurs raids et s'avère être un sérieux coup de pouce pour l'Union pour le recrutement dans l'Indiana. Employant le langage du confédéré de 1862, Johnson se représente lui-même dans un livre qu'il a écrit plus tard au cours de sa vie, au sein d'une force militaire opérant de manière irrégulière sous l'autorité d'officiers supérieurs tels que le général Nathan Bedford Forrest et le général John C. Breckinridge. Pourtant, au moment du raid, le récit de Johnson laisse à penser qu'il n'a aucune nomination officielle en tant qu'officier, qu'il ne porte pas d'uniforme, et commande un groupe de civils rassemblés à la hâte— étant plus des guérillas que les soldats. Les autorités de l'Union le considèrent certainement comme rien de plus qu'un brigand, et par la suite rejettent l'autorité des paroles qu'il a émises à ses quatre-vingts prisonniers. Cependant, Johnson n'est pas sans une certaine expérience et autorité. Avant le raid, il a servi en tant qu'éclaireur pour le général Forrest, manquant de peu la bataille de Shiloh en avril 1862, dans le centre-sud du Tennessee, rejoignant Forrest à la base d'opérations confédérée à Corinth, au Mississippi. Johnson reçoit l'ordre de Forrest d'aller à Henderson, au Kentucky, pour donner un message secret à M. D. R. Burbank, un ancien employeur de Johnson. Juste avant de lancer le raid, les partisans de Johnson campent à la ferme de Soaper à Henderson. Avec trente-cinq hommes selon le décompte ultérieur de Johnson (d'autres en compte 32), formés par la combinaison des gardes de trois hommes pour Breckinridge avec les recrues du Kentucky, Johnson forme un groupe de rangers partisans qui s'engagera dans la guérilla. (fr)
  • Le raid de Newburgh est un raid réussi de partisans confédérés contre Newburgh, dans l'Indiana, le 18 juillet 1862, faisant d'elle la première ville d'un État du nord à être capturée pendant la guerre de Sécession. Le colonel confédéré Adam Rankin Johnson mène le raid en utilisant une force de seulement 35 hommes environ qu'il a recrutés à proximité d'Henderson, au Kentucky. Ils confisquent du matériel et des munitions sans un coup de feu en incitant les défenseurs de Newburgh à penser que la ville est entourée par des canons. En réalité, les soi-disant canons sont un assemblage de tuyaux de poêle, un rondin calciné, et des roues de chariot, immortalisant le surnom d'Adam « Stovepipe » (tuyau de poêle) Johnson au commandant confédéré. Le raid convainc le gouvernement fédéral de fournir à l'Indiana une force permanente de soldats de l'armée de l'Union réguliers pour contrer les futurs raids et s'avère être un sérieux coup de pouce pour l'Union pour le recrutement dans l'Indiana. Employant le langage du confédéré de 1862, Johnson se représente lui-même dans un livre qu'il a écrit plus tard au cours de sa vie, au sein d'une force militaire opérant de manière irrégulière sous l'autorité d'officiers supérieurs tels que le général Nathan Bedford Forrest et le général John C. Breckinridge. Pourtant, au moment du raid, le récit de Johnson laisse à penser qu'il n'a aucune nomination officielle en tant qu'officier, qu'il ne porte pas d'uniforme, et commande un groupe de civils rassemblés à la hâte— étant plus des guérillas que les soldats. Les autorités de l'Union le considèrent certainement comme rien de plus qu'un brigand, et par la suite rejettent l'autorité des paroles qu'il a émises à ses quatre-vingts prisonniers. Cependant, Johnson n'est pas sans une certaine expérience et autorité. Avant le raid, il a servi en tant qu'éclaireur pour le général Forrest, manquant de peu la bataille de Shiloh en avril 1862, dans le centre-sud du Tennessee, rejoignant Forrest à la base d'opérations confédérée à Corinth, au Mississippi. Johnson reçoit l'ordre de Forrest d'aller à Henderson, au Kentucky, pour donner un message secret à M. D. R. Burbank, un ancien employeur de Johnson. Juste avant de lancer le raid, les partisans de Johnson campent à la ferme de Soaper à Henderson. Avec trente-cinq hommes selon le décompte ultérieur de Johnson (d'autres en compte 32), formés par la combinaison des gardes de trois hommes pour Breckinridge avec les recrues du Kentucky, Johnson forme un groupe de rangers partisans qui s'engagera dans la guérilla. (fr)
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