La périarthrite scapulohumérale (PSH) est une expression générique, presque synonyme de « douleur à l'épaule » (« péri- » signifie : autour et « arthron » signifie : articulation). « Scapulo » signifie épaule, et « huméral » précise qu'il s'agit de l'articulation avec l'humérus. La radiographie conventionnelle de l'épaule ne montre souvent rien de particulier. Parfois des calcifications sont visibles sur le tendon atteint. La vitesse de sédimentation est normale.

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  • La périarthrite scapulohumérale (PSH) est une expression générique, presque synonyme de « douleur à l'épaule » (« péri- » signifie : autour et « arthron » signifie : articulation). « Scapulo » signifie épaule, et « huméral » précise qu'il s'agit de l'articulation avec l'humérus. Ce terme regroupe toutes les atteintes aux muscles, tendons et bourses séreuses qui ensemble constituent l'articulation de l'épaule.On considère parfois qu'il s'agit d'un type de rhumatisme affectant l'extérieur de l'articulation de l’épaule et pouvant toucher tous les tissus musculaires et tendineux de cette articulation. Cette expression désigne, dans le domaine de la rhumatologie, plusieurs pathologies (tendinopathies simples ou destructrices, calcifiantes ou non) de l’épaule ayant en commun une atteinte des tendons de la coiffe des rotateurs de l'épaule. Elle inclut la capsulite rétractile qui décrit un enraidissement de l’épaule (« épaule gelée » ou « frozen shoulder »). Cette expression devrait donc toujours être utilisée en précisant quelles sont les structures morphologiques et anatomiques concernées (selon les symptômes, il s'agira d'une calcification du tendon du sus-épineux, d'une tendinite du sus-épineux ou d'une tendinite du long-biceps...). Un diagnostic certain nécessite parfois l'utilisation de l’IRM ou de l’arthroscopie. Cette dernière permet aussi des interventions chirurgicales moins invasives et produisant moins de douleurs postopératoires. Cet état, qui peut être très invalidant et fortement dégrader la qualité de vie du patient dans les cas les plus graves, apparaît le plus souvent après 40 ans, spontanément ou après un coup ou une chute sur l'épaule, ou après un effort anormal ou une utilisation intensive de l'articulation. La douleur caractéristique est dite « mécanique », c'est-à-dire qu'elle apparaît ou s'accroît nettement au mouvement du bras ou lors de la mobilisation de l'épaule, et elle diminue quand l'articulation n'est pas sollicitée, sauf la nuit quand on est couché sur l'épaule, ou lors de mouvements-réflexes. La guérison est parfois spontanée. Les causes de ces maladies sont encore mal comprises. Elles peuvent faire suite à un traumatisme, un effort répété, une intervention chirurgicale, une vaccination qui a causé une inflammation des tendons ou une bursite (inflammation de la bourse permettant le glissement des différents plans musculaires les uns sur les autres ; les bourses en jeu sont, d'une part la « bourse séreuse sous-acromiodeltoïdienne » (espace de glissement entre le muscle deltoïde et l'acromion — l'apophyse de l’omoplate s’articulant avec la pointe externe de la clavicule) et, d'autre part, la « coiffe des rotateurs ». La radiographie conventionnelle de l'épaule ne montre souvent rien de particulier. Parfois des calcifications sont visibles sur le tendon atteint. La vitesse de sédimentation est normale. (fr)
  • La périarthrite scapulohumérale (PSH) est une expression générique, presque synonyme de « douleur à l'épaule » (« péri- » signifie : autour et « arthron » signifie : articulation). « Scapulo » signifie épaule, et « huméral » précise qu'il s'agit de l'articulation avec l'humérus. Ce terme regroupe toutes les atteintes aux muscles, tendons et bourses séreuses qui ensemble constituent l'articulation de l'épaule.On considère parfois qu'il s'agit d'un type de rhumatisme affectant l'extérieur de l'articulation de l’épaule et pouvant toucher tous les tissus musculaires et tendineux de cette articulation. Cette expression désigne, dans le domaine de la rhumatologie, plusieurs pathologies (tendinopathies simples ou destructrices, calcifiantes ou non) de l’épaule ayant en commun une atteinte des tendons de la coiffe des rotateurs de l'épaule. Elle inclut la capsulite rétractile qui décrit un enraidissement de l’épaule (« épaule gelée » ou « frozen shoulder »). Cette expression devrait donc toujours être utilisée en précisant quelles sont les structures morphologiques et anatomiques concernées (selon les symptômes, il s'agira d'une calcification du tendon du sus-épineux, d'une tendinite du sus-épineux ou d'une tendinite du long-biceps...). Un diagnostic certain nécessite parfois l'utilisation de l’IRM ou de l’arthroscopie. Cette dernière permet aussi des interventions chirurgicales moins invasives et produisant moins de douleurs postopératoires. Cet état, qui peut être très invalidant et fortement dégrader la qualité de vie du patient dans les cas les plus graves, apparaît le plus souvent après 40 ans, spontanément ou après un coup ou une chute sur l'épaule, ou après un effort anormal ou une utilisation intensive de l'articulation. La douleur caractéristique est dite « mécanique », c'est-à-dire qu'elle apparaît ou s'accroît nettement au mouvement du bras ou lors de la mobilisation de l'épaule, et elle diminue quand l'articulation n'est pas sollicitée, sauf la nuit quand on est couché sur l'épaule, ou lors de mouvements-réflexes. La guérison est parfois spontanée. Les causes de ces maladies sont encore mal comprises. Elles peuvent faire suite à un traumatisme, un effort répété, une intervention chirurgicale, une vaccination qui a causé une inflammation des tendons ou une bursite (inflammation de la bourse permettant le glissement des différents plans musculaires les uns sur les autres ; les bourses en jeu sont, d'une part la « bourse séreuse sous-acromiodeltoïdienne » (espace de glissement entre le muscle deltoïde et l'acromion — l'apophyse de l’omoplate s’articulant avec la pointe externe de la clavicule) et, d'autre part, la « coiffe des rotateurs ». La radiographie conventionnelle de l'épaule ne montre souvent rien de particulier. Parfois des calcifications sont visibles sur le tendon atteint. La vitesse de sédimentation est normale. (fr)
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  • La périarthrite scapulohumérale (PSH) est une expression générique, presque synonyme de « douleur à l'épaule » (« péri- » signifie : autour et « arthron » signifie : articulation). « Scapulo » signifie épaule, et « huméral » précise qu'il s'agit de l'articulation avec l'humérus. La radiographie conventionnelle de l'épaule ne montre souvent rien de particulier. Parfois des calcifications sont visibles sur le tendon atteint. La vitesse de sédimentation est normale. (fr)
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