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- Plusieurs centaines de princes, ministres et hommes d'affaires saoudiens ont fait l'objet d'une purge le 4 novembre 2017 en Arabie saoudite, quelques semaines après la création d'un comité anti-corruption dirigé par le prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS). Il existe trois hypothèses concernant les motifs de la purge : une véritable répression de la corruption, un projet visant à gagner de l'argent ou l'obtention du contrôle des principaux leviers du pouvoir. Les personnalités visées par ce coup de filet, au moins cinq cents, ont été retenues prisonnières à l'hôtel Ritz-Carlton de Riyad (là où fut annoncée la nouvelle ville de Neom le 24 octobre 2017), qui a alors cessé d'accepter de nouvelles réservations et a demandé aux autres clients de quitter les lieux. Des jets privés ont également été immobilisés pour empêcher les suspects de fuir le pays. Les arrestations ont abouti à la mise à l'écart définitive du clan du défunt roi Abdallah et à la consolidation complète par MBS du contrôle des trois branches des forces de sécurité, faisant de lui l'homme le plus puissant d'Arabie saoudite depuis son grand-père, le premier roi, Ibn Séoud. Les banques saoudiennes ont gelé plus de 2 000 comptes nationaux dans le cadre de la répression. Selon The Wall Street Journal, le gouvernement saoudien a ciblé des liquidités et des actifs d’une valeur pouvant atteindre 800 milliards de dollars. Les autorités saoudiennes ont affirmé que ce montant était constitué d'actifs d'une valeur de 300 à 400 milliards de dollars environ, dont elles pourraient prouver qu'elles étaient liées à la corruption. Le procureur général, cheikh Saoud Al Motjeb, a déclaré dans un communiqué que les arrestations n'étaient « que le début d'un processus vital visant à éradiquer la corruption, où qu'elle existe ». Il a ajouté que les personnes détenues auraient accès à un avocat et se sont engagées à tenir leurs procès « de manière rapide et transparente ». Pendant ce temps, le roi Salmane a nommé 26 nouveaux juges. MBS a déclaré : "Nous leur montrons tous les fichiers que nous avons et dès qu’ils les voient, environ 95% acceptent un règlement... Environ 1% sont en mesure de prouver qu'ils sont sans danger et leur cas est abandonné là. Environ 4% disent ne pas être corrompus et, avec leurs avocats, vouloir aller devant les tribunaux" . Interrogé sur des informations faisant état de liquidités et d'actifs totalisant 800 milliards de dollars appartenant à des personnes accusées de corruption, le responsable a déclaré : « même si nous récupérons 100 milliards de dollars, ce serait bien ». (fr)
- Plusieurs centaines de princes, ministres et hommes d'affaires saoudiens ont fait l'objet d'une purge le 4 novembre 2017 en Arabie saoudite, quelques semaines après la création d'un comité anti-corruption dirigé par le prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS). Il existe trois hypothèses concernant les motifs de la purge : une véritable répression de la corruption, un projet visant à gagner de l'argent ou l'obtention du contrôle des principaux leviers du pouvoir. Les personnalités visées par ce coup de filet, au moins cinq cents, ont été retenues prisonnières à l'hôtel Ritz-Carlton de Riyad (là où fut annoncée la nouvelle ville de Neom le 24 octobre 2017), qui a alors cessé d'accepter de nouvelles réservations et a demandé aux autres clients de quitter les lieux. Des jets privés ont également été immobilisés pour empêcher les suspects de fuir le pays. Les arrestations ont abouti à la mise à l'écart définitive du clan du défunt roi Abdallah et à la consolidation complète par MBS du contrôle des trois branches des forces de sécurité, faisant de lui l'homme le plus puissant d'Arabie saoudite depuis son grand-père, le premier roi, Ibn Séoud. Les banques saoudiennes ont gelé plus de 2 000 comptes nationaux dans le cadre de la répression. Selon The Wall Street Journal, le gouvernement saoudien a ciblé des liquidités et des actifs d’une valeur pouvant atteindre 800 milliards de dollars. Les autorités saoudiennes ont affirmé que ce montant était constitué d'actifs d'une valeur de 300 à 400 milliards de dollars environ, dont elles pourraient prouver qu'elles étaient liées à la corruption. Le procureur général, cheikh Saoud Al Motjeb, a déclaré dans un communiqué que les arrestations n'étaient « que le début d'un processus vital visant à éradiquer la corruption, où qu'elle existe ». Il a ajouté que les personnes détenues auraient accès à un avocat et se sont engagées à tenir leurs procès « de manière rapide et transparente ». Pendant ce temps, le roi Salmane a nommé 26 nouveaux juges. MBS a déclaré : "Nous leur montrons tous les fichiers que nous avons et dès qu’ils les voient, environ 95% acceptent un règlement... Environ 1% sont en mesure de prouver qu'ils sont sans danger et leur cas est abandonné là. Environ 4% disent ne pas être corrompus et, avec leurs avocats, vouloir aller devant les tribunaux" . Interrogé sur des informations faisant état de liquidités et d'actifs totalisant 800 milliards de dollars appartenant à des personnes accusées de corruption, le responsable a déclaré : « même si nous récupérons 100 milliards de dollars, ce serait bien ». (fr)
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- Abdelaziz ben Fahd Al Saoud (fr)
- Bakr ben Laden (fr)
- Abdullah ben Sultan ben Mohammed al-Sultan (fr)
- Adel Fakeih (fr)
- Dallah al-Baraka (fr)
- Ibrahim ben Abdelaziz ben Abdallah al-Assaf (fr)
- Israra al-Ghomgham (fr)
- Khalid Abdallah al-Molhem (fr)
- Khalid al-Tuwaijri (fr)
- Madeha al-Ajrouch (fr)
- Mansour al-Balawi (fr)
- Mansour ben Moukrine (fr)
- Mohammed al-Tobaishi (fr)
- Nasser al-Tayyar (fr)
- Omar al-Dabbagh (fr)
- Saleh Abdallah Kamel (fr)
- Turki ben Abdallah (fr)
- Turki ben Nasser Al Saoud (fr)
- Waleed Al Ibrahim (fr)
- Abdelaziz ben Fahd Al Saoud (fr)
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- Le prince héritier Mohammed ben Salmane, instigateur de la purge dite « anti-corruption » (fr)
- Le prince héritier Mohammed ben Salmane, instigateur de la purge dite « anti-corruption » (fr)
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- Purge de 2017 en Arabie saoudite (fr)
- Purge de 2017 en Arabie saoudite (fr)
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- Abdul Aziz bin Fahd (fr)
- Bakr bin Laden (fr)
- Dallah Al-Baraka (fr)
- Abdullah bin Sultan bin Mohammed Al-Sultan (fr)
- Adel Fakeih (fr)
- Amr Al-Dabbagh (fr)
- Ibrahim bin Abdulaziz bin Abdullah Al-Assaf (fr)
- Israra al-Ghomgham (fr)
- Khaled al-Tuwaijri (fr)
- Khalid Abdullah Almolhem (fr)
- Madeha al-Ajroush (fr)
- Mansour al-Balawi (fr)
- Mansour bin Muqrin (fr)
- Mohammad al-Tobaishi (fr)
- Nasser Al Tayyar (fr)
- Saleh Abdullah Kamel (fr)
- Turki bin Abdullah (fr)
- Turki bin Nasser Al Saud (fr)
- Waleed ben Ibrahim Al Ibrahim (fr)
- Abdul Aziz bin Fahd (fr)
- Bakr bin Laden (fr)
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- Abdullah bin Sultan bin Mohammed Al-Sultan (fr)
- Adel Fakeih (fr)
- Amr Al-Dabbagh (fr)
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- Plusieurs centaines de princes, ministres et hommes d'affaires saoudiens ont fait l'objet d'une purge le 4 novembre 2017 en Arabie saoudite, quelques semaines après la création d'un comité anti-corruption dirigé par le prince héritier Mohammed ben Salmane (MBS). Il existe trois hypothèses concernant les motifs de la purge : une véritable répression de la corruption, un projet visant à gagner de l'argent ou l'obtention du contrôle des principaux leviers du pouvoir. (fr)
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- Purge de 2017 en Arabie saoudite (fr)
- Expurgos na Arábia Saudita de 2017–19 (pt)
- Purga de l'Aràbia Saudita de 2017 (ca)
- Purge de 2017 en Arabie saoudite (fr)
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- Purga de l'Aràbia Saudita de 2017 (ca)
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