Depuis le soulèvement populaire de 2011, l'évolution de ce soulèvement en révolution, puis la transformation du conflit en guerre civile et en guerre par procuration, le conflit syrien est devenu, grâce notamment à une pléthore de vidéos tournées sur place et de photos, le conflit le plus documenté de l'histoire[précision nécessaire]. Parallèlement pourtant, les narrations de propagande ont souvent pris le pas sur les faits documentés[réf. nécessaire], tant sur le plan politique et diplomatique (la désinformation est parvenue jusqu'au siège de l'ONU) que sur l'opinion publique.

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  • Depuis le soulèvement populaire de 2011, l'évolution de ce soulèvement en révolution, puis la transformation du conflit en guerre civile et en guerre par procuration, le conflit syrien est devenu, grâce notamment à une pléthore de vidéos tournées sur place et de photos, le conflit le plus documenté de l'histoire[précision nécessaire]. Parallèlement pourtant, les narrations de propagande ont souvent pris le pas sur les faits documentés[réf. nécessaire], tant sur le plan politique et diplomatique (la désinformation est parvenue jusqu'au siège de l'ONU) que sur l'opinion publique. Pour Bachar el-Assad, il s'agit de minimiser voire nier le soulèvement populaire et les manifestations, pacifiques et unitaires, pour pouvoir y substituer une autre narration, affirmant qu'il s'agit de groupes minoritaires, armés, terroristes, et ainsi justifier la répression sanglante de l'armée. Le régime met en avant une théorie d'un complot international mené de l'étranger contre la Syrie. Les communications, via les réseaux sociaux, et l'accès de journalistes étrangers ont rapidement été très compliqués, en particulier par le régime. Les organisations et activistes syriens qui se sont organisés pour documenter les crimes de guerre ont régulièrement été accusés de mentir, de n'être pas crédibles ou partiaux, et ont parfois été victimes de machination de propagande relevant de complots . Le réseau de désinformation s'est transformé et a bénéficié de davantage de moyens et de nombreux relais lorsque la Russie, qui parle ouvertement de « guerre de l'information », est intervenue dans le conflit. Pour Garance Le Caisne, journaliste qui suit la situation depuis 2011, c'est un conflit en cours « où il y a déjà du révisionnisme ». Les attaques aériennes contre les populations et infrastructures civiles, documentées et qualifiées de crimes de guerre et crimes contre l'humanité par l'ONU, sont niées par les responsables russes et syriens, qui ne parlent que de « guerre contre le terrorisme ». Les autres acteurs du conflit, et notamment l’État islamique, ont également utilisé des images et films de propagande, y compris pour attirer la sympathie, recruter des combattants ou pour terroriser l'opinion publique. (fr)
  • Depuis le soulèvement populaire de 2011, l'évolution de ce soulèvement en révolution, puis la transformation du conflit en guerre civile et en guerre par procuration, le conflit syrien est devenu, grâce notamment à une pléthore de vidéos tournées sur place et de photos, le conflit le plus documenté de l'histoire[précision nécessaire]. Parallèlement pourtant, les narrations de propagande ont souvent pris le pas sur les faits documentés[réf. nécessaire], tant sur le plan politique et diplomatique (la désinformation est parvenue jusqu'au siège de l'ONU) que sur l'opinion publique. Pour Bachar el-Assad, il s'agit de minimiser voire nier le soulèvement populaire et les manifestations, pacifiques et unitaires, pour pouvoir y substituer une autre narration, affirmant qu'il s'agit de groupes minoritaires, armés, terroristes, et ainsi justifier la répression sanglante de l'armée. Le régime met en avant une théorie d'un complot international mené de l'étranger contre la Syrie. Les communications, via les réseaux sociaux, et l'accès de journalistes étrangers ont rapidement été très compliqués, en particulier par le régime. Les organisations et activistes syriens qui se sont organisés pour documenter les crimes de guerre ont régulièrement été accusés de mentir, de n'être pas crédibles ou partiaux, et ont parfois été victimes de machination de propagande relevant de complots . Le réseau de désinformation s'est transformé et a bénéficié de davantage de moyens et de nombreux relais lorsque la Russie, qui parle ouvertement de « guerre de l'information », est intervenue dans le conflit. Pour Garance Le Caisne, journaliste qui suit la situation depuis 2011, c'est un conflit en cours « où il y a déjà du révisionnisme ». Les attaques aériennes contre les populations et infrastructures civiles, documentées et qualifiées de crimes de guerre et crimes contre l'humanité par l'ONU, sont niées par les responsables russes et syriens, qui ne parlent que de « guerre contre le terrorisme ». Les autres acteurs du conflit, et notamment l’État islamique, ont également utilisé des images et films de propagande, y compris pour attirer la sympathie, recruter des combattants ou pour terroriser l'opinion publique. (fr)
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  • pas faux mais sans rapport avec le sujet (fr)
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  • Depuis le soulèvement populaire de 2011, l'évolution de ce soulèvement en révolution, puis la transformation du conflit en guerre civile et en guerre par procuration, le conflit syrien est devenu, grâce notamment à une pléthore de vidéos tournées sur place et de photos, le conflit le plus documenté de l'histoire[précision nécessaire]. Parallèlement pourtant, les narrations de propagande ont souvent pris le pas sur les faits documentés[réf. nécessaire], tant sur le plan politique et diplomatique (la désinformation est parvenue jusqu'au siège de l'ONU) que sur l'opinion publique. (fr)
  • Depuis le soulèvement populaire de 2011, l'évolution de ce soulèvement en révolution, puis la transformation du conflit en guerre civile et en guerre par procuration, le conflit syrien est devenu, grâce notamment à une pléthore de vidéos tournées sur place et de photos, le conflit le plus documenté de l'histoire[précision nécessaire]. Parallèlement pourtant, les narrations de propagande ont souvent pris le pas sur les faits documentés[réf. nécessaire], tant sur le plan politique et diplomatique (la désinformation est parvenue jusqu'au siège de l'ONU) que sur l'opinion publique. (fr)
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  • Propagande durant la guerre civile syrienne (fr)
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