Les populares (en français : populaires, « favorisant le peuple ») formaient une tendance politique populiste qui marqua la fin de la République romaine, entre les IIe siècle av. J.-C. et Ier siècle av. J.-C. ; rassemblant des membres de la noblesse romaine traditionnelle ainsi que des nouvelles familles ayant atteint le sommet de la carrière politique, les populares tentèrent pendant près d'un siècle de réformer en profondeur les institutions et la structure socio-politique de la République en s’appuyant sur les revendications des couches les plus pauvres de la société romaine et des non-citoyens, afin de les porter publiquement et politiquement face aux instances décisionnaires de Rome, telles que le Sénat, le concile plébéien ou les comices. Tout comme les optimates, leurs adversaires,

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  • Les populares (en français : populaires, « favorisant le peuple ») formaient une tendance politique populiste qui marqua la fin de la République romaine, entre les IIe siècle av. J.-C. et Ier siècle av. J.-C. ; rassemblant des membres de la noblesse romaine traditionnelle ainsi que des nouvelles familles ayant atteint le sommet de la carrière politique, les populares tentèrent pendant près d'un siècle de réformer en profondeur les institutions et la structure socio-politique de la République en s’appuyant sur les revendications des couches les plus pauvres de la société romaine et des non-citoyens, afin de les porter publiquement et politiquement face aux instances décisionnaires de Rome, telles que le Sénat, le concile plébéien ou les comices. Tout comme les optimates, leurs adversaires, ils ne constituèrent pas un parti politique au sens moderne du terme, mais une tendance au sein du clivage majeur animant les luttes politiques et sociales romaines, permettant aux acteurs politiques de se situer face au conservatisme des optimates au sein d’alliances personnelles souvent mouvantes. Si l'engagement de certains des chefs de file des populares est indubitablement sincère, d'autres parcours plus opportunistes et sinueux attestent par ailleurs de l'utilisation des revendications populaires et sociales pour favoriser les ascensions politiques au détour de propositions de lois et de l'obtention de magistratures prestigieuses. En cela, on ne peut présenter cette tendance politique comme un mouvement figé et uniforme, mais comme la convergence entre des intérêts personnels, des rapports de force, et des opinions politiques plus ou moins sincères servant à la construction de parcours dans une république en pleine crise institutionnelle. La fin des guerres civiles romaines marqua la fin du clivage entre optimates et populares et donc de la revendication d'affiliation à ces mouvances, puisque la plupart des revendications des derniers avaient été progressivement satisfaites sous l'égide de chefs de guerre ayant fondé leur ascension politique sur le soutien du peuple, et la mise en place de réformes favorables à celui-ci face au pouvoir de l'aristocratie sénatoriale. (fr)
  • Les populares (en français : populaires, « favorisant le peuple ») formaient une tendance politique populiste qui marqua la fin de la République romaine, entre les IIe siècle av. J.-C. et Ier siècle av. J.-C. ; rassemblant des membres de la noblesse romaine traditionnelle ainsi que des nouvelles familles ayant atteint le sommet de la carrière politique, les populares tentèrent pendant près d'un siècle de réformer en profondeur les institutions et la structure socio-politique de la République en s’appuyant sur les revendications des couches les plus pauvres de la société romaine et des non-citoyens, afin de les porter publiquement et politiquement face aux instances décisionnaires de Rome, telles que le Sénat, le concile plébéien ou les comices. Tout comme les optimates, leurs adversaires, ils ne constituèrent pas un parti politique au sens moderne du terme, mais une tendance au sein du clivage majeur animant les luttes politiques et sociales romaines, permettant aux acteurs politiques de se situer face au conservatisme des optimates au sein d’alliances personnelles souvent mouvantes. Si l'engagement de certains des chefs de file des populares est indubitablement sincère, d'autres parcours plus opportunistes et sinueux attestent par ailleurs de l'utilisation des revendications populaires et sociales pour favoriser les ascensions politiques au détour de propositions de lois et de l'obtention de magistratures prestigieuses. En cela, on ne peut présenter cette tendance politique comme un mouvement figé et uniforme, mais comme la convergence entre des intérêts personnels, des rapports de force, et des opinions politiques plus ou moins sincères servant à la construction de parcours dans une république en pleine crise institutionnelle. La fin des guerres civiles romaines marqua la fin du clivage entre optimates et populares et donc de la revendication d'affiliation à ces mouvances, puisque la plupart des revendications des derniers avaient été progressivement satisfaites sous l'égide de chefs de guerre ayant fondé leur ascension politique sur le soutien du peuple, et la mise en place de réformes favorables à celui-ci face au pouvoir de l'aristocratie sénatoriale. (fr)
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  • Les populares (en français : populaires, « favorisant le peuple ») formaient une tendance politique populiste qui marqua la fin de la République romaine, entre les IIe siècle av. J.-C. et Ier siècle av. J.-C. ; rassemblant des membres de la noblesse romaine traditionnelle ainsi que des nouvelles familles ayant atteint le sommet de la carrière politique, les populares tentèrent pendant près d'un siècle de réformer en profondeur les institutions et la structure socio-politique de la République en s’appuyant sur les revendications des couches les plus pauvres de la société romaine et des non-citoyens, afin de les porter publiquement et politiquement face aux instances décisionnaires de Rome, telles que le Sénat, le concile plébéien ou les comices. Tout comme les optimates, leurs adversaires, (fr)
  • Les populares (en français : populaires, « favorisant le peuple ») formaient une tendance politique populiste qui marqua la fin de la République romaine, entre les IIe siècle av. J.-C. et Ier siècle av. J.-C. ; rassemblant des membres de la noblesse romaine traditionnelle ainsi que des nouvelles familles ayant atteint le sommet de la carrière politique, les populares tentèrent pendant près d'un siècle de réformer en profondeur les institutions et la structure socio-politique de la République en s’appuyant sur les revendications des couches les plus pauvres de la société romaine et des non-citoyens, afin de les porter publiquement et politiquement face aux instances décisionnaires de Rome, telles que le Sénat, le concile plébéien ou les comices. Tout comme les optimates, leurs adversaires, (fr)
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