De 1919 à 2001, il existait en Belgique, une Police judiciaire près les parquets ayant pour juridiction pénale les principaux arrondissements judiciaires du Royaume. Ses compétences d'enquête étaient nationales mais limitées par les compétences territoriales des magistrats mandants ; d'où la pratique des « Commissions rogatoires » lorsqu'un membre de la PJP de Bruxelles par exemple, devait se déplacer pour enquêter sur l'arrondissement judiciaire de Namur ou autre. Ayant peu de personnel à sa disposition (environ 1 300 personnes constituaient ce service judiciaire d'élite, véritable bras armé de la Magistrature), un large pouvoir de réquisition sur tous les membres des forces de l'ordre (à l'exception des OPJ supérieurs, c'est-à-dire les Magistrats) lui a été attribué, ce qui a probablemen

Property Value
dbo:abstract
  • De 1919 à 2001, il existait en Belgique, une Police judiciaire près les parquets ayant pour juridiction pénale les principaux arrondissements judiciaires du Royaume. Ses compétences d'enquête étaient nationales mais limitées par les compétences territoriales des magistrats mandants ; d'où la pratique des « Commissions rogatoires » lorsqu'un membre de la PJP de Bruxelles par exemple, devait se déplacer pour enquêter sur l'arrondissement judiciaire de Namur ou autre. Ayant peu de personnel à sa disposition (environ 1 300 personnes constituaient ce service judiciaire d'élite, véritable bras armé de la Magistrature), un large pouvoir de réquisition sur tous les membres des forces de l'ordre (à l'exception des OPJ supérieurs, c'est-à-dire les Magistrats) lui a été attribué, ce qui a probablement contribué à exacerber les tensions entre services et qui ont secoué la Belgique à la fin des années nonante… À l'issue de la réforme de 2001, l'ancienne PJP a cessé d'exister et a été intégrée dans la nouvelle Police belge. Il existe donc maintenant une , qui remplit des tâches similaires mais avec une organisation bien différente, et qui dépend dorénavant du seul SPF Intérieur. (fr)
  • De 1919 à 2001, il existait en Belgique, une Police judiciaire près les parquets ayant pour juridiction pénale les principaux arrondissements judiciaires du Royaume. Ses compétences d'enquête étaient nationales mais limitées par les compétences territoriales des magistrats mandants ; d'où la pratique des « Commissions rogatoires » lorsqu'un membre de la PJP de Bruxelles par exemple, devait se déplacer pour enquêter sur l'arrondissement judiciaire de Namur ou autre. Ayant peu de personnel à sa disposition (environ 1 300 personnes constituaient ce service judiciaire d'élite, véritable bras armé de la Magistrature), un large pouvoir de réquisition sur tous les membres des forces de l'ordre (à l'exception des OPJ supérieurs, c'est-à-dire les Magistrats) lui a été attribué, ce qui a probablement contribué à exacerber les tensions entre services et qui ont secoué la Belgique à la fin des années nonante… À l'issue de la réforme de 2001, l'ancienne PJP a cessé d'exister et a été intégrée dans la nouvelle Police belge. Il existe donc maintenant une , qui remplit des tâches similaires mais avec une organisation bien différente, et qui dépend dorénavant du seul SPF Intérieur. (fr)
dbo:country
dbo:wikiPageExternalLink
dbo:wikiPageID
  • 3688149 (xsd:integer)
dbo:wikiPageLength
  • 3730 (xsd:nonNegativeInteger)
dbo:wikiPageRevisionID
  • 179074890 (xsd:integer)
dbo:wikiPageWikiLink
prop-fr:wikiPageUsesTemplate
dct:subject
rdfs:comment
  • De 1919 à 2001, il existait en Belgique, une Police judiciaire près les parquets ayant pour juridiction pénale les principaux arrondissements judiciaires du Royaume. Ses compétences d'enquête étaient nationales mais limitées par les compétences territoriales des magistrats mandants ; d'où la pratique des « Commissions rogatoires » lorsqu'un membre de la PJP de Bruxelles par exemple, devait se déplacer pour enquêter sur l'arrondissement judiciaire de Namur ou autre. Ayant peu de personnel à sa disposition (environ 1 300 personnes constituaient ce service judiciaire d'élite, véritable bras armé de la Magistrature), un large pouvoir de réquisition sur tous les membres des forces de l'ordre (à l'exception des OPJ supérieurs, c'est-à-dire les Magistrats) lui a été attribué, ce qui a probablemen (fr)
  • De 1919 à 2001, il existait en Belgique, une Police judiciaire près les parquets ayant pour juridiction pénale les principaux arrondissements judiciaires du Royaume. Ses compétences d'enquête étaient nationales mais limitées par les compétences territoriales des magistrats mandants ; d'où la pratique des « Commissions rogatoires » lorsqu'un membre de la PJP de Bruxelles par exemple, devait se déplacer pour enquêter sur l'arrondissement judiciaire de Namur ou autre. Ayant peu de personnel à sa disposition (environ 1 300 personnes constituaient ce service judiciaire d'élite, véritable bras armé de la Magistrature), un large pouvoir de réquisition sur tous les membres des forces de l'ordre (à l'exception des OPJ supérieurs, c'est-à-dire les Magistrats) lui a été attribué, ce qui a probablemen (fr)
rdfs:label
  • Police judiciaire (Belgique) (fr)
  • Police judiciaire (Belgique) (fr)
owl:sameAs
prov:wasDerivedFrom
foaf:isPrimaryTopicOf
is dbo:wikiPageDisambiguates of
is dbo:wikiPageRedirects of
is dbo:wikiPageWikiLink of
is oa:hasTarget of
is foaf:primaryTopic of