| dbo:abstract
|
- Phintys (ou Phyntis, grec moderne : Φίντυς ; (IVe ou IIIe siècle av. J.-C.) était une philosophe pythagoricienne. On ne connaît rien de sa vie, ni de ses origines. Elle a écrit un livre sur le comportement à suivre par les femmes. Deux extraits de cet ouvrage ont été préservés par Jean Stobée. Rien n'est certain à propos de la vie de Phintys. Il n'est même pas sûr qu'elle a bien écrit l'ouvrage qui porte son nom. Stobée l'appelle "fille de Callicrates", d'où une hypothèse selon laquelle elle serait la fille de Callicratidas, l'amiral spartiate qui a vécu en fin de cinquième siècle avant notre ère. Aucun autre élément n'appuie ou n'infirme cette possibilité. Deux fragments de son travail ont été préservés. Ils sont écrits dans un dialecte dorien des quatrième et troisième siècles avant notre ère. Jamblique liste une Philtys de Croton, fille de Theophrius, dans sa liste de femmes pythagoriciennes, mais seule la similarité des deux noms permet de créer un lien entre ces occurrences. Chacun des deux extraits restants de son travail font environ une page de longueur. Ils se concentrent sur le besoin pour une femme de rester chaste, affirmant qu'une femme désobéit aux dieux et au droit naturel si elle ne le fait pas. Elle ajoute que le plus grand honneur pour une femme est de porter des enfants qui ressemblent à leur père, et qu'une femme doit s'habiller de façon modeste et ne pas s'embellir artificiellement. Son argumentation favorise un rôle traditionnel pour les femmes, mais elle précise qu'il est important qu'elles étudient la philosophie, parce que le courage, la justice et l'intelligence sont des valeurs communes à tous les genres. (fr)
- Phintys (ou Phyntis, grec moderne : Φίντυς ; (IVe ou IIIe siècle av. J.-C.) était une philosophe pythagoricienne. On ne connaît rien de sa vie, ni de ses origines. Elle a écrit un livre sur le comportement à suivre par les femmes. Deux extraits de cet ouvrage ont été préservés par Jean Stobée. Rien n'est certain à propos de la vie de Phintys. Il n'est même pas sûr qu'elle a bien écrit l'ouvrage qui porte son nom. Stobée l'appelle "fille de Callicrates", d'où une hypothèse selon laquelle elle serait la fille de Callicratidas, l'amiral spartiate qui a vécu en fin de cinquième siècle avant notre ère. Aucun autre élément n'appuie ou n'infirme cette possibilité. Deux fragments de son travail ont été préservés. Ils sont écrits dans un dialecte dorien des quatrième et troisième siècles avant notre ère. Jamblique liste une Philtys de Croton, fille de Theophrius, dans sa liste de femmes pythagoriciennes, mais seule la similarité des deux noms permet de créer un lien entre ces occurrences. Chacun des deux extraits restants de son travail font environ une page de longueur. Ils se concentrent sur le besoin pour une femme de rester chaste, affirmant qu'une femme désobéit aux dieux et au droit naturel si elle ne le fait pas. Elle ajoute que le plus grand honneur pour une femme est de porter des enfants qui ressemblent à leur père, et qu'une femme doit s'habiller de façon modeste et ne pas s'embellir artificiellement. Son argumentation favorise un rôle traditionnel pour les femmes, mais elle précise qu'il est important qu'elles étudient la philosophie, parce que le courage, la justice et l'intelligence sont des valeurs communes à tous les genres. (fr)
|
