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- Penn Sardin, prononcé penn sardinn[pas clair] (« tête de sardine »), est le nom donné à la population de Douarnenez depuis au moins le XVIIIe siècle. Par extension il deviendra également celui de la coiffe des femmes de ce port de pêche dont l'importance au XIXe et au début du XXe siècle se fera grâce au petit poisson bleu. Au début du XXe siècle, cette coiffe enserre une partie de la chevelure qui orne le front et, dans la plupart des communes, également la nuque. Elle est posée sur des bonnets qui permettent de coiffer la chevelure. Deux au minimum, et parfois trois, avec toujours un blanc au contact de la tête et un noir sous la coiffe pour mettre en valeur les broderies blanches. Cependant dans la presqu'île de Crozon, c'est un simple ruban sombre qui permet de préparer la chevelure, sauf pour les femmes âgées. Le remplacement de l'outil industriel de la presse à sardine par la conserve au milieu du XIXe siècle, va demander l'emploi d'une main d'œuvre importante, multipliant la population portuaire. Les filles des nouvelles familles venues de la campagne et notamment du cap Sizun porteront la coiffe et le costume traditionnel des ports de pêches de Douarnenez puis d'Audierne. Cette coiffe est également présente dans les communes environnantes, associée tantôt avec le costume du milieu maritime, tantôt avec celui du milieu rural (Ploaré, Tréboul, Pouldavid sur mer, Le Juc'h, Poullan-sur-Mer Esquibien, Plouhinec.) Cette coiffe est également portée mais de manières différentes dans d'autres secteurs:
* dans les cinq communes occidentales de la presqu'île de Crozon ;
* Pont Croix et la partie Est de Beuzec Cap Sizun ;
* dans les ports de Sainte-Marine et de l'Île-Tudy (en pays Bigouden) et de Concarneau (en pays Giz Fouen). C'est la seule coiffe bretonne qui n'est pas attachée à un terroir groupé, mais qui est présente sur plusieurs territoires. (fr)
- Penn Sardin, prononcé penn sardinn[pas clair] (« tête de sardine »), est le nom donné à la population de Douarnenez depuis au moins le XVIIIe siècle. Par extension il deviendra également celui de la coiffe des femmes de ce port de pêche dont l'importance au XIXe et au début du XXe siècle se fera grâce au petit poisson bleu. Au début du XXe siècle, cette coiffe enserre une partie de la chevelure qui orne le front et, dans la plupart des communes, également la nuque. Elle est posée sur des bonnets qui permettent de coiffer la chevelure. Deux au minimum, et parfois trois, avec toujours un blanc au contact de la tête et un noir sous la coiffe pour mettre en valeur les broderies blanches. Cependant dans la presqu'île de Crozon, c'est un simple ruban sombre qui permet de préparer la chevelure, sauf pour les femmes âgées. Le remplacement de l'outil industriel de la presse à sardine par la conserve au milieu du XIXe siècle, va demander l'emploi d'une main d'œuvre importante, multipliant la population portuaire. Les filles des nouvelles familles venues de la campagne et notamment du cap Sizun porteront la coiffe et le costume traditionnel des ports de pêches de Douarnenez puis d'Audierne. Cette coiffe est également présente dans les communes environnantes, associée tantôt avec le costume du milieu maritime, tantôt avec celui du milieu rural (Ploaré, Tréboul, Pouldavid sur mer, Le Juc'h, Poullan-sur-Mer Esquibien, Plouhinec.) Cette coiffe est également portée mais de manières différentes dans d'autres secteurs:
* dans les cinq communes occidentales de la presqu'île de Crozon ;
* Pont Croix et la partie Est de Beuzec Cap Sizun ;
* dans les ports de Sainte-Marine et de l'Île-Tudy (en pays Bigouden) et de Concarneau (en pays Giz Fouen). C'est la seule coiffe bretonne qui n'est pas attachée à un terroir groupé, mais qui est présente sur plusieurs territoires. (fr)
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