Pchum ben (Khmer : បុណ្យភ្ជុំបិណ្ឌ) est, dans la religion bouddhiste theravāda khmère, l'équivalent de la fête des morts, fêtée le 2 novembre chez les catholiques. Elle est considérée comme la deuxième fête la plus importante de l’année après Chaul Chhnam (khmer: ចូលឆ្នាំ) (fête du nouvel an) et est célébrée aussi bien au Cambodge que dans les différentes communautés khmères éparpillées à travers le monde. Elle peut être considérée comme partie intégrante de la Culture du Cambodge. En 2020, Pchum Ben donnera lieu à 3 jours fériés, du 16 au 18 septembre.

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  • Pchum ben (Khmer : បុណ្យភ្ជុំបិណ្ឌ) est, dans la religion bouddhiste theravāda khmère, l'équivalent de la fête des morts, fêtée le 2 novembre chez les catholiques. Elle est considérée comme la deuxième fête la plus importante de l’année après Chaul Chhnam (khmer: ចូលឆ្នាំ) (fête du nouvel an) et est célébrée aussi bien au Cambodge que dans les différentes communautés khmères éparpillées à travers le monde. Elle peut être considérée comme partie intégrante de la Culture du Cambodge. En 2020, Pchum Ben donnera lieu à 3 jours fériés, du 16 au 18 septembre. Cette coutume remonterait à l'antiquité, quand les Cambodgiens convertis au Brahmanisme croyaient qu’après la mort, l'Âtman, l'âme de chaque personne, circule à travers le cycle de l'océan de la transmigration et se réincarne tant qu’elle est imprégnée d’actes malsains ou de souillures. L’expiation et donc la délivrance ne peuvent être d'atteintes que par la pratique du Yoga ou du Tapas qui permet à l'Âtman de rejoindre le Dieu suprême Brahmâ. Aujourd’hui, les Cambodgiens continuent de croire que même si la plupart des créatures terrestres se réincarnent à leur mort, certaines âmes, à cause de leur mauvais Karma, ne renaissent pas et restent prisonnières du monde des esprits. Toutefois, chaque année, Yama, le Dieu des enfers les libère pendant quinze jours, pour qu’ils puissent rechercher leurs parents encore en vie, méditer et se repentir de leurs fautes. Le dernier jour de cette période est consacré par les vivants à se souvenir de leurs défunts et à offrir de la nourriture à ceux qui restent dans le monde des esprits. De plus, c’est une bonne occasion de se recueillir et prier pour réduire l’influence du mauvais Karma de leurs ancêtres afin de leur permettre d’échapper aux tourments du monde des esprits et de se réincarner. L’origine du mot Pchum Ben, serait une contraction des termes Prachum (« se réunir ») et Benda (« faire des offrandes ») le second provenant du mot sanscrit Binda et désigne aussi ces boulettes de riz qu'on offre après un décès aux mânes pour la création de leur corps spirituel. Des inscriptions datant du règne du roi Yasovarman 1er, à la fin du IXe siècle, nous apprennent que, dans les nombreux couvents qu’il avait fondés, on offrait chaque mois ces boules de riz (Baï Ben) aux âmes délaissées. Les cérémonies duraient autrefois 3 mois, mais aujourd’hui, elles se limitent aux deux semaines durant lesquelles les âmes errantes sont libérées du monde des esprits. Elles débutent donc habituellement à la mi-septembre et se déroulent pendant le cycle lunaire décroissant du mois de Photrobot, où le ciel est obscurci des nuages de la mousson. En effet, la célébration se fait pendant la Vassa, soit la « Retraite des Pluies » où, d’après les règles de la discipline bouddhique, les moines doivent rester dans le monastère et éviter les longs déplacements. En cas exceptionnel, ils peuvent le faire mais jamais plus d’une semaine. Pchum Ben est une occasion pour se réunir et apporter les aides nécessaires aux moines et aux monastères sur le plan matériel en général, mais c’est surtout une manifestation permettant d’exprimer sa reconnaissance et sa gratitude envers ses ancêtres. À certains endroits, on célèbre aussi des rites en mémoire du Grand Départ du prince Siddhârtha (futur Bouddha) vers l'ascèse dans le but de rechercher un remède aux maux des hommes et on prépare des mets fait des ingrédients les plus purs, Madhu Pâyas, qu'une jeune Sujâtâ offre au Bouddha. (fr)
  • Pchum ben (Khmer : បុណ្យភ្ជុំបិណ្ឌ) est, dans la religion bouddhiste theravāda khmère, l'équivalent de la fête des morts, fêtée le 2 novembre chez les catholiques. Elle est considérée comme la deuxième fête la plus importante de l’année après Chaul Chhnam (khmer: ចូលឆ្នាំ) (fête du nouvel an) et est célébrée aussi bien au Cambodge que dans les différentes communautés khmères éparpillées à travers le monde. Elle peut être considérée comme partie intégrante de la Culture du Cambodge. En 2020, Pchum Ben donnera lieu à 3 jours fériés, du 16 au 18 septembre. Cette coutume remonterait à l'antiquité, quand les Cambodgiens convertis au Brahmanisme croyaient qu’après la mort, l'Âtman, l'âme de chaque personne, circule à travers le cycle de l'océan de la transmigration et se réincarne tant qu’elle est imprégnée d’actes malsains ou de souillures. L’expiation et donc la délivrance ne peuvent être d'atteintes que par la pratique du Yoga ou du Tapas qui permet à l'Âtman de rejoindre le Dieu suprême Brahmâ. Aujourd’hui, les Cambodgiens continuent de croire que même si la plupart des créatures terrestres se réincarnent à leur mort, certaines âmes, à cause de leur mauvais Karma, ne renaissent pas et restent prisonnières du monde des esprits. Toutefois, chaque année, Yama, le Dieu des enfers les libère pendant quinze jours, pour qu’ils puissent rechercher leurs parents encore en vie, méditer et se repentir de leurs fautes. Le dernier jour de cette période est consacré par les vivants à se souvenir de leurs défunts et à offrir de la nourriture à ceux qui restent dans le monde des esprits. De plus, c’est une bonne occasion de se recueillir et prier pour réduire l’influence du mauvais Karma de leurs ancêtres afin de leur permettre d’échapper aux tourments du monde des esprits et de se réincarner. L’origine du mot Pchum Ben, serait une contraction des termes Prachum (« se réunir ») et Benda (« faire des offrandes ») le second provenant du mot sanscrit Binda et désigne aussi ces boulettes de riz qu'on offre après un décès aux mânes pour la création de leur corps spirituel. Des inscriptions datant du règne du roi Yasovarman 1er, à la fin du IXe siècle, nous apprennent que, dans les nombreux couvents qu’il avait fondés, on offrait chaque mois ces boules de riz (Baï Ben) aux âmes délaissées. Les cérémonies duraient autrefois 3 mois, mais aujourd’hui, elles se limitent aux deux semaines durant lesquelles les âmes errantes sont libérées du monde des esprits. Elles débutent donc habituellement à la mi-septembre et se déroulent pendant le cycle lunaire décroissant du mois de Photrobot, où le ciel est obscurci des nuages de la mousson. En effet, la célébration se fait pendant la Vassa, soit la « Retraite des Pluies » où, d’après les règles de la discipline bouddhique, les moines doivent rester dans le monastère et éviter les longs déplacements. En cas exceptionnel, ils peuvent le faire mais jamais plus d’une semaine. Pchum Ben est une occasion pour se réunir et apporter les aides nécessaires aux moines et aux monastères sur le plan matériel en général, mais c’est surtout une manifestation permettant d’exprimer sa reconnaissance et sa gratitude envers ses ancêtres. À certains endroits, on célèbre aussi des rites en mémoire du Grand Départ du prince Siddhârtha (futur Bouddha) vers l'ascèse dans le but de rechercher un remède aux maux des hommes et on prépare des mets fait des ingrédients les plus purs, Madhu Pâyas, qu'une jeune Sujâtâ offre au Bouddha. (fr)
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  • Pchum ben (Khmer : បុណ្យភ្ជុំបិណ្ឌ) est, dans la religion bouddhiste theravāda khmère, l'équivalent de la fête des morts, fêtée le 2 novembre chez les catholiques. Elle est considérée comme la deuxième fête la plus importante de l’année après Chaul Chhnam (khmer: ចូលឆ្នាំ) (fête du nouvel an) et est célébrée aussi bien au Cambodge que dans les différentes communautés khmères éparpillées à travers le monde. Elle peut être considérée comme partie intégrante de la Culture du Cambodge. En 2020, Pchum Ben donnera lieu à 3 jours fériés, du 16 au 18 septembre. (fr)
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  • Lễ hội Đôn ta (vi)
  • Pchum Ben (ca)
  • Pchum Ben (en)
  • Pchum ben (fr)
  • 亡人節 (zh)
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