Le Parti républicain démocratique et social (PRDS) est un parti mauritanien créé en 1991 par le président de la République d'alors, le colonel Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya. Arrivé par un coup d'État militaire le 12 décembre 1984, Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya instaure la démocratie et le multipartisme par le biais d'un référendum en 1991. Dans la foulée, il fonde le Parti républicain démocratique et social, plus connu sous l'abréviation de PRDS. Durant 13 ans, de 1992 à 2005, ce parti domine de manière hégémonique le paysage politique mauritanien, regroupant tout ce que le pays compte comme cadres, hauts fonctionnaires, notables et dignitaires, et ne laissant que des restes aux partis de l'opposition que sont le Rassemblement des forces démocratiques (UFD/RFD), l' (en) (APP) ou encore l' (e

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  • Le Parti républicain démocratique et social (PRDS) est un parti mauritanien créé en 1991 par le président de la République d'alors, le colonel Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya. Arrivé par un coup d'État militaire le 12 décembre 1984, Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya instaure la démocratie et le multipartisme par le biais d'un référendum en 1991. Dans la foulée, il fonde le Parti républicain démocratique et social, plus connu sous l'abréviation de PRDS. Durant 13 ans, de 1992 à 2005, ce parti domine de manière hégémonique le paysage politique mauritanien, regroupant tout ce que le pays compte comme cadres, hauts fonctionnaires, notables et dignitaires, et ne laissant que des restes aux partis de l'opposition que sont le Rassemblement des forces démocratiques (UFD/RFD), l' (en) (APP) ou encore l' (en) (UFP). Le PRDS remporte largement les élections municipales de février 1994 mais il est toutefois accusé de fraude électorale par l'opposition. Archi-majoritaire durant toute cette période au sein des deux chambres du parlement, il voit élire Maaouiya Ould Taya président de la République en 1992, puis réélire par deux fois, en 1997 et Élection présidentielle mauritanienne de 2003 (après avoir dissous les deux principaux partis de l'opposition). Le 3 août 2005, une junte militaire sous le nom de Comité militaire pour la justice et la démocratie (CMJD) dirigée par le colonel Ely Ould Mohamed Vall renverse le régime de Maaouiya Ould Taya, contraint de s'exiler au Qatar. Le PRDS vacille alors sérieusement sur ses bases, et est même lors de l'automne 2005 contesté, dissout par décision judiciaire puis réintégré en appel. Il change alors d'appellation et devient le PRDR, Parti républicain pour la démocratie et le renouveau, tout en gardant cependant l'essentiel de ses membres. Le 3 décembre 2005, le PRDR rentre dans l'histoire de la Mauritanie, et sans doute même de l'Afrique en devenant le premier parti politique qui élit démocratiquement ses instances dirigeantes [réf. nécessaire]. Le vent nouveau installe un jeune avocat, ancien ministre et ambassadeur, maître dit Ghrini, comme nouveau patron du parti. Sous la conduite de Ghrini, le PRDR, réalise des scores honorables voire bons lors des élections législatives et sénatoriales de novembre 2006 et janvier 2007, étant donné que le PRDR, bien que très affaibli, obtient tout de même la deuxième place au nombre de députés, derrière le RFD d'Ahmed Ould Daddah. Le 23 janvier 2007, deux jours avant la date-butoir de dépôt des candidatures à la présidentielle, Ghrini Ould Mohamed Vall, que beaucoup voyaient candidat à la présidence de la République, annonce que le parti soutient la candidature indépendante de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi. Le 25 mars 2007, au terme d'un second tour, ce dernier est élu avec près de 53 % des voix, 8e président de la République islamique de Mauritanie. (fr)
  • Le Parti républicain démocratique et social (PRDS) est un parti mauritanien créé en 1991 par le président de la République d'alors, le colonel Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya. Arrivé par un coup d'État militaire le 12 décembre 1984, Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya instaure la démocratie et le multipartisme par le biais d'un référendum en 1991. Dans la foulée, il fonde le Parti républicain démocratique et social, plus connu sous l'abréviation de PRDS. Durant 13 ans, de 1992 à 2005, ce parti domine de manière hégémonique le paysage politique mauritanien, regroupant tout ce que le pays compte comme cadres, hauts fonctionnaires, notables et dignitaires, et ne laissant que des restes aux partis de l'opposition que sont le Rassemblement des forces démocratiques (UFD/RFD), l' (en) (APP) ou encore l' (en) (UFP). Le PRDS remporte largement les élections municipales de février 1994 mais il est toutefois accusé de fraude électorale par l'opposition. Archi-majoritaire durant toute cette période au sein des deux chambres du parlement, il voit élire Maaouiya Ould Taya président de la République en 1992, puis réélire par deux fois, en 1997 et Élection présidentielle mauritanienne de 2003 (après avoir dissous les deux principaux partis de l'opposition). Le 3 août 2005, une junte militaire sous le nom de Comité militaire pour la justice et la démocratie (CMJD) dirigée par le colonel Ely Ould Mohamed Vall renverse le régime de Maaouiya Ould Taya, contraint de s'exiler au Qatar. Le PRDS vacille alors sérieusement sur ses bases, et est même lors de l'automne 2005 contesté, dissout par décision judiciaire puis réintégré en appel. Il change alors d'appellation et devient le PRDR, Parti républicain pour la démocratie et le renouveau, tout en gardant cependant l'essentiel de ses membres. Le 3 décembre 2005, le PRDR rentre dans l'histoire de la Mauritanie, et sans doute même de l'Afrique en devenant le premier parti politique qui élit démocratiquement ses instances dirigeantes [réf. nécessaire]. Le vent nouveau installe un jeune avocat, ancien ministre et ambassadeur, maître dit Ghrini, comme nouveau patron du parti. Sous la conduite de Ghrini, le PRDR, réalise des scores honorables voire bons lors des élections législatives et sénatoriales de novembre 2006 et janvier 2007, étant donné que le PRDR, bien que très affaibli, obtient tout de même la deuxième place au nombre de députés, derrière le RFD d'Ahmed Ould Daddah. Le 23 janvier 2007, deux jours avant la date-butoir de dépôt des candidatures à la présidentielle, Ghrini Ould Mohamed Vall, que beaucoup voyaient candidat à la présidence de la République, annonce que le parti soutient la candidature indépendante de Sidi Mohamed Ould Cheikh Abdallahi. Le 25 mars 2007, au terme d'un second tour, ce dernier est élu avec près de 53 % des voix, 8e président de la République islamique de Mauritanie. (fr)
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  • Le Parti républicain démocratique et social (PRDS) est un parti mauritanien créé en 1991 par le président de la République d'alors, le colonel Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya. Arrivé par un coup d'État militaire le 12 décembre 1984, Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya instaure la démocratie et le multipartisme par le biais d'un référendum en 1991. Dans la foulée, il fonde le Parti républicain démocratique et social, plus connu sous l'abréviation de PRDS. Durant 13 ans, de 1992 à 2005, ce parti domine de manière hégémonique le paysage politique mauritanien, regroupant tout ce que le pays compte comme cadres, hauts fonctionnaires, notables et dignitaires, et ne laissant que des restes aux partis de l'opposition que sont le Rassemblement des forces démocratiques (UFD/RFD), l' (en) (APP) ou encore l' (e (fr)
  • Le Parti républicain démocratique et social (PRDS) est un parti mauritanien créé en 1991 par le président de la République d'alors, le colonel Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya. Arrivé par un coup d'État militaire le 12 décembre 1984, Maaouiya Ould Sid'Ahmed Taya instaure la démocratie et le multipartisme par le biais d'un référendum en 1991. Dans la foulée, il fonde le Parti républicain démocratique et social, plus connu sous l'abréviation de PRDS. Durant 13 ans, de 1992 à 2005, ce parti domine de manière hégémonique le paysage politique mauritanien, regroupant tout ce que le pays compte comme cadres, hauts fonctionnaires, notables et dignitaires, et ne laissant que des restes aux partis de l'opposition que sont le Rassemblement des forces démocratiques (UFD/RFD), l' (en) (APP) ou encore l' (e (fr)
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  • Parti républicain démocratique et social (fr)
  • Republican Party for Democracy and Renewal (en)
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