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- Le néonationalisme est une représentation de la nation québécoise apparue avec la Révolution tranquille. Abandonnant le nationalisme canadien français, représenté par Henri Bourassa et reposant sur la religion catholique, le mode de vie rurale et la langue; le néonationalisme québécois se définit par le lien civique se rattachant à l'État québécois et ses institutions, sa culture et sa langue. Selon Denis Monière, ce nouveau nationalisme, circonscrit uniquement dans l'espace du Québec "se construit à partir de la Révolution tranquille est donc un effet inattendu de la modernisation économique du Québec. Le nouveau projet national sera de faire la jonction entre la nation et l’État, et de mettre l’État au service du développement du Québec." Le premier théoricien du néonationalisme fut l'historien Maurice Séguin de l'école historique de Montréal. Auteur de l'ouvrage Les Normes, il insistait sur les clivages profonds entre le Canada français et le Canada anglais. Séguin proposait une redéfinition complète des valeurs nationales pour les besoins de la modernité. Déjà, en son temps, les courants intellectuels passaient du néothomisme vers le personnalisme, signe d'un virage idéologique significatif. Alors que se déroulaient les États généraux du Canada français, Jacques Ferron écrivit : « De Canadiens français nous devenions Québécois». Paul-André Linteau fait évoluer le néonationalisme en montrant que le Québec est une nation comme les autres, que cette nation a une normalité. De nos jours, le porteur du néonationalisme est Gérard Bouchard avec son essai Genèse des nations et cultures du nouveau monde. (fr)
- Le néonationalisme est une représentation de la nation québécoise apparue avec la Révolution tranquille. Abandonnant le nationalisme canadien français, représenté par Henri Bourassa et reposant sur la religion catholique, le mode de vie rurale et la langue; le néonationalisme québécois se définit par le lien civique se rattachant à l'État québécois et ses institutions, sa culture et sa langue. Selon Denis Monière, ce nouveau nationalisme, circonscrit uniquement dans l'espace du Québec "se construit à partir de la Révolution tranquille est donc un effet inattendu de la modernisation économique du Québec. Le nouveau projet national sera de faire la jonction entre la nation et l’État, et de mettre l’État au service du développement du Québec." Le premier théoricien du néonationalisme fut l'historien Maurice Séguin de l'école historique de Montréal. Auteur de l'ouvrage Les Normes, il insistait sur les clivages profonds entre le Canada français et le Canada anglais. Séguin proposait une redéfinition complète des valeurs nationales pour les besoins de la modernité. Déjà, en son temps, les courants intellectuels passaient du néothomisme vers le personnalisme, signe d'un virage idéologique significatif. Alors que se déroulaient les États généraux du Canada français, Jacques Ferron écrivit : « De Canadiens français nous devenions Québécois». Paul-André Linteau fait évoluer le néonationalisme en montrant que le Québec est une nation comme les autres, que cette nation a une normalité. De nos jours, le porteur du néonationalisme est Gérard Bouchard avec son essai Genèse des nations et cultures du nouveau monde. (fr)
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- Le néonationalisme est une représentation de la nation québécoise apparue avec la Révolution tranquille. Abandonnant le nationalisme canadien français, représenté par Henri Bourassa et reposant sur la religion catholique, le mode de vie rurale et la langue; le néonationalisme québécois se définit par le lien civique se rattachant à l'État québécois et ses institutions, sa culture et sa langue. Selon Denis Monière, ce nouveau nationalisme, circonscrit uniquement dans l'espace du Québec "se construit à partir de la Révolution tranquille est donc un effet inattendu de la modernisation économique du Québec. Le nouveau projet national sera de faire la jonction entre la nation et l’État, et de mettre l’État au service du développement du Québec." (fr)
- Le néonationalisme est une représentation de la nation québécoise apparue avec la Révolution tranquille. Abandonnant le nationalisme canadien français, représenté par Henri Bourassa et reposant sur la religion catholique, le mode de vie rurale et la langue; le néonationalisme québécois se définit par le lien civique se rattachant à l'État québécois et ses institutions, sa culture et sa langue. Selon Denis Monière, ce nouveau nationalisme, circonscrit uniquement dans l'espace du Québec "se construit à partir de la Révolution tranquille est donc un effet inattendu de la modernisation économique du Québec. Le nouveau projet national sera de faire la jonction entre la nation et l’État, et de mettre l’État au service du développement du Québec." (fr)
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- Néonationalisme (Québec) (fr)
- Néonationalisme (Québec) (fr)
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