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- Un normalien peut être un élève, étudiant, ancien élève et ancien étudiant d'une école normale, ou d'une école normale supérieure. En France, les seules écoles normales en activité sont les quatre écoles normales supérieures (ENS) de Paris (rue d'Ulm), Lyon, Paris-Saclay et Rennes. Les anciennes écoles normales d'instituteurs et d'institutrices (ENI) sont devenues des IUFM (1989), puis des ESPÉ (2013), et désormais des INSPÉ (2019), mais leurs élèves ne sont plus nommés normaliens. Des établissements ont également ce nom à l'étranger dans les pays ayant été des colonies françaises ou dans d'autres pays comme l'ENS à Pise en Italie. Les ENS recrutent par concours des fonctionnaires-stagiaires en pratique après deux années d'études supérieures au moins, le plus souvent en classe préparatoire aux grandes écoles. Ils sont rémunérés le temps de leurs études et s'engagent en contrepartie à un engagement décennal. Ils doivent donc s'engager à travailler pour la fonction publique durant 10 ans en échange du paiement de leurs études. Il faut savoir que leurs années de scolarité ne sont comptées comme années d'expérience pour les concours administratifs (celui de l'ENA par exemple). Il est à noter qu'au sein de chacune des écoles normales supérieures, sont recrutés, par les départements, des normaliens-étudiants qui suivent le même cursus que les élèves, mais qui n'ont pas le statut de fonctionnaires-stagiaires. Cette procédure n'est pas nouvelle car il existait une voie de sélection d'"auditeurs libres" dans les ENS avant la mise en place de ce système, sur dossier et choix final de la direction de l'établissement, selon une procédure non commune aux écoles normales supérieures, arrêtée par chaque conseil d'administration. La sélection se fait, contrairement à celle des auditeurs libres, sur examen de dossier, et sur le passage d'une épreuve écrite et orale. Ils se voient délivrer le même diplôme que les normaliens recrutés comme fonctionnaires-stagiaires. Ces étudiants-normaliens (recrutés par voie universitaire ou internationale) ne sont pas redevables de l'engagement décennal et ne sont pas rémunérés. Longtemps critiqués comme constituant une « caste », les normaliens forment, par la sélectivité des concours, ainsi que par certaines pratiques, dont le jargon normalien, un certain esprit de corps souvent souligné. On leur reproche également certains de leurs privilèges : rémunérations, contrats doctoraux spécifiques, etc. (fr)
- Un normalien peut être un élève, étudiant, ancien élève et ancien étudiant d'une école normale, ou d'une école normale supérieure. En France, les seules écoles normales en activité sont les quatre écoles normales supérieures (ENS) de Paris (rue d'Ulm), Lyon, Paris-Saclay et Rennes. Les anciennes écoles normales d'instituteurs et d'institutrices (ENI) sont devenues des IUFM (1989), puis des ESPÉ (2013), et désormais des INSPÉ (2019), mais leurs élèves ne sont plus nommés normaliens. Des établissements ont également ce nom à l'étranger dans les pays ayant été des colonies françaises ou dans d'autres pays comme l'ENS à Pise en Italie. Les ENS recrutent par concours des fonctionnaires-stagiaires en pratique après deux années d'études supérieures au moins, le plus souvent en classe préparatoire aux grandes écoles. Ils sont rémunérés le temps de leurs études et s'engagent en contrepartie à un engagement décennal. Ils doivent donc s'engager à travailler pour la fonction publique durant 10 ans en échange du paiement de leurs études. Il faut savoir que leurs années de scolarité ne sont comptées comme années d'expérience pour les concours administratifs (celui de l'ENA par exemple). Il est à noter qu'au sein de chacune des écoles normales supérieures, sont recrutés, par les départements, des normaliens-étudiants qui suivent le même cursus que les élèves, mais qui n'ont pas le statut de fonctionnaires-stagiaires. Cette procédure n'est pas nouvelle car il existait une voie de sélection d'"auditeurs libres" dans les ENS avant la mise en place de ce système, sur dossier et choix final de la direction de l'établissement, selon une procédure non commune aux écoles normales supérieures, arrêtée par chaque conseil d'administration. La sélection se fait, contrairement à celle des auditeurs libres, sur examen de dossier, et sur le passage d'une épreuve écrite et orale. Ils se voient délivrer le même diplôme que les normaliens recrutés comme fonctionnaires-stagiaires. Ces étudiants-normaliens (recrutés par voie universitaire ou internationale) ne sont pas redevables de l'engagement décennal et ne sont pas rémunérés. Longtemps critiqués comme constituant une « caste », les normaliens forment, par la sélectivité des concours, ainsi que par certaines pratiques, dont le jargon normalien, un certain esprit de corps souvent souligné. On leur reproche également certains de leurs privilèges : rémunérations, contrats doctoraux spécifiques, etc. (fr)
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- Un normalien peut être un élève, étudiant, ancien élève et ancien étudiant d'une école normale, ou d'une école normale supérieure. En France, les seules écoles normales en activité sont les quatre écoles normales supérieures (ENS) de Paris (rue d'Ulm), Lyon, Paris-Saclay et Rennes. Les anciennes écoles normales d'instituteurs et d'institutrices (ENI) sont devenues des IUFM (1989), puis des ESPÉ (2013), et désormais des INSPÉ (2019), mais leurs élèves ne sont plus nommés normaliens. (fr)
- Un normalien peut être un élève, étudiant, ancien élève et ancien étudiant d'une école normale, ou d'une école normale supérieure. En France, les seules écoles normales en activité sont les quatre écoles normales supérieures (ENS) de Paris (rue d'Ulm), Lyon, Paris-Saclay et Rennes. Les anciennes écoles normales d'instituteurs et d'institutrices (ENI) sont devenues des IUFM (1989), puis des ESPÉ (2013), et désormais des INSPÉ (2019), mais leurs élèves ne sont plus nommés normaliens. (fr)
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