La noblesse canadienne-française était une caste de la société canadienne-française ayant existé du milieu du XVIIe siècle jusqu'au milieu du XIXe siècle. Elle rassemblait l'ensemble des familles nobles ayant fait souche dans la colonie du Canada (aujourd'hui le Québec) à l'époque de son peuplement par la France. Apparentée à la noblesse des autres colonies de la Nouvelle-France, l'Acadie et la Louisiane, la gentilhommerie canadienne-française était à l'origine un prolongement de la noblesse de France.

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  • La noblesse canadienne-française était une caste de la société canadienne-française ayant existé du milieu du XVIIe siècle jusqu'au milieu du XIXe siècle. Elle rassemblait l'ensemble des familles nobles ayant fait souche dans la colonie du Canada (aujourd'hui le Québec) à l'époque de son peuplement par la France. Apparentée à la noblesse des autres colonies de la Nouvelle-France, l'Acadie et la Louisiane, la gentilhommerie canadienne-française était à l'origine un prolongement de la noblesse de France. La première famille noble à faire souche au Canada s'installe en 1636. Par la suite, de nombreux gentilshommes viennent en Nouvelle-France comme officiers du régiment de Carignan-Salières, des troupes de la Marine et des troupes de terre de Montcalm. Certains colons méritants sont anoblis par le roi de France, tandis que certaines familles roturières intègrent officieusement l'aristocratie. Par contre, la noblesse canadienne-française est déstabilisée par la conquête britannique de 1759-1760 et voit une partie de ses membres émigrer en France. Elle commence alors à expérimenter un lent déclin de son monopole sur le pouvoir. Certaines familles se fondent dans le prolétariat, tandis que d'autres maintiennent leur rang en mettant en valeur leurs seigneuries, en obtenant des postes de conseiller législatif ou d'officier dans l'armée britannique ou bien en s'ouvrant davantage aux professions libérales. À partir de la décennie 1830, la noblesse canadienne-française entame son déclin final, concurrencée par la bourgeoisie, qui devient définitivement la classe dirigeante de la société. Elle se désintègre comme groupe social distinct entre les rébellions de 1837-1838 et l'abolition de la milice sédentaire en 1868, laquelle fournissait traditionnellement aux nobles de nombreux postes de commandement. Durant cette période, plusieurs membres de familles aristocratiques se fondent dans la bourgeoisie professionnelle ou d'affaires du Québec naissant. (fr)
  • La noblesse canadienne-française était une caste de la société canadienne-française ayant existé du milieu du XVIIe siècle jusqu'au milieu du XIXe siècle. Elle rassemblait l'ensemble des familles nobles ayant fait souche dans la colonie du Canada (aujourd'hui le Québec) à l'époque de son peuplement par la France. Apparentée à la noblesse des autres colonies de la Nouvelle-France, l'Acadie et la Louisiane, la gentilhommerie canadienne-française était à l'origine un prolongement de la noblesse de France. La première famille noble à faire souche au Canada s'installe en 1636. Par la suite, de nombreux gentilshommes viennent en Nouvelle-France comme officiers du régiment de Carignan-Salières, des troupes de la Marine et des troupes de terre de Montcalm. Certains colons méritants sont anoblis par le roi de France, tandis que certaines familles roturières intègrent officieusement l'aristocratie. Par contre, la noblesse canadienne-française est déstabilisée par la conquête britannique de 1759-1760 et voit une partie de ses membres émigrer en France. Elle commence alors à expérimenter un lent déclin de son monopole sur le pouvoir. Certaines familles se fondent dans le prolétariat, tandis que d'autres maintiennent leur rang en mettant en valeur leurs seigneuries, en obtenant des postes de conseiller législatif ou d'officier dans l'armée britannique ou bien en s'ouvrant davantage aux professions libérales. À partir de la décennie 1830, la noblesse canadienne-française entame son déclin final, concurrencée par la bourgeoisie, qui devient définitivement la classe dirigeante de la société. Elle se désintègre comme groupe social distinct entre les rébellions de 1837-1838 et l'abolition de la milice sédentaire en 1868, laquelle fournissait traditionnellement aux nobles de nombreux postes de commandement. Durant cette période, plusieurs membres de familles aristocratiques se fondent dans la bourgeoisie professionnelle ou d'affaires du Québec naissant. (fr)
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  • La noblesse canadienne-française était une caste de la société canadienne-française ayant existé du milieu du XVIIe siècle jusqu'au milieu du XIXe siècle. Elle rassemblait l'ensemble des familles nobles ayant fait souche dans la colonie du Canada (aujourd'hui le Québec) à l'époque de son peuplement par la France. Apparentée à la noblesse des autres colonies de la Nouvelle-France, l'Acadie et la Louisiane, la gentilhommerie canadienne-française était à l'origine un prolongement de la noblesse de France. (fr)
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  • Noblesse canadienne-française (fr)
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