Nicolas-Joseph Sélis, né le 27 avril 1737 à Paris où il est mort le 19 février 1802, est un homme de lettres français. Il est d'abord professeur d'éloquence à Amiens, où il épouse la nièce de l'académicien Jean-Baptiste Gresset, puis il se lie avec l'abbé Delille, qui le fait nommer professeur au collège Louis-le-Grand à Paris. Pendant la Révolution, il est professeur de belles-lettres à l'École centrale du Panthéon et examinateur des élèves du Pyrétanée. En 1796, il succède à l'abbé Delille à la chaire de poésie latine au Collège de France, place que Delille reprend à son retour d'exil, quatre mois après la mort de Sélis en 1802.

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  • Nicolas-Joseph Sélis, né le 27 avril 1737 à Paris où il est mort le 19 février 1802, est un homme de lettres français. Il est d'abord professeur d'éloquence à Amiens, où il épouse la nièce de l'académicien Jean-Baptiste Gresset, puis il se lie avec l'abbé Delille, qui le fait nommer professeur au collège Louis-le-Grand à Paris. Pendant la Révolution, il est professeur de belles-lettres à l'École centrale du Panthéon et examinateur des élèves du Pyrétanée. En 1796, il succède à l'abbé Delille à la chaire de poésie latine au Collège de France, place que Delille reprend à son retour d'exil, quatre mois après la mort de Sélis en 1802. Nicolas-Joseph Sélis fut notamment l'auteur d'opuscules satiriques. Son Inoculation du bon sens, qu'il rédige à l'époque de la guerre de Sept Ans, est une satire contre le déclin moral de la France et la montée du rationalisme : qu'on ne s'étonne pas, écrit-il, que la France soit devenue la fable des nations dès lors que ses soldats posent des tapis dans les tranchées et ne savent plus distinguer entre la poudre à canon et la poudre de toilette. Sa Relation de la maladie, confession et mort de M. de Voltaire, parue sous le pseudonyme de Jacques Dubois, est un pamphlet contre Voltaire : lorsque le philosophe, après s'être confessé, commence à perdre conscience, le Diable apparaît dans la cheminée et l'emporte pour le faire rôtir en enfer. Sélis fut par ailleurs l'un des quatre éditeurs, avec Jean-Baptiste-Modeste Gence, Simon-Jérôme Bourlet de Vauxcelles et Dominique Joseph Garat, de la cinquième édition du Dictionnaire de l'Académie française, publiée en 1798. (fr)
  • Nicolas-Joseph Sélis, né le 27 avril 1737 à Paris où il est mort le 19 février 1802, est un homme de lettres français. Il est d'abord professeur d'éloquence à Amiens, où il épouse la nièce de l'académicien Jean-Baptiste Gresset, puis il se lie avec l'abbé Delille, qui le fait nommer professeur au collège Louis-le-Grand à Paris. Pendant la Révolution, il est professeur de belles-lettres à l'École centrale du Panthéon et examinateur des élèves du Pyrétanée. En 1796, il succède à l'abbé Delille à la chaire de poésie latine au Collège de France, place que Delille reprend à son retour d'exil, quatre mois après la mort de Sélis en 1802. Nicolas-Joseph Sélis fut notamment l'auteur d'opuscules satiriques. Son Inoculation du bon sens, qu'il rédige à l'époque de la guerre de Sept Ans, est une satire contre le déclin moral de la France et la montée du rationalisme : qu'on ne s'étonne pas, écrit-il, que la France soit devenue la fable des nations dès lors que ses soldats posent des tapis dans les tranchées et ne savent plus distinguer entre la poudre à canon et la poudre de toilette. Sa Relation de la maladie, confession et mort de M. de Voltaire, parue sous le pseudonyme de Jacques Dubois, est un pamphlet contre Voltaire : lorsque le philosophe, après s'être confessé, commence à perdre conscience, le Diable apparaît dans la cheminée et l'emporte pour le faire rôtir en enfer. Sélis fut par ailleurs l'un des quatre éditeurs, avec Jean-Baptiste-Modeste Gence, Simon-Jérôme Bourlet de Vauxcelles et Dominique Joseph Garat, de la cinquième édition du Dictionnaire de l'Académie française, publiée en 1798. (fr)
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  • Nicolas-Joseph Sélis, né le 27 avril 1737 à Paris où il est mort le 19 février 1802, est un homme de lettres français. Il est d'abord professeur d'éloquence à Amiens, où il épouse la nièce de l'académicien Jean-Baptiste Gresset, puis il se lie avec l'abbé Delille, qui le fait nommer professeur au collège Louis-le-Grand à Paris. Pendant la Révolution, il est professeur de belles-lettres à l'École centrale du Panthéon et examinateur des élèves du Pyrétanée. En 1796, il succède à l'abbé Delille à la chaire de poésie latine au Collège de France, place que Delille reprend à son retour d'exil, quatre mois après la mort de Sélis en 1802. (fr)
  • Nicolas-Joseph Sélis, né le 27 avril 1737 à Paris où il est mort le 19 février 1802, est un homme de lettres français. Il est d'abord professeur d'éloquence à Amiens, où il épouse la nièce de l'académicien Jean-Baptiste Gresset, puis il se lie avec l'abbé Delille, qui le fait nommer professeur au collège Louis-le-Grand à Paris. Pendant la Révolution, il est professeur de belles-lettres à l'École centrale du Panthéon et examinateur des élèves du Pyrétanée. En 1796, il succède à l'abbé Delille à la chaire de poésie latine au Collège de France, place que Delille reprend à son retour d'exil, quatre mois après la mort de Sélis en 1802. (fr)
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