Le neuvième gouvernement de la Nouvelle-Calédonie formé depuis l'Accord de Nouméa, dit troisième gouvernement Martin ou gouvernement Martin III, est élu le 3 mars 2011. Le huitième gouvernement (dit « gouvernement Gomès »), était démissionnaire de plein droit depuis le 17 février, date de la démission en bloc des membres de la liste FLNKS présentée en 2009 pour l'élection de ce gouvernement. Le 25 février, le Congrès a fixé, par délibération, le nombre de membres du nouveau gouvernement à former à 11, soit le maximum prévu par la loi organique. Quatre listes ont ensuite été présentées.

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  • Le neuvième gouvernement de la Nouvelle-Calédonie formé depuis l'Accord de Nouméa, dit troisième gouvernement Martin ou gouvernement Martin III, est élu le 3 mars 2011. Le huitième gouvernement (dit « gouvernement Gomès »), était démissionnaire de plein droit depuis le 17 février, date de la démission en bloc des membres de la liste FLNKS présentée en 2009 pour l'élection de ce gouvernement. Le 25 février, le Congrès a fixé, par délibération, le nombre de membres du nouveau gouvernement à former à 11, soit le maximum prévu par la loi organique. Quatre listes ont ensuite été présentées. Sitôt le résultat de cette élection proclamé, le président du Congrès, Harold Martin a donné lecture de la convocation du haut-commissaire de la République, afin que les membres du gouvernement se réunissent pour élire leurs président et vice-président. Au même moment, Calédonie ensemble notifiait au Haut-commissariat et au secrétariat général du Congrès la démission de 13 des 14 membres de sa liste. Cette démission a également été immédiatement notifiée au doyen d'âge des membres du gouvernement, Jean-Claude Briault (Rassemblement-UMP), qui présidait de droit la réunion visant à l'élection du nouveau chef de l'exécutif local. Étant incomplet du fait de ces démissions, ce gouvernement est devenu immédiatement démissionnaire. Cette stratégie avait été annoncée avant même la chute du précédent exécutif, et vise à empêcher l'installation d'un nouveau gouvernement, afin de pousser à une dissolution du Congrès et des Assemblées de Provinces et à l'organisation d'élections anticipées). Bien que Calédonie ensemble, s'appuyant sur un avis du président du tribunal administratif de la Nouvelle-Calédonie en date du 24 février 2011, estime qu'un gouvernement ainsi incomplet ne puisse valablement procéder à l'élection de son président, cette dernière a bien lieu le jour même. Harold Martin (Avenir ensemble) a été élu président, ayant recueilli 8 voix (celles des listes Rassemblement-UMP - Avenir ensemble-LMD et FLNKS), 3 membres du gouvernement ayant voté blanc (ceux des listes Calédonie ensemble et UNI). Gilbert Tyuienon (FLNKS-UC) a ensuite été élu vice-président, avec la même répartition des voix. Ce gouvernement doit gérer les affaires courantes jusqu'à l'élection d'un nouveau gouvernement, qui a lieu le 17 mars 2011. Calédonie ensemble a annoncé le 4 mars 2011 qu'un recours contentieux serait déposé le lendemain auprès du Conseil d’État contre l’élection du président et du vice-président du gouvernement, ce qui, le cas échéant, aurait redonné au gouvernement précédent, présidé par Philippe Gomès, et non pas au gouvernement présidé par Harold Martin, la responsabilité d’expédier les affaires courantes. Cependant, le Conseil d’État valide cette élection le 8 avril 2011 en rejetant la requête de Calédonie ensemble, estimant que les démissions de ce parti « n’ont été organisées que dans le seul but de paralyser la constitution complète du gouvernement et d’empêcher le fonctionnement normal des institutions, visaient à vicier la régularité de l’élection du président et du vice-président » et revêtaient « le caractère d'une manœuvre électorale ». Calédonie ensemble a également annoncé qu'il contesterait devant le tribunal administratif toute délibération de répartition des secteurs de compétences au sein du nouvel exécutif, au motif qu'une telle délibération n'entrerait pas dans la catégorie des « affaires courantes ». Cette distribution a pourtant lieu le 11 mars 2011, chacun des secteurs étant en plus regroupé en neuf « pôles de compétences » au sein desquels les membres, à la fois indépendantistes et anti-indépendantistes, prennent les décisions en commun même s'ils conservent l'animation et le contrôle de sujets particuliers. (fr)
  • Le neuvième gouvernement de la Nouvelle-Calédonie formé depuis l'Accord de Nouméa, dit troisième gouvernement Martin ou gouvernement Martin III, est élu le 3 mars 2011. Le huitième gouvernement (dit « gouvernement Gomès »), était démissionnaire de plein droit depuis le 17 février, date de la démission en bloc des membres de la liste FLNKS présentée en 2009 pour l'élection de ce gouvernement. Le 25 février, le Congrès a fixé, par délibération, le nombre de membres du nouveau gouvernement à former à 11, soit le maximum prévu par la loi organique. Quatre listes ont ensuite été présentées. Sitôt le résultat de cette élection proclamé, le président du Congrès, Harold Martin a donné lecture de la convocation du haut-commissaire de la République, afin que les membres du gouvernement se réunissent pour élire leurs président et vice-président. Au même moment, Calédonie ensemble notifiait au Haut-commissariat et au secrétariat général du Congrès la démission de 13 des 14 membres de sa liste. Cette démission a également été immédiatement notifiée au doyen d'âge des membres du gouvernement, Jean-Claude Briault (Rassemblement-UMP), qui présidait de droit la réunion visant à l'élection du nouveau chef de l'exécutif local. Étant incomplet du fait de ces démissions, ce gouvernement est devenu immédiatement démissionnaire. Cette stratégie avait été annoncée avant même la chute du précédent exécutif, et vise à empêcher l'installation d'un nouveau gouvernement, afin de pousser à une dissolution du Congrès et des Assemblées de Provinces et à l'organisation d'élections anticipées). Bien que Calédonie ensemble, s'appuyant sur un avis du président du tribunal administratif de la Nouvelle-Calédonie en date du 24 février 2011, estime qu'un gouvernement ainsi incomplet ne puisse valablement procéder à l'élection de son président, cette dernière a bien lieu le jour même. Harold Martin (Avenir ensemble) a été élu président, ayant recueilli 8 voix (celles des listes Rassemblement-UMP - Avenir ensemble-LMD et FLNKS), 3 membres du gouvernement ayant voté blanc (ceux des listes Calédonie ensemble et UNI). Gilbert Tyuienon (FLNKS-UC) a ensuite été élu vice-président, avec la même répartition des voix. Ce gouvernement doit gérer les affaires courantes jusqu'à l'élection d'un nouveau gouvernement, qui a lieu le 17 mars 2011. Calédonie ensemble a annoncé le 4 mars 2011 qu'un recours contentieux serait déposé le lendemain auprès du Conseil d’État contre l’élection du président et du vice-président du gouvernement, ce qui, le cas échéant, aurait redonné au gouvernement précédent, présidé par Philippe Gomès, et non pas au gouvernement présidé par Harold Martin, la responsabilité d’expédier les affaires courantes. Cependant, le Conseil d’État valide cette élection le 8 avril 2011 en rejetant la requête de Calédonie ensemble, estimant que les démissions de ce parti « n’ont été organisées que dans le seul but de paralyser la constitution complète du gouvernement et d’empêcher le fonctionnement normal des institutions, visaient à vicier la régularité de l’élection du président et du vice-président » et revêtaient « le caractère d'une manœuvre électorale ». Calédonie ensemble a également annoncé qu'il contesterait devant le tribunal administratif toute délibération de répartition des secteurs de compétences au sein du nouvel exécutif, au motif qu'une telle délibération n'entrerait pas dans la catégorie des « affaires courantes ». Cette distribution a pourtant lieu le 11 mars 2011, chacun des secteurs étant en plus regroupé en neuf « pôles de compétences » au sein desquels les membres, à la fois indépendantistes et anti-indépendantistes, prennent les décisions en commun même s'ils conservent l'animation et le contrôle de sujets particuliers. (fr)
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  • Le neuvième gouvernement de la Nouvelle-Calédonie formé depuis l'Accord de Nouméa, dit troisième gouvernement Martin ou gouvernement Martin III, est élu le 3 mars 2011. Le huitième gouvernement (dit « gouvernement Gomès »), était démissionnaire de plein droit depuis le 17 février, date de la démission en bloc des membres de la liste FLNKS présentée en 2009 pour l'élection de ce gouvernement. Le 25 février, le Congrès a fixé, par délibération, le nombre de membres du nouveau gouvernement à former à 11, soit le maximum prévu par la loi organique. Quatre listes ont ensuite été présentées. (fr)
  • Le neuvième gouvernement de la Nouvelle-Calédonie formé depuis l'Accord de Nouméa, dit troisième gouvernement Martin ou gouvernement Martin III, est élu le 3 mars 2011. Le huitième gouvernement (dit « gouvernement Gomès »), était démissionnaire de plein droit depuis le 17 février, date de la démission en bloc des membres de la liste FLNKS présentée en 2009 pour l'élection de ce gouvernement. Le 25 février, le Congrès a fixé, par délibération, le nombre de membres du nouveau gouvernement à former à 11, soit le maximum prévu par la loi organique. Quatre listes ont ensuite été présentées. (fr)
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