Le nationalisme sarde, connu également sous le nom de sardisme, est un courant social, culturel et politique qui défend l'indépendance nationale de l'île de Sardaigne du reste de l'Italie et le respect de son patrimoine culturel et de l'environnement. Donc ce mouvement tente d'obtenir, par des méthodes actuellement non-violentes et démocratiques, le droit à l'autodétermination.

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  • Le nationalisme sarde, connu également sous le nom de sardisme, est un courant social, culturel et politique qui défend l'indépendance nationale de l'île de Sardaigne du reste de l'Italie et le respect de son patrimoine culturel et de l'environnement. Donc ce mouvement tente d'obtenir, par des méthodes actuellement non-violentes et démocratiques, le droit à l'autodétermination. Une des pierres angulaires d'un tel mouvement, issu et traditionnellement lié à la gauche, réside dans la conscience d'appartenir à une réalité humaine et territoriale caractérisée par des intérêts économiques difficilement compatibles avec ceux de la Péninsule, sans compter les spécificités historiques et culturelles propres. Ce courant politique se base également sur le principe selon lequel les Sardes ne pourront jamais obtenir la pleine souveraineté sur leur terre, en continuant à faire partie du système politique italien, et se montre critique envers la politique autonomiste poursuivie jusqu'à maintenant, qui ne garantirait pas aux citoyens la défense de leurs intérêts. Le mouvement nationaliste sarde dénonce également diverses situations, contre lesquelles il a entrepris diverses campagnes de dénonciation ; par exemple contre l'onéreux «système militaire italien», puisque 60 % du domaine militaire italien se trouve, de fait, sur le territoire sarde et les hectares occupés par les «servitudes» italiennes et de l'OTAN; contre le manque de souveraineté dans les secteurs énergétiques et fiscaux ; contre l'incorporation de la Sardaigne avec la Sicile dans la circonscription insulaire pour les élections au Parlement européen ; et contre le processus d'expropriation culturelle qui serait advenu en effaçant l'histoire de l'île et portant à la progressive extinction linguistique du sarde et des langues locales, décrétant ainsi la mort même du concept de culture et de nation sarde. Les chiffres, exposés par le politologue Carlo Pala, à partir d'un sondage effectué par l'Université de Cagliari en collaboration avec celle d'Édimbourg, révèlent qu'aujourd'hui, neuf sardes sur dix souhaiteraient la souveraineté fiscale et quatre sardes sur dix auraient un avis favorable sur un processus éventuel d'autodétermination et d'indépendance, tandis que la plus grande partie se contenterait d'une plus grande autonomie locale, en restant sous souveraineté italienne. En référence aux perceptions identitaires des sardes, depuis la même recherche il émerge que 26 % d'entre eux se sentent sardes et non italiens, 37 % se sentent plus sardes qu'italiens, 31 % se sentent soit l'un soit l'autre, 5 % se sentent plus italiens que sardes et 1 % se sentent italiens plutôt que sardes. De tels chiffres sont en outre corroborés par d'autres analyses, dont les résultats correspondent en large mesure avec ceux déjà notés. Il faut néanmoins noter que le mouvement sardiste souffre encore aujourd'hui de sa fragmentation en une galaxie de petits partis. (fr)
  • Le nationalisme sarde, connu également sous le nom de sardisme, est un courant social, culturel et politique qui défend l'indépendance nationale de l'île de Sardaigne du reste de l'Italie et le respect de son patrimoine culturel et de l'environnement. Donc ce mouvement tente d'obtenir, par des méthodes actuellement non-violentes et démocratiques, le droit à l'autodétermination. Une des pierres angulaires d'un tel mouvement, issu et traditionnellement lié à la gauche, réside dans la conscience d'appartenir à une réalité humaine et territoriale caractérisée par des intérêts économiques difficilement compatibles avec ceux de la Péninsule, sans compter les spécificités historiques et culturelles propres. Ce courant politique se base également sur le principe selon lequel les Sardes ne pourront jamais obtenir la pleine souveraineté sur leur terre, en continuant à faire partie du système politique italien, et se montre critique envers la politique autonomiste poursuivie jusqu'à maintenant, qui ne garantirait pas aux citoyens la défense de leurs intérêts. Le mouvement nationaliste sarde dénonce également diverses situations, contre lesquelles il a entrepris diverses campagnes de dénonciation ; par exemple contre l'onéreux «système militaire italien», puisque 60 % du domaine militaire italien se trouve, de fait, sur le territoire sarde et les hectares occupés par les «servitudes» italiennes et de l'OTAN; contre le manque de souveraineté dans les secteurs énergétiques et fiscaux ; contre l'incorporation de la Sardaigne avec la Sicile dans la circonscription insulaire pour les élections au Parlement européen ; et contre le processus d'expropriation culturelle qui serait advenu en effaçant l'histoire de l'île et portant à la progressive extinction linguistique du sarde et des langues locales, décrétant ainsi la mort même du concept de culture et de nation sarde. Les chiffres, exposés par le politologue Carlo Pala, à partir d'un sondage effectué par l'Université de Cagliari en collaboration avec celle d'Édimbourg, révèlent qu'aujourd'hui, neuf sardes sur dix souhaiteraient la souveraineté fiscale et quatre sardes sur dix auraient un avis favorable sur un processus éventuel d'autodétermination et d'indépendance, tandis que la plus grande partie se contenterait d'une plus grande autonomie locale, en restant sous souveraineté italienne. En référence aux perceptions identitaires des sardes, depuis la même recherche il émerge que 26 % d'entre eux se sentent sardes et non italiens, 37 % se sentent plus sardes qu'italiens, 31 % se sentent soit l'un soit l'autre, 5 % se sentent plus italiens que sardes et 1 % se sentent italiens plutôt que sardes. De tels chiffres sont en outre corroborés par d'autres analyses, dont les résultats correspondent en large mesure avec ceux déjà notés. Il faut néanmoins noter que le mouvement sardiste souffre encore aujourd'hui de sa fragmentation en une galaxie de petits partis. (fr)
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  • Nationalisme sarde (fr)
  • Nacionalisme sard (ca)
  • Nacionalismo sardo (es)
  • Sardischer Nationalismus (de)
  • Сардинский национализм (ru)
  • Сардинський націоналізм (uk)
  • Nationalisme sarde (fr)
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