dbo:abstract
|
- Napoléon le Petit est un pamphlet, écrit par Victor Hugo en 1852, à Bruxelles, à la suite du coup d'État du 2 décembre 1851 où Napoléon III conserve le pouvoir contre la constitution de la Deuxième République, dont il avait été élu président. Dans ce livre, Hugo s'attaque violemment à Napoléon III, qu'il traite de « dernier des hommes », « voleur », « criminel » et « filou ». Les attaques sont d'autant plus violentes que Hugo avait placé sa confiance en Napoléon III pour les élections présidentielles de 1848. A l’époque, il fallait à tout prix éviter que son concurrent, le général Eugène Cavaignac, soit élu… Et tout avait fonctionné : Louis Napoléon Bonaparte avait été choisi, il avait prêté serment et juré de « rester fidèle à la République démocratique ». Plus tard, Hugo avait même dîné avec lui, en tête à tête, à l’Elysée. Les deux hommes s’estimaient dans un silence cordial… Mais l’Empereur ambitieux réfléchissait déjà à se représenter au terme de son premier mandat. Pour Karl Marx, Victor Hugo « se contente d’invectives amères et spirituelles » et commet l’erreur de ne voir dans la prise de pouvoir de Louis-Napoléon Bonaparte que « le coup de force d’un individu » sans se rendre compte que par là-même il grandit l’objet de ses attaques « en lui attribuant une force d’initiative personnelle sans exemple dans l’histoire . » Introduit clandestinement en France, le livre déclencha l'expulsion de Hugo de la Belgique qui promulgua, pour parvenir à son départ, la loi Faider. Victor Hugo s'est alors exilé à Jersey puis en 1855 à Guernesey. (fr)
- Napoléon le Petit est un pamphlet, écrit par Victor Hugo en 1852, à Bruxelles, à la suite du coup d'État du 2 décembre 1851 où Napoléon III conserve le pouvoir contre la constitution de la Deuxième République, dont il avait été élu président. Dans ce livre, Hugo s'attaque violemment à Napoléon III, qu'il traite de « dernier des hommes », « voleur », « criminel » et « filou ». Les attaques sont d'autant plus violentes que Hugo avait placé sa confiance en Napoléon III pour les élections présidentielles de 1848. A l’époque, il fallait à tout prix éviter que son concurrent, le général Eugène Cavaignac, soit élu… Et tout avait fonctionné : Louis Napoléon Bonaparte avait été choisi, il avait prêté serment et juré de « rester fidèle à la République démocratique ». Plus tard, Hugo avait même dîné avec lui, en tête à tête, à l’Elysée. Les deux hommes s’estimaient dans un silence cordial… Mais l’Empereur ambitieux réfléchissait déjà à se représenter au terme de son premier mandat. Pour Karl Marx, Victor Hugo « se contente d’invectives amères et spirituelles » et commet l’erreur de ne voir dans la prise de pouvoir de Louis-Napoléon Bonaparte que « le coup de force d’un individu » sans se rendre compte que par là-même il grandit l’objet de ses attaques « en lui attribuant une force d’initiative personnelle sans exemple dans l’histoire . » Introduit clandestinement en France, le livre déclencha l'expulsion de Hugo de la Belgique qui promulgua, pour parvenir à son départ, la loi Faider. Victor Hugo s'est alors exilé à Jersey puis en 1855 à Guernesey. (fr)
|
rdfs:comment
|
- Napoléon le Petit est un pamphlet, écrit par Victor Hugo en 1852, à Bruxelles, à la suite du coup d'État du 2 décembre 1851 où Napoléon III conserve le pouvoir contre la constitution de la Deuxième République, dont il avait été élu président. Dans ce livre, Hugo s'attaque violemment à Napoléon III, qu'il traite de « dernier des hommes », « voleur », « criminel » et « filou ». Les attaques sont d'autant plus violentes que Hugo avait placé sa confiance en Napoléon III pour les élections présidentielles de 1848. (fr)
- Napoléon le Petit est un pamphlet, écrit par Victor Hugo en 1852, à Bruxelles, à la suite du coup d'État du 2 décembre 1851 où Napoléon III conserve le pouvoir contre la constitution de la Deuxième République, dont il avait été élu président. Dans ce livre, Hugo s'attaque violemment à Napoléon III, qu'il traite de « dernier des hommes », « voleur », « criminel » et « filou ». Les attaques sont d'autant plus violentes que Hugo avait placé sa confiance en Napoléon III pour les élections présidentielles de 1848. (fr)
|