Nabil Ahmed Abdulrasul Rajab (en arabe : نبيل أحمد عبدالرسول رجب), né le 1er janvier 1954, est un militant des droits de l'homme et un opposant politique bahreïnien. Il est le président du Centre bahreïnien des Droits de l'homme (BCHR, selon son sigle anglais), organisation non gouvernementale sans but lucratif œuvrant à promouvoir les droits de l'homme à Bahreïn. Il est également membre du Comité consultatif de la division Proche-Orient de l'organisation Human Rights Watch, secrétaire général délégué à la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), ancien président de CARAM Asie et président du Centre des Droits de l'homme du Golfe (sigle anglais GCHR).

Property Value
dbo:abstract
  • Nabil Ahmed Abdulrasul Rajab (en arabe : نبيل أحمد عبدالرسول رجب), né le 1er janvier 1954, est un militant des droits de l'homme et un opposant politique bahreïnien. Il est le président du Centre bahreïnien des Droits de l'homme (BCHR, selon son sigle anglais), organisation non gouvernementale sans but lucratif œuvrant à promouvoir les droits de l'homme à Bahreïn. Il est également membre du Comité consultatif de la division Proche-Orient de l'organisation Human Rights Watch, secrétaire général délégué à la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), ancien président de CARAM Asie et président du Centre des Droits de l'homme du Golfe (sigle anglais GCHR). Nabil commença à militer pour les droits de l'homme à l'occasion du soulèvement survenu à Bahreïn dans la décennie 1990, et s'engagea ensuite dans des campagnes en faveur des travailleurs immigrés employés dans les États appartenant au Conseil de coopération du Golfe. Il devint par la suite l'un des principaux militants à mener campagne contre les violations des droits de l'homme à Bahreïn, notamment contre la torture et les décès lors de détentions. Il s'est signalé à ce titre par l'usage précoce et intensif de réseaux sociaux en ligne comme mode de diffusion de ses campagnes, ce qui ne laissa de le mettre aux prises avec les autorités de son pays. Les organisations Human Rights Watch, Reporters sans frontières et Front Line Defenders le présentent comme étant spécialement visé par les autorités de Bahreïn en raison de ses activités en faveur des droits de l'homme. Lors du soulèvement de 2011 et 2012 à Bahreïn, au cours duquel il dirigea de nombreuses actions de protestation, il se heurta aux autorités politiques et aux forces de sécurité ; son domicile fut attaqué au gaz lacrymogène, il fut plusieurs fois arrêté, aurait été battu, et fit l'objet de menaces de mort. En plus de critiquer le gouvernement de Bahreïn, il ne se priva pas par ailleurs de fustiger vertement le rôle joué par les alliés de Bahreïn, y compris les États-Unis. À la suite des protestations qui eurent lieu lors du Grand Prix automobile de Bahreïn en avril 2012 et qui attirèrent l'attention des médias internationaux, Rajab fut à plusieurs reprises arrêté et incarcéré. Le 9 juillet, il fut détenu et condamné à trois mois de prison pour avoir, dans un message Twitter, « insulté les Bahreïniens »; plus récemment, le 16 août, alors qu'il se trouvait encore en détention, Rajab se vit infliger une peine de trois ans d'emprisonnement sur trois chefs d'accusation en rapport avec ses activités contestataires. Ce verdict a suscité des critiques de la part des alliés occidentaux de Bahreïn et des organisations des droits de l'homme. En décembre 2012, la sentence fut réduite en appel à deux ans de prison. Il est condamné en 2018 à cinq années d'incarcération pour ses critiques à l'encontre de la coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite - incluant Bahreïn - au Yémen et de sa dénonciation de la torture. Il fait l'objet depuis juin 2020 d'une libération conditionnelle sous réserve de ne plus défendre les droits de l'homme. Si les efforts de Rajab pour la défense des droits de l'homme ont été internationalement reconnus, il n'en reste pas moins une figure controversée au sein de la société bahreïnienne. En tant que chef de file officieux du mouvement du 14 février, il fait figure, selon Reuters, de héros pour les protestataires, mais est considéré avec méfiance par ceux des Bahreïniens qui redoutent que le mouvement de protestation ne débouche sur une prise de pouvoir par les islamistes chiites. (fr)
  • Nabil Ahmed Abdulrasul Rajab (en arabe : نبيل أحمد عبدالرسول رجب), né le 1er janvier 1954, est un militant des droits de l'homme et un opposant politique bahreïnien. Il est le président du Centre bahreïnien des Droits de l'homme (BCHR, selon son sigle anglais), organisation non gouvernementale sans but lucratif œuvrant à promouvoir les droits de l'homme à Bahreïn. Il est également membre du Comité consultatif de la division Proche-Orient de l'organisation Human Rights Watch, secrétaire général délégué à la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), ancien président de CARAM Asie et président du Centre des Droits de l'homme du Golfe (sigle anglais GCHR). Nabil commença à militer pour les droits de l'homme à l'occasion du soulèvement survenu à Bahreïn dans la décennie 1990, et s'engagea ensuite dans des campagnes en faveur des travailleurs immigrés employés dans les États appartenant au Conseil de coopération du Golfe. Il devint par la suite l'un des principaux militants à mener campagne contre les violations des droits de l'homme à Bahreïn, notamment contre la torture et les décès lors de détentions. Il s'est signalé à ce titre par l'usage précoce et intensif de réseaux sociaux en ligne comme mode de diffusion de ses campagnes, ce qui ne laissa de le mettre aux prises avec les autorités de son pays. Les organisations Human Rights Watch, Reporters sans frontières et Front Line Defenders le présentent comme étant spécialement visé par les autorités de Bahreïn en raison de ses activités en faveur des droits de l'homme. Lors du soulèvement de 2011 et 2012 à Bahreïn, au cours duquel il dirigea de nombreuses actions de protestation, il se heurta aux autorités politiques et aux forces de sécurité ; son domicile fut attaqué au gaz lacrymogène, il fut plusieurs fois arrêté, aurait été battu, et fit l'objet de menaces de mort. En plus de critiquer le gouvernement de Bahreïn, il ne se priva pas par ailleurs de fustiger vertement le rôle joué par les alliés de Bahreïn, y compris les États-Unis. À la suite des protestations qui eurent lieu lors du Grand Prix automobile de Bahreïn en avril 2012 et qui attirèrent l'attention des médias internationaux, Rajab fut à plusieurs reprises arrêté et incarcéré. Le 9 juillet, il fut détenu et condamné à trois mois de prison pour avoir, dans un message Twitter, « insulté les Bahreïniens »; plus récemment, le 16 août, alors qu'il se trouvait encore en détention, Rajab se vit infliger une peine de trois ans d'emprisonnement sur trois chefs d'accusation en rapport avec ses activités contestataires. Ce verdict a suscité des critiques de la part des alliés occidentaux de Bahreïn et des organisations des droits de l'homme. En décembre 2012, la sentence fut réduite en appel à deux ans de prison. Il est condamné en 2018 à cinq années d'incarcération pour ses critiques à l'encontre de la coalition militaire dirigée par l'Arabie saoudite - incluant Bahreïn - au Yémen et de sa dénonciation de la torture. Il fait l'objet depuis juin 2020 d'une libération conditionnelle sous réserve de ne plus défendre les droits de l'homme. Si les efforts de Rajab pour la défense des droits de l'homme ont été internationalement reconnus, il n'en reste pas moins une figure controversée au sein de la société bahreïnienne. En tant que chef de file officieux du mouvement du 14 février, il fait figure, selon Reuters, de héros pour les protestataires, mais est considéré avec méfiance par ceux des Bahreïniens qui redoutent que le mouvement de protestation ne débouche sur une prise de pouvoir par les islamistes chiites. (fr)
dbo:award
dbo:birthDate
  • 1964-09-01 (xsd:date)
dbo:birthName
  • Nabil Ahmed Abdulrasûl Rajab (fr)
  • Nabil Ahmed Abdulrasûl Rajab (fr)
dbo:birthPlace
dbo:citizenship
dbo:education
dbo:homage
  • *Freedom of Expression Award (2012)
  • *Ion Rațiu Democracy Award (2011)
  • *prix Silbury (2011)
dbo:nationality
dbo:occupation
dbo:religion
dbo:thumbnail
dbo:wikiPageID
  • 6501749 (xsd:integer)
dbo:wikiPageLength
  • 113012 (xsd:nonNegativeInteger)
dbo:wikiPageRevisionID
  • 190254706 (xsd:integer)
dbo:wikiPageWikiLink
prop-fr:activitéPrincipale
  • militant des droits de l’homme au Bahreïn (fr)
  • militant des droits de l’homme au Bahreïn (fr)
prop-fr:dateDeNaissance
  • 1964-09-01 (xsd:date)
prop-fr:footer
  • --08-23
  • De gauche à droite : Mohamed al-Maskati prononçant une allocution lors de la manifestation, et Mohamed Albuflasa à l'écoute parmi la foule. (fr)
prop-fr:formation
  • maîtrise en sciences politiques et histoire de l’université de Pune (fr)
  • maîtrise en sciences politiques et histoire de l’université de Pune (fr)
prop-fr:hommage
  • *Ion Rațiu Democracy Award *prix Silbury *Freedom of Expression Award (fr)
  • *Ion Rațiu Democracy Award *prix Silbury *Freedom of Expression Award (fr)
prop-fr:image
  • Mohamed Albuflasa in solidarity with Rajab.JPG (fr)
  • Sit-in in solidarity with Nabeel Rajab.JPG (fr)
  • Mohamed al-Maskati giving speech during sit-in in solidarity with Nabeel Rajab.JPG (fr)
  • Woman holding a posted in solidarity with Rajab.JPG (fr)
  • Mohamed Albuflasa in solidarity with Rajab.JPG (fr)
  • Sit-in in solidarity with Nabeel Rajab.JPG (fr)
  • Mohamed al-Maskati giving speech during sit-in in solidarity with Nabeel Rajab.JPG (fr)
  • Woman holding a posted in solidarity with Rajab.JPG (fr)
prop-fr:nationalité
  • bahreïni (fr)
  • bahreïni (fr)
prop-fr:nom
  • Nabil Rajab (fr)
  • Nabil Rajab (fr)
prop-fr:nomDeNaissance
  • Nabil Ahmed Abdulrasûl Rajab (fr)
  • Nabil Ahmed Abdulrasûl Rajab (fr)
prop-fr:religion
prop-fr:width
  • 170 (xsd:integer)
prop-fr:wikiPageUsesTemplate
dct:subject
rdf:type
rdfs:comment
  • Nabil Ahmed Abdulrasul Rajab (en arabe : نبيل أحمد عبدالرسول رجب), né le 1er janvier 1954, est un militant des droits de l'homme et un opposant politique bahreïnien. Il est le président du Centre bahreïnien des Droits de l'homme (BCHR, selon son sigle anglais), organisation non gouvernementale sans but lucratif œuvrant à promouvoir les droits de l'homme à Bahreïn. Il est également membre du Comité consultatif de la division Proche-Orient de l'organisation Human Rights Watch, secrétaire général délégué à la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), ancien président de CARAM Asie et président du Centre des Droits de l'homme du Golfe (sigle anglais GCHR). (fr)
  • Nabil Ahmed Abdulrasul Rajab (en arabe : نبيل أحمد عبدالرسول رجب), né le 1er janvier 1954, est un militant des droits de l'homme et un opposant politique bahreïnien. Il est le président du Centre bahreïnien des Droits de l'homme (BCHR, selon son sigle anglais), organisation non gouvernementale sans but lucratif œuvrant à promouvoir les droits de l'homme à Bahreïn. Il est également membre du Comité consultatif de la division Proche-Orient de l'organisation Human Rights Watch, secrétaire général délégué à la Fédération internationale des ligues des droits de l'homme (FIDH), ancien président de CARAM Asie et président du Centre des Droits de l'homme du Golfe (sigle anglais GCHR). (fr)
rdfs:label
  • Nabil Rajab (fr)
  • Nabeel Rajab (en)
  • Nabeel Rajab (es)
  • نبيل رجب (arz)
rdfs:seeAlso
owl:sameAs
prov:wasDerivedFrom
foaf:depiction
foaf:isPrimaryTopicOf
foaf:name
  • Nabil Rajab (fr)
  • Nabil Rajab (fr)
is dbo:wikiPageRedirects of
is dbo:wikiPageWikiLink of
is oa:hasTarget of
is foaf:primaryTopic of