Avant la Première Guerre mondiale, le mouvement ouvrier français est représenté principalement par deux organisations: la SFIO depuis 1905, et la CGT. Toutes deux, bien qu'elles pratiquent souvent un réformisme de fait, proclament avoir l’objectif de renverser le capitalisme. Cela sous-entend de défendre la paix, car la « solidarité de classe » prime sur la « solidarité nationale ». Autrement dit, la classe ouvrière est plus importante que la patrie, où se trouvent ceux qui l’exploitent : c'est la base de l'internationalisme. Les guerres ne font, pour le mouvement ouvrier, que le jeu des capitalistes et réciproquement, Jaurès proclame que c'est le capitalisme qui est seul responsable de celles-ci. Il n’y a donc, en théorie, qu’une seule attitude à avoir : être antipatriotique, et même anti

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  • Avant la Première Guerre mondiale, le mouvement ouvrier français est représenté principalement par deux organisations: la SFIO depuis 1905, et la CGT. Toutes deux, bien qu'elles pratiquent souvent un réformisme de fait, proclament avoir l’objectif de renverser le capitalisme. Cela sous-entend de défendre la paix, car la « solidarité de classe » prime sur la « solidarité nationale ». Autrement dit, la classe ouvrière est plus importante que la patrie, où se trouvent ceux qui l’exploitent : c'est la base de l'internationalisme. Les guerres ne font, pour le mouvement ouvrier, que le jeu des capitalistes et réciproquement, Jaurès proclame que c'est le capitalisme qui est seul responsable de celles-ci. Il n’y a donc, en théorie, qu’une seule attitude à avoir : être antipatriotique, et même antimilitariste. En l'occurrence, la position internationaliste et pacifiste du mouvement ouvrier français proclame qu'en cas de menace de guerre, les partis ouvriers français se joindront aux forces socialistes alliées au sein de la deuxième Internationale pour faire échouer les préparatifs militaires. Cependant, cet antimilitarisme est tempéré par la tradition de la "Défense nationale" héritée de la Révolution. Et au déclenchement de la guerre, les chefs syndicalistes et socialistes vont rapidement renoncer à leurs positions révolutionnaires pour s'engager dans la défense du pays au sein de l'Union Sacrée. (fr)
  • Avant la Première Guerre mondiale, le mouvement ouvrier français est représenté principalement par deux organisations: la SFIO depuis 1905, et la CGT. Toutes deux, bien qu'elles pratiquent souvent un réformisme de fait, proclament avoir l’objectif de renverser le capitalisme. Cela sous-entend de défendre la paix, car la « solidarité de classe » prime sur la « solidarité nationale ». Autrement dit, la classe ouvrière est plus importante que la patrie, où se trouvent ceux qui l’exploitent : c'est la base de l'internationalisme. Les guerres ne font, pour le mouvement ouvrier, que le jeu des capitalistes et réciproquement, Jaurès proclame que c'est le capitalisme qui est seul responsable de celles-ci. Il n’y a donc, en théorie, qu’une seule attitude à avoir : être antipatriotique, et même antimilitariste. En l'occurrence, la position internationaliste et pacifiste du mouvement ouvrier français proclame qu'en cas de menace de guerre, les partis ouvriers français se joindront aux forces socialistes alliées au sein de la deuxième Internationale pour faire échouer les préparatifs militaires. Cependant, cet antimilitarisme est tempéré par la tradition de la "Défense nationale" héritée de la Révolution. Et au déclenchement de la guerre, les chefs syndicalistes et socialistes vont rapidement renoncer à leurs positions révolutionnaires pour s'engager dans la défense du pays au sein de l'Union Sacrée. (fr)
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  • Militants contre la guerre 1914-1918 (fr)
  • Les ouvriers dans la société française XIXe-XXe siècle (fr)
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  • Avant la Première Guerre mondiale, le mouvement ouvrier français est représenté principalement par deux organisations: la SFIO depuis 1905, et la CGT. Toutes deux, bien qu'elles pratiquent souvent un réformisme de fait, proclament avoir l’objectif de renverser le capitalisme. Cela sous-entend de défendre la paix, car la « solidarité de classe » prime sur la « solidarité nationale ». Autrement dit, la classe ouvrière est plus importante que la patrie, où se trouvent ceux qui l’exploitent : c'est la base de l'internationalisme. Les guerres ne font, pour le mouvement ouvrier, que le jeu des capitalistes et réciproquement, Jaurès proclame que c'est le capitalisme qui est seul responsable de celles-ci. Il n’y a donc, en théorie, qu’une seule attitude à avoir : être antipatriotique, et même anti (fr)
  • Avant la Première Guerre mondiale, le mouvement ouvrier français est représenté principalement par deux organisations: la SFIO depuis 1905, et la CGT. Toutes deux, bien qu'elles pratiquent souvent un réformisme de fait, proclament avoir l’objectif de renverser le capitalisme. Cela sous-entend de défendre la paix, car la « solidarité de classe » prime sur la « solidarité nationale ». Autrement dit, la classe ouvrière est plus importante que la patrie, où se trouvent ceux qui l’exploitent : c'est la base de l'internationalisme. Les guerres ne font, pour le mouvement ouvrier, que le jeu des capitalistes et réciproquement, Jaurès proclame que c'est le capitalisme qui est seul responsable de celles-ci. Il n’y a donc, en théorie, qu’une seule attitude à avoir : être antipatriotique, et même anti (fr)
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  • Mouvement ouvrier français face à la Première Guerre mondiale (fr)
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